ENVIE D'INSURRECTION ET SYNDROME DE BLANCHE-NEIGE (AVOIR L'IMPRESSION D'ETRE ENTOURE DE NAINS)
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mardi 20 août 2013
20082013 QUOI DE NEUF ?
HUMOUR......ENCORE QUE......
POLITIQUE
Le chef des Frères musulmans arrêté en Egypte
Le Guide suprême de la confrérie Mohamed Badie le 31 mars au Caire. (Photo AFP)
Le Guide suprême de la confrérie, Mohamed Badie, a été interpellé par la police dans l'appartement qu'il occupait au Caire. Il est accusé d'«incitation à la violence».
Par AFP
Libération
Mohamed Badie, le guide suprême des Frères musulmans, la confrérie du président islamiste égyptien Mohamed Morsi destitué par l’armée, a été arrêté dans la nuit de lundi à mardi au Caire, a annoncé à l’AFP un responsable de la sécurité, au sixième jour de la répression sanglante des manifestations des pro-Morsi.
Le chef de l’influente confrérie a été capturé avec deux autres hauts dirigeants du mouvement dans un appartement tout près de la place Rabaa al-Adawiya, sur laquelle plus de 280 partisans de Morsi avaient été tués mercredi lors de la première opération de la police et de l’armée contre les rassemblements de manifestants islamistes, a confirmé le ministère de l’Intérieur à la télévision d’Etat.
Les télévisions publiques comme privées égyptiennes qui soutiennent quasi-unanimement le coup de force des militaires ont diffusé dans la nuit des images de Mohamed Badie, 70 ans, emmené par la police et assis dans un bureau, l’air prostré dans une jalabiya, la longue tunique blanche traditionnelle. La justice égyptienne avait ordonné son arrestation notamment pour «incitation à la violence», ainsi que celle de plusieurs autres cadres importants des Frères musulmans, le 10 juillet, une semaine après que l’armée eut destitué et arrêté Mohamed Morsi, premier chef de l’Etat égyptien élu démocratiquement.
Depuis six jours, le pouvoir mis en place par l’armée a ordonné la dispersion systématique - et souvent dans le sang - de toute manifestation des pro-Morsi. Les heurts avec les forces de l’ordre ont fait au total près de 900 morts depuis l’assaut de la place Rabaa mercredi, des civils partisans des Frères musulmans pour la plupart, tués par balles dans la majorité des cas.
Son fils tué vendredi
Le pouvoir a donné il y a quatre jours l’autorisation aux soldats et policiers d’ouvrir le feu sur les manifestants s’en prenant aux biens publics et aux forces de sécurité. Le chef de l’armée et nouvel homme fort de l’Egypte, le général Abdel Fatah al-Sissi, a martelé dimanche que son pays ne «pliera pas» devant les «terroristes», ainsi que le pouvoir et les médias qualifient les Frères musulmans.
Plus d’un millier de manifestants pro-Morsi ont également été arrêtés, dont les cadres les plus importants des Frères musulmans, qui doivent être jugés à partir du 25 août, comme Mohamed Badie. Le propre fils de Badie a lui-même été tué par balles durant une de leurs manifestations «contre le coup d’Etat» vendredi au Caire.
Mohamed Badie est le huitième guide suprême des Frères musulmans, élu en janvier 2010 à la tête de la confrérie qui a remporté les premières législatives libres du pays début 2012, un an après la chute de Hosni Moubarak. Il avait été repéré par la police dans un appartement et a été interpellé sans opposer de résistance avec deux cadres de la confrérie et six gardes du corps ou aides, a assuré à l’AFP un haut responsable de la sécurité, sous couvert de l’anonymat. Il s’y cachait depuis le début de l’occupation de la place Rabaa al-Adawiya par les pro-Morsi fin juin, selon cette source.
Badie a déjà séjourné à plusieurs reprises en prison, accusé de divers complots pour renverser le pouvoir égyptien dans les années 1960, avant d’être élu à la tête de la confrérie en 2010. Ancien adepte d’un islam rigoriste et radical, il est devenu par la suite partisan d’une islamisation progressive de la société plus que d’un renversement brutal du pouvoir. Né en 1943 à Mahalla, dans le Delta du Nil, il a fait des études vétérinaires avant d’enseigner cette discipline puis de faire ses premières classes dans la mouvance du théoricien et activiste radical musulman Sayyid Qutb.
Egypte: les Frères musulmans nomment un chef par intérim
LE CAIRE (Qahirah) - Les Frères musulmans, la confrérie du président islamiste déchu Mohamed Morsi, cible d'une répression sanglante du nouveau pouvoir en Egypte, ont annoncé mardi qu'ils avaient nommé Mahmoud Ezzat pour remplacer temporairement leur guide suprême Mohamed Badie arrêté dans la nuit.
M. Ezzat est l'un des adjoints de M. Badie au sein de l'exécutif de la confrérie. Il assumera les fonctions de guide suprême sur une base temporaire après que les forces du coup d'État sanglant ont arrêté Mohamed Badie, lit-on sur le site internet des Frères. Le président Morsi a été destitué et arrêté par l'armée le 3 juillet.
Les 7 valeurs occidentales que Pékin craint le plus
"Les idées occidentales dans le viseur de la Chine", titre ce 20 août le quotidien américain. The New York Times a eu accès à une circulaire du Parti communiste chinois, datant d'avril dernier, qui énumère sept "périls" pour le parti au pouvoir. La "démocratie constitutionnelle occidentale", la promotion des "valeurs universelles" des droits de l'homme, l'indépendance des médias et la participation citoyenne ou encore le "néolibéralisme" sont autant de courants subversifs dans la société chinoise, contre lesquels les cadres du Parti ont été mis en garde, affirme le quotidien.
UMP : Copé, justifie de nouveau le «droit d'inventaire» des années Sarkozy
Pour le président de l'UMP ce «droit d'inventaire» doit servir de «point de départ» au lancement de la campagne des municipales de mars 2014.
AFP
Interrogé ce mardi sur RTL, Jean-François Copé, président de l'UMP a une nouvelle fois justifié le « droit d'inventaire » sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy et, par conséquence aussi de l'action de François Fillon. « Il n'est pas question de refaire l'histoire. Pas question de faire des procès de personnes » à réaffirmé Jean-François Copé . Bien au contraire selon lui, il s'agit de « préparer l'avenir ».
«Nous avons, je crois, maintenant et après cette année difficile pour la France et les Français, de quoi leur proposer un autre chemin. (…) Mon idée est que ce débat se fasse sans langue de bois, mais en même temps dans la sérénité» a encore expliqué le président de l'UMP en réaffirmant qu'il espérait qu'au plus tard "mi-octobre" ce débat devrait être terminé. Et d'expliquer que même si les modalités de ce débat ne sont pas encore définies, il devait servir de "point de départ" au lancement de la campagne des municipales de mars 2014.
Parmi les questions concrètes que, selon lui, l'UMP devra se poser il y a celle du travail. «Je pense que les Français aspirent à recouvrer la liberté. Ce pays est, depuis un an, étouffé. Si nous parlons si souvent de ces innombrables jeunes Français qui veulent quitter la France, car ils pensent que leur avenir n'y est plus (...), c'est qu'il faut avoir une réflexion très importante sur la question du travail, de la fiscalité ... » a-t-il notamment souligné.
ECONOMIE
Cette nuit en Asie : une grève massive embarasse Hyundai
Le géant sud-coréen de l’automobile subit depuis des mois une situation sociale tendue. La demande des syndicats concerne principalement des augmentations de salaire. Aucune négociation n’a abouti à un résultat pour le moment.
Malgré 18 réunions de négociations, la direction du géant sud-coréen de l’automobile et le principal syndicat du groupe n’ont pu s’entendre sur une hausse des salaires, des primes et un programme de soutien aux enfants des salariés. Pour accroître leur pression, les employés du groupe ont décidé de stopper la production pendant deux heures aujourd’hui et demain dans les usines coréennes du constructeur. Ils affirment qu’ils reprendront un travail régulier dès jeudi mais se réservent le droit de lancer des grèves plus longues et plus lourdes si leurs revendications ne sont pas rapidement satisfaites. Le syndicat demande notamment une augmentation des salaires de 130.498 wons (environ 118 dollars) par mois. Tentant de raisonner ses ouvriers, le président de la société Yoon Gap-han a dénoncé une « action extrême » qui « n’aide pas les travailleurs ». Ces dernières mois, Hyundai s’est retrouvé à plusieurs reprises paralysé par des mouvements sociaux tendus. Le mois dernier, il avait indiqué que les interruptions de travail avaient notamment représenté une perte de production d’1,53 milliards de dollars au second trimestre de 2013.
Breaking Bad en Corée du Nord
Dans sa dernière édition, le journal académique spécialisé “North Korea Review” fait état d’une inquiétante recrudescence de la toxicomanie et du traffic de méthamphétamine en Corée du Nord. Cette drogue de synthèse se présentant sous une forme cristalline aurait été à l’origine produite dans des ateliers d’Etat. Elle permettait alors d’alimenter un fructueux traffic à l’export pour la dictature qui cherche constamment à contourner les sanctions économiques frappant son régime. Mais la consommation de la substance, baptisée localement “bingdu” ou “glace”, se serait désormais diffusée dans la population et de nombreux ateliers clandestins auraient été lancés par des particuliers. Evoquant une grave épidémie, les ONG sud-coréennes ont expliqué, au journal, qu’elles avaient elles-mêmes constaté de nombreux cas de toxicomanie parmi les réfugiés qu’elles accueillent après leur “évasion” de Corée du Nord.
Nouvelles fuites d’eau contaminée à Fukushima
Tepco, l’opérateur de la centrale de Fukushima Daiichi vient de confirmer qu’il avait découvert de nouvelles fuites d’eau radioactive près des réservoirs où il stocke les liquides contaminés pompés dans les réacteurs détruits. La radioactivité mesurée à environ 50 cm au-dessus de ces flaques était d’environ 100 millisieverts par heure, un niveau très élevé qui empêche les ouvriers de trop s’en approcher, a précisé le groupe. Parlant d’une “anomalie”, l’Autorité de régulation nucléaire a demandé à Tepco d’identifier rapidement l’origine de la fuite. Hier, l’électricien avait indiqué qu’il avait également relevé une forte hausse de la radioactivité dans l’air de la centrale. Une alarme signalant le dépassement du niveau d’alerte s’était même enclenchée dans la matinée et deux ouvriers attendant une navette sur le site avaient été brièvement exposés à ces radiations dépassant les seuils limite.
Thierry Charles (IRSN) à Fukushima, »Il y aura d'autres pannes de ce type »
Le baht chute avec l’entrée en récession de la Thaïlande
Réagissant aux mauvais chiffres de la croissance dévoilés par le gouvernement, la devise thaïlandaise est tombée ce matin à son plus bas niveau des douze derniers mois. Un dollar valait ainsi dans la matinée 31,65 bahts, contre 31,42 à l’ouverture des marchés asiatiques. Hier, les autorités avaient surpris les analystes en annonçant qu’elles avaient perçu un retour de la récession dans le pays. Après avoir connu un très mauvais premier trimestre, au cours duquel le PIB avait reculé de 1,7% en glissement trimestriel, l’activité aurait, selon les premières estimations de l’administration, enregistré une contraction de 0,3% sur la période avril-juin. Sur ce second trimestre, la production industrielle a reculé de 1%, et les exportations de biens ont baissé de 1,5%. Si le pays semble souffrir actuellement du ralentissement de la croissance chinoise et de l’atonie européenne, l’exécutif estime qu’il réussira tout de même à générer une hausse de son PIB d’au moins 3,8% sur l’ensemble de 2013.
JUSTICE ?
Pakistan: Pervez Musharraf inculpé du meurtre de Benazir Bhutto
(AFP)
Rawalpindi — L'ex-président pakistanais Pervez Musharraf a été formellement accusé mardi du meurtre de sa rivale d'antan Benazir Bhutto, assassinée en 2007 en plein rassemblement politique, une première pour un ancien chef des armées au Pakistan.
"Il a été accusé de meurtre, de complot criminel pour meurtre et d'avoir facilité l'assassinat" de Benazir Bhutto, a déclaré à l'AFP le procureur Chaudhry Azhar à l'issue d'une audience à Rawalpindi, ville voisine de la capitale Islamabad.
Pervez Musharraf, rentré au Pakistan fin mars après quatre ans d'exil, a été rapidement rattrapé par plusieurs affaires, notamment le meurtre de Mme Bhutto, tuée le 27 décembre 2007 à Rawalpindi lors d'une attaque à l'arme légère doublée d'un attentat suicide.
L'ex-général, placé en résidence surveillée dans sa villa des environs de la capitale Islamabad, s'est présenté mardi matin à cette audience sous la protection de la police et de forces spéciales. Des artères de Rawalpindi étaient aussi bloquées, selon un photographe de l'AFP sur place.
"L'acte d'inculpation a été lu en cour. Il a nié toutes les charges", a ajouté le procureur, précisant que la prochaine audience dans cette affaire était prévue le 27 août prochain.
"Les accusations sont sans fondement. Nous n'avons pas peur de cette procédure. Nous allons respecter le processus judiciaire", a répondu Sayeda Afshan Adil, avocate de Pervez Musharraf.
Personne n'a été condamné pour le meurtre de Benazir Bhutto, chef du Parti du peuple pakistanais (PPP) élue deux fois Première ministre du Pakistan, géant musulman peuplé aujourd'hui par 180 millions d'habitants.
Le "Général Musharraf" avait pris le pouvoir en octobre 1999 à la faveur d'un coup d'Etat militaire sans effusion de sang. Après les attentats du 11-Septembre, il était devenu un allié clé de Washington dans la "guerre contre le terrorisme".
Benazir Bhutto était, elle, rentrée au Pakistan à la fin de 2007 afin de participer aux élections législatives, mais avait rapidement fait état de menaces de mort contre sa personne et ainsi demandé une meilleure protection par le régime du président Musharraf.
Mme Bhutto a été tuée devant des milliers de ses partisans lors d'une grande parade à Rawalpindi. Sa mort avait forcé le report à février 2008 des élections, finalement remportées par son PPP, dont son veuf Asif Ali Zardari avait pris la succession.
Le gouvernement de M. Musharraf avait à l?époque accusé le chef des talibans pakistanais du TTP, Baitullah Mehsud, du meurtre de Benazir Bhutto. Le chef taliban, qui a depuis été tué par un tir de drone américain, a toujours nié toute implication dans cet assassinat qui a marqué au fer rouge le Pakistan.
Outre le dossier Bhutto, l'ancien président Musharraf est dans le collimateur de la justice pakistanaise pour l'imposition de l'état d'urgence en 2007 et le meurtre un an plus tôt, dans une opération militaire, d'Akbar Bugti, un chef rebelle de la province du Baloutchistan (sud-ouest).
Interpellation musclée près de Tours : le parquet et l'IGPN saisis
Joué-les-Tours: dimanche, une interpellation musclée, filmée du haut d'un immeuble et posté sur Youtube, a fait réagir les internautes. | (Capture écran Youtube)
Une interpellation musclée, filmée du haut d'un immeuble de la rue Pierre de Coubertin à Joué-les-Tours, en Indre et Loire, ce dimanche, fait le buzz sur internet, révèle La Nouvelle République.
Une vidéo de huit minutes, postée sur Youtube sous le nom de «Honte à la police», montre deux policiers qui tentent violemment de maîtriser quatre individus. Sur les réseaux sociaux, les internautes, choqués, ont laisser des commentaires acides envers les forces de l'ordre.
Sur la vidéo, qui a déjà fait plus de 600 000 vues sur Youtube, l'un des deux policiers plaque un individu au sol pendant que l'autre repousse une femme avec sa matraque. Celle-ci ne se laissant pas faire, le policier fait usage de sa bombe lacrymogène directement vers son visage. Seulement, la vidéo ne montre pas le début de l'interpellation.
Les policiers entendus par un magistratSelon La Nouvelle République, la police «aurait voulu interpeller une voiture qui zigzaguait, avec sept personnes à son bord. Le conducteur, qui présentait des signes d'ivresse (plus d'une gramme d'alcool par litre d'air expiré), a refusé de se soumettre au test d'alcoolémie». L'homme était très énervé et une femme aurait tenté de mordre les policiers. Le conducteur était recherché par les forces de l'ordre. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Tours tandis que la femme a été convoquée au tribunal.
Le parquet de Tours a été saisi de cette affaire. Le substitut du procureur de la République souhaite entendre les deux policiers pour connaître leur version des faits et juger de l'éventualité d'ouvrir une enquête. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) aurait, elle aussi, été saisie.
VIDEO. L'interpellation musclée, filmée du haut d'un immeuble de Joué-les-Tours
Vidéo "Honte à la police française": l'IGPN saisie
(AFP)
Paris — L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie d'une enquête sur la vidéo "Honte à la police française", très visionnée sur Youtube, qui montre un policier matraquant une jeune femme, a indiqué mardi Manuel Valls.
"L'enquête est déjà ouverte. L'IGPN a été saisie, la justice mène cette enquête, le procureur de Tours", dont dépend la ville de Joué-les-Tours où la vidéo a été tournée dimanche matin depuis son balcon par un particulier, "est évidemment très attentif à cette affaire", a estimé le ministre de l'Intérieur.
La Nouvelle République indique mardi que le parquet de Tours souhaite entendre les deux policiers filmés pour entendre leur version des faits. Contacté par l'AFP mardi matin, le parquet s'est refusé à tout commentaire, n'ayant "pas encore vu la vidéo avec les policiers".
"Il faut toute la vérité et toute la transparence. Je n'accepte pas les mots +Honte à la police française+. Il n'y a pas de place dans la police pour de la violence ou pour des propos qui n'auraient rien à voir avec l'idée que l'on se fait d'une police républicaine", a assuré M. Valls. "La police doit être irréprochable, l'immense majorité des policiers font un travail difficile et remarquable", a-t-il ajouté.
Dans cette vidéo publiée dimanche sur Youtube et visionnée près de 660.000 fois mardi matin, deux policiers tentent de maîtriser au moins un homme et une femme au sol. La scène est confuse, ne permettant pas de comprendre le contexte de l'intervention. Un des policiers finit par frapper avec sa matraque à plusieurs reprises la femme qui résiste et se débat, avant de l'asperger de gaz lacrymogène.
Snowden : le "Guardian" sommé de détruire des dossiers
Selon l'éditeur du quotidien, les autorités britanniques ont menacé le journal de procédure judiciaire, avant de s'assurer de la destruction de disques durs.
Capture d'écran du site Internet du "Guardian", mardi 20 août. (Capture d'écran)
Le gouvernement britannique a forcé le "Guardian" à détruire des dossiers, le menaçant d'une procédure judiciaire après la publication des documents secrets américains fournis au journal par Edward Snowden, a déclaré mardi 19 août l'éditeur du journal britannique.
Alan Rusbridger a indiqué qu'il avait été contacté "par un très haut responsable du gouvernement affirmant qu'il représentait l'opinion du Premier ministre". Il a eu ensuite deux rencontres avec ce responsable qui "lui a demandé le retour ou la destruction de tout le matériel sur lequel nous étions en train de travailler".
Le journal était en plein milieu de la publication des révélations sur les programmes de surveillance de masse menés par l'Agence nationale de la sécurité (NSA) américaine et par son homologue britannique, la GCHQ, après la livraison par l'ancien consultant américain Snowden de milliers de documents secrets.
La destruction des disques durs surveillée
Dans un article publié mardi par le "Guardian", Alan Rusbridger affirme que les autorités lui ont dit : "Vous vous êtes bien amusés. Maintenant nous voulons que vous nous rendiez le machin". "Il y a eu ensuite plusieurs rencontres avec des gens moins en vue de Whitehall", le quartier qui abrite les bureaux du Premier ministre, a poursuivi l'éditeur. "La demande était la même : rendez le matériel Snowden ou détruisez-le... Vous avez eu votre débat. Vous n'avez pas besoin d'écrire davantage sur le sujet".
L'éditeur a déclaré que le gouvernement avait menacé d'entamer une procédure judiciaire pour tenter de récupérer les documents secrets, si le journal ne les détruisait pas lui-même. "Et alors s'est produit l'un des moments les plus bizarres dans la longue histoire du 'Guardian'", a-t-il ajouté. "Deux experts en sécurité de la GCHQ ont surveillé la destruction des disques durs dans les sous-sols du 'Guardian' pour être bien sûrs qu'il n'y restait plus qui puisse constituer un quelconque intérêt à être passé à des agents chinois", a raconté l'éditeur.
Son article est publié alors que les autorités britannique son en butte à une vague de protestations, après la rétention pendant neuf heures de David Miranda, le compagnon du journaliste du "Guardian" qui a travaillé avec Snowden pour révéler les programmes de surveillance. Alan Rusbridger a condamné cette rétention et averti "que dans pas longtemps, il deviendra impossible pour les journalistes d'avoir des sources confidentielles."
PROJET DE LOI TAUBIRA
Le Point.fr s'est procuré le texte qui divisent Manuel Valls et Christiane Taubira. Voici le volet consacré à la récidive et la surpopulation carcérale.
Pour lutter contre la récidive, Christiane Taubira souhaite prendre des mesures pour favoriser la réinsertion des condamnés. L'opposition crie au laxisme.
Le grand flou. La réforme pénale de Christiane Taubira doit être présentée en septembre en Conseil des ministres. Et rien n'est encore gravé dans le marbre. "Le travail autour de ce texte est encore en cours et fait toujours l'objet d'arbitrages", explique la Chancellerie. Pour le moment, nul ne connaît encore la teneur exacte de la réforme. L'Union syndicale des magistrats (USM), le Syndicat de la magistrature (SM) et la CGT pénitentiaire, qui représente notamment les services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP), disent tous n'en "connaître que les grandes lignes". Mais personne n'a eu accès au projet de loi définitif, qui passe de réunion interministérielle en réunion interministérielle.
Le Point.fr s'est procuré le document présenté comme "Le projet de loi relatif à la prévention de la récidive et à l'individualisation des peines". Il détaille les mesures que la Chancellerie souhaite prendre pour lutter contre la récidive et la surpopulation carcérale. Cet avant-projet de loi est la source du récent clash entre Christiane Taubira et Manuel Valls, qui a demandé un arbitrage de l'Élysée.
Nous vous en livrons les premières grandes lignes, qui concernent particulièrement la lutte contre la récidive.
- La sortie aux deux tiers de la peine. La situation des personnes condamnées à des peines de moins de 5 ans sera désormais "obligatoirement examinée (...) afin que soit prononcée une mesure de sortie encadrée", explique le texte. La sortie se fera sous la forme d'une semi-liberté (la personne dort en prison), d'un placement sous surveillance électronique (PSE), d'un placement à l'extérieur ou encore, selon les cas, d'une libération conditionnelle. Si le JAP estime un individu dangereux, il pourra néanmoins prendre "une ordonnance spécialement motivée", pour empêcher sa sortie. La libération automatique du prisonnier aux deux tiers de la peine devient donc un principe. Cette mesure, qui a particulièrement fait tiquer Manuel Valls, pourrait être retoquée lors des arbitrages.
Christiane Taubira souhaite également rendre "obligatoire" l'examen des longues peines (plus de cinq ans de prison) aux deux tiers de leur exécution, en vue d'une éventuelle libération conditionnelle. Ces mesures avaient été préconisées en janvier par le député PS Dominique Raimbourg, dans un rapport d'information sur les moyens de lutte contre la surpopulation carcérale.
- Des réductions de peine pour les récidivistes. En matière d'aménagement et de réduction de peines, Christiane Taubira veut calquer le régime des récidivistes sur celui des non-récidivistes. Notre Code pénal prévoit en effet des réductions de peine "pour les condamnés qui manifestent des efforts sérieux de réadaptation sociale". Pour les récidivistes, cette réduction ne peut excéder deux mois par année de prison ou quatre jours par mois lorsque la peine qui reste à subir est inférieure à un an. Christiane Taubira propose d'aligner ces délais sur ceux des non-récidivistes, à savoir trois mois et sept jours, sauf avis contraire du JAP.
- La peine d'emprisonnement en dernier recours. Lorsque le juge n'inflige pas une une peine de prison avec sursis, et qu'il choisit donc l'emprisonnement ferme, le Code pénal l'oblige à motiver sa décision. Cependant, lorsque la personne est récidiviste, il n'est pas obligé de le faire. Christiane Taubira souhaite faire disparaître cette possibilité.
- Suppression du mandat de dépôt obligatoire pour les récidivistes. La Chancellerie souhaite supprimer l'article 465-1 du Code de procédure pénale qui dispose : "S'il s'agit d'une récidive légale au sens des articles 132-16-1 et 132-16-4 du Code pénal, le tribunal délivre mandat de dépôt à l'audience, quel que soit le quantum de la peine prononcée, sauf s'il en décide autrement par une décision spécialement motivée."
Christiane Taubira et Manuel Valls ont jusqu'au mois de septembre pour trouver un terrain d'entente. "Chacun défend son pré carré, explique le député PS Dominique Raimbourg. Mais il n'y a pas de justice sans police, ni de police sans justice. Aujourd'hui, les décisions de justice n'apaisent pas la société. Il faut absolument trouver un appareil judiciaire moderne".
Retrouvez cette semaine dans Le Point.fr la suite des mesures du projet de réforme pénale de Christiane Taubira.
Etats-Unis: amende de 18 millions de dollars contre un financier
(AFP)
New York — Un ex-gérant vedette de fonds spéculatifs, Philip Falcone, a accepté de payer une amende de 18 millions de dollars et s'est vu imposer une interdiction d'exercer pendant 5 ans, afin de mettre fin à des poursuites du gendarme boursier américain (SEC).
M. Falcone était accusé d'avoir puisé 113 millions de dollars dans les actifs de son fonds, Harbinger Capital Partners, pour payer ses propres impôts, a indiqué la SEC lundi.
Le financier américain a gagné des milliards de dollars en 2007 en anticipant la chute du marché hypothécaire aux Etats-Unis.
Il a admis avoir "commis de multiples actes de mauvaise conduite ayant nui aux investisseurs et interféré avec le fonctionnement normal des marchés d'action", ajoute la SEC.
Energie: JPMorgan Chase visé par une nouvelle enquête américaine
(AFP)
New York — Le ministère de la Justice américain (DoJ) a lancé une nouvelle enquête pour déterminer si la banque américaine JPMorgan Chase avait manipulé les prix de l'énergie, affirme lundi le Wall Street Journal.
Le DoJ a décidé de lancer son enquête ces dernières semaines alors que JPMorgan Chase, la première banque américaine en termes d'actifs, finalisait un accord à l'amiable avec une autre agence gouvernementale, la FERC, le régulateur de l'énergie, explique le quotidien financier, citant des sources proches du dossier.
Le mois dernier, JPMorgan avait accepté de payer 410 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites de la FERC l'accusant d'avoir manipulé les prix de l'énergie en Californie et dans le Midwest.
La banque fait face à une multiplication de poursuites. Le DoJ a notamment lancé la semaine dernière des poursuites pénales contre deux de ses ex-traders, pour avoir tenté de cacher leurs pertes dans des dérivés de crédits européens, qui se sont élevées à plus de 6 milliards de dollars au total, dans l'affaire dite de "la baleine de Londres".
ROYAUME-UNI• Polémique sur la détention de David Miranda
De nombreuses pressions s'exercent sur le gouvernement britannique pour qu'il apporte des explications détaillées quant à sa décision de détenir le partenaire du journaliste du Guardian Glenn Greenwald à l’aéroport d’Heathrow, explique le quotidien ce matin. Les Etats-Unis ont pris leurs distances en annonçant que les autorités britanniques avaient décidé cela seules. Dans une première interview, David Miranda a détaillé sa détention avec colère. "Ils m’ont traité comme un criminel ou quelqu’un susceptible d’attaquer le Royaume-Uni… C’était épuisant et très pénible, mais je savais que je ne faisais rien de mal."
A venir sur courrierinternational.com : "La presse britannique dénonce les dérives dans l'usage des lois antiterroristes"
Ayrault se rend à Marseille avec cinq ministres après le meurtre de lundi soir
Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or le 24 juin. (Photo Philippe Desmazes. AFP)
au fil de la journée Ce règlement de comptes, le treizième de l'année, suit de près deux agressions mortelles à l'arme blanche. Le gouvernement se mobilise en masse sous les critiques des élus locaux et de l'opposition.
Par LIBERATION avec AFP
Libération
L'essentiel
• Un nouveau règlement de comptes à Marseille a provoqué lundi soir la mort d'un jeune homme de 25 ans, touché par une dizaine de balles.
• Ce treizième règlement de comptes commis dans Marseille et ses environs depuis le début de l'année survient peu après l'agression mortelle d'un jeune homme, dimanche matin, suivi d'une attaque envers un infirmier par les mêmes auteurs. Plus tôt ce mois-ci, un étudiant avait déjà été tué à l'arme blanche par un déséquilibré.
• Le gouvernement réagit en bloc à ce nouveau meurtre, Jean-Marc Ayrault et cinq de ses ministres se rendant à Marseille, tandis que naissent de multiples polémiques entre élus locaux et nationaux, de la majorité et de l'opposition.
Six membres du gouvernement mobilisés
Jean-Marc Ayrault, se rendra mardi à Marseille et sera accompagné de cinq de ses ministres, dont Manuel Valls et Christiane Taubira, a-t-on appris auprès de Matignon. Outre le ministre de l’Intérieur, premier à annoncer son déplacement, avant que ne soit connu celui d'Ayrault, le chef de gouvernement aura autour de lui la garde des Sceaux, Christiane Taubira, Marisol Touraine (Affaires sociales), Cécile Duflot (Logement), et la Marseillaise Marie-Arlette Carlotti (Handicap et exclusion).
A 15h30, le Premier ministre «se rendra sur le site de la Conception de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (APHM), afin de rencontrer les personnels et d’évoquer les problèmes de sécurité à l’hôpital», selon un nouveau communiqué de Matignon. Il s’entretiendra à huis clos avec l’équipe des urgences, dont un infirmier a été blessé dimanche par des hommes qui venaient se faire soigner après avoir poignardé un jeune homme, mort par la suite.
A 16h15, Jean-Marc Ayrault tiendra, à la Préfecture de Région, une réunion sur la sécurité avec les services de l’Etat, puis avec les élus, avant un point de presse à 17h30. Ces élus sont le maire de Marseille (Jean-Claude Gaudin, UMP), les parlementaires et les maires des arrondissements de Marseille, avaient précédemment écrit les services du Premier ministre.
Matignon a précisé à l’AFP que Manuel Valls, qui partira de Strasbourg, où il est allé assister aux obsèques de Jean Kahn, ancien président du Crif, rejoindrait le Premier ministre sur place. Aucun nom de ministre ne figure dans les communiqués successifs de Matignon. Lors de ce déplacement, doivent être annoncés des moyens supplémentaires pour la police, avait indiqué plus tôt Manuel Valls, promettant mardi matin sur BFM «des moyens supplémentaires à la police judiciaire. J’en ai parlé» au patron de la PJ marseillaise, «il a besoin de postes supplémentaires d’enquêteurs pour aller au cœur de ces trafics» de drogue qui gangrènent la ville.
Meurtre lundi soir
Un homme de 25 ans est mort criblé de balles lundi soir à Marseille, au cœur du quartier touristique de l’Estaque (cliquer sur la carte pour l'agrandir). Les faits se sont déroulés vers 22 heures dans les quartiers nord à l’Estaque (16e arrondissement), à l’extrémité du port de plaisance et non loin de l’espace Mistral, un lieu de concerts et de loisirs fréquenté par de nombreuses familles ainsi que des touristes, selon la maire socialiste du secteur Samia Ghali qui s’est rendue sur place.
Le jeune homme, connu des services de police pour vols, infraction à la législation sur les armes et trafic de stupéfiants, et domicilié dans le même arrondissement, se trouvait au volant d’une Audi quand il a été pris pour cible par deux hommes en scooter qui ont fait feu à une dizaine de reprises avec un pistolet 9mm. Il a terminé sa course sur le trottoir et a tenté de fuir ses agresseurs avant de s’écrouler à terre, a-t-on expliqué de source proche de l’enquête, soulignant que «les tueurs avaient fait preuve d’une certaine technicité». Ces derniers ont réussi à prendre la fuite.
La famille et des proches de la victime étaient présents mardi matin sur les lieux du drame, dans une ambiance tendue. Un important périmètre de sécurité était mis en place par la police, alors que les journalistes étaient tenus à distance, a constaté un photographe de l’AFP.
Multiples réactions
Le maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin (photo AFP) et Manuel Valls se sont écharpés sur le bilan en matière de sécurité du premier. Interrogé sur BFMTV et RMC mardi matin, le ministre de l’Intérieur s’est interrogé : «Qu’a fait le maire de Marseille ? Il a fallu que ce gouvernement se mette en place et que je décide de mettre le paquet sur Marseille (...) pour que Jean-Claude Gaudin décide enfin d’un plan de vidéoprotection pour toute la ville - ça ne concernait que le centre-ville -, décide enfin, progressivement, de mettre en place une police municipale qui n’existait pas» et doit «être armée», a-t-il critiqué.
Jean-Claude Gaudin a répliqué dans un communiqué dans lequel il se dit «stupéfait» : «L’agressivité du ministre de l’Intérieur et ses nombreuses visites ne peuvent pas faire oublier la faiblesse des effectifs de la police nationale, surtout quand on les compare à ceux d’autres grandes villes de France». Valls «devrait savoir que c’est à l’Etat d’assurer la sécurité des personnes et des biens, et pas à la police municipale dédiée à d’autres missions», affirme encore l'élu.
Le président de l’UMP, Jean-François Copé (photo AFP), s’est dit «stupéfait par les propos tenus par le ministre de l’Intérieur à l’endroit de Jean-Claude Gaudin». «Ces propos ne sont pas à la hauteur des responsabilités de Manuel Valls», écrit le député-maire de Meaux dans un communiqué. «Ils confirment une inquiétante fébrilité au sommet de l’Etat». «Au-delà du respect minimum dû au maire de la deuxième ville de France, fût-il dans l’opposition, j’appelle solennellement le ministre de l’Intérieur à reprendre ses esprits et à ne pas se défausser de ses responsabilités sur les élus locaux», lui répond Copé, soulignant que «la lutte contre la délinquance et les réseaux mafieux relève en premier lieu du Ministre de l’Intérieur».
La polémique a également été alimentée au niveau local, notamment entre prétendants à l'investiture socialiste en vue des municipales de 2014.
La réaction la plus virulente est venue de la maire du secteur de l’Estaque, la sénatrice PS Samia Ghali (photo AFP). Elle n’a pas ménagé son bord politique, réclamant vivement des «mesures concrètes» du gouvernement, et mettant en cause l’efficacité du comité interministériel qui avait été consacré à la ville le 6 septembre 2012. L'élue a également rappelé avoir demandé il y a exactement un an le déploiement de l'armée dans les quartiers sensibles de Marseille. «Je m’aperçois qu’un an plus tard, jour pour jour, la situation n’a malheureusement pas beaucoup évolué. (...) Je suis incapable de dire ce qu’il est sorti de ce comité interministériel. Il n’en est rien sorti !», a-t-elle lancé sur RFI. Manuel Valls a implicitement répondu à l’élue socialiste. «Il y a une surenchère notamment de la part des élus», a-t-il mis en garde, en allusion à la primaire socialiste pour les municipales cet automne, à laquelle Samia Ghali sera candidate avec cinq autres élus. La ministre déléguée aux Handicapés Marie-Arlette Carlotti, également candidate, a riposté aussitôt, devant la presse : «Je ne peux accepter qu’on dise qu’un an après rien ne se fait.»
Un autre candidat PS s’était déjà fait rappeler à l’ordre récemment par Manuel Valls. Eugène Caselli, président de la communauté urbaine de Marseille (photo AFP), avait ainsi demandé le classement de la totalité de la ville en zone de sécurité prioritaire (ZSP) à la suite de l’assassinat d’un jeune homme de 22 ans le 22 août aux Pennes-Mirabeau. Réponse de Valls : «Cela ne serait pas efficace et n’aurait aucun sens».
Egalement candidat, le député Patrick Mennucci (photo AFP) s’est montré nettement plus affable, estimant dans un communiqué que le gouvernement «fait beaucoup pour Marseille». Il a préféré centrer ses attaques sur le sénateur-maire UMP de la ville Jean-Claude Gaudin, qui aurait «abandonné les Marseillais depuis 19 ans». Et de cibler notamment la baisse des effectifs de la police municipale à un niveau «ne permettant pas de mener une action efficace».
SOCIAL
L'allocation de rentrée scolaire versée à partir de mardi
(AFP)
Paris — L'allocation de rentrée scolaire, qui aide à payer les cartables et autres fournitures de plus de 5 millions d'enfants, va être versée à partir de mardi, avec un montant compris entre 360,47 euros et 393,54 euros.
Cette allocation, modulée selon l'âge de l'enfant, est versée par les Caisses d'allocations familiales (Caf) sous conditions de ressources aux familles à revenus modestes qui ont des enfants scolarisés entre 6 et 18 ans.
Elle est cette année en hausse de 1,2%, ce qui couvre l'augmentation de l'inflation, après avoir été l'an dernier revalorisée de 25%, conformément à une promesse de campagne de François Hollande.
Le montant versé par enfant et par an passe à 360,47 euros pour les 6-10 ans, 380,36 euros pour les 11-14 ans, et 393,54 euros pour les 15-18 ans.
Pour bénéficier de l'allocation de rentrée scolaire, il faut avoir eu, en 2011, des ressources inférieures à 23.687 euros pour les familles avec un enfant, 29.153 euros pour celles avec deux enfants, 34.619 euros pour trois enfants. Le montant du plafond augmente ensuite de 5.466 euros par enfant supplémentaire.
En 2012, l'ARS a été versée à 2,86 millions de foyers (5,055 millions d'enfants concernés), représentant un coût total de 1,870 milliard d'euros.
Cette allocation représente "un vrai souffle pour les familles au moment de la rentrée", a souligné la Confédération Syndicale des Familles (CSF), interrogée par l'AFP.
Même si le montant alloué aux enfants scolarisés en primaire est généralement supérieur au prix des diverses fournitures nécessaires, le restant "peut aider à faire face aux dépenses tout au long de l'année scolaire", en contribuant par exemple au coût des transports, de la cantine ou du renouvellement de tenues de sport, a-t-on souligné.
"Insuffisant pour le secondaire"
En revanche, l'écart de l'allocation entre le primaire et le secondaire n'étant que de 20 à 33 euros, "l'ARS ne couvre pas les frais du secondaire, notamment de l'enseignement professionnel où les dépenses de début d'année peuvent aller de 700 à 800 euros pour des équipements professionnels", a-t-on ajouté. La CSF demande donc "une réelle modulation, qui prenne mieux en compte les dépenses de rentrée, mais aussi tout au long de l'année, pour le secondaire".
La Confédération a également regretté que l'allocation ne soit pas versée au-delà de 18 ans, alors que certains jeunes sont encore au lycée à cet âge.
Par ailleurs, la nécessité de fournir un justificatif de scolarité ou d'apprentissage pour les 16-18 ans "signifie qu'il faut attendre que la rentrée soit passée, que l'établissement ait fourni ce certificat à l'élève, qui doit l'envoyer à la Caf pour que l'ARS soit versée. Cela entraîne un délai" qui peut peser pour les familles les plus modestes, avec le risque que les élèves n'aient pas leurs affaires au moment de la rentrée, a-t-on souligné.
Dans un communiqué, le ministère de l'Education nationale a estimé que le coût de la rentrée scolaire serait "quasiment stable" cette année (+0,3%), comparé à +2% l'année dernière.
La CSF doit publier fin août sa propre estimation du coût de la rentrée scolaire. L'an dernier, elle l'avait évalué en hausse moyenne de 3,1% à 122,62 euros en cours préparatoire, 356,96 euros en sixième, 579,36 euros en seconde générale, 829,10 euros en seconde "technologique et industrielle" et 725,80 euros en seconde "bac pro industriel".
Pour établir ses chiffres, elle tient compte, outre les fournitures, des vêtements, équipements sportifs, manuels et autres frais comme l'assurance. L'association Familles de France, qui étudie les fournitures scolaires stricto sensu, publiera mardi son estimation.
Dans une circulaire fin mai, le ministre de l'Education, Vincent Peillon, avait demandé aux professeurs de faire preuve de modération dans les listes de de rentrée demandées, pour tenir compte des contraintes des familles.
Logement étudiant : création d'un système de caution locative étudiante
Le Monde.fr avec AFP
"Les étudiants sont frappés de plein fouet par l'explosion des loyers dans le parc locatif privé" estime l'UNEF. | AFP/LIONEL BONAVENTUR
La ministre de l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a annoncé lundi 19 août la création d'une caution locative étudiante pour aider les jeunes à trouver un logement. Ce dispositif s'adressera aux "étudiants de familles monoparentales", car il est souvent demandé deux cautions, a-t-elle précisé sur France 3.
Cette caution locative, inspirée du dispositif mis en place en Aquitaine, "vise à proposer rapidement une caution solvable aux étudiants qui, en raison de leur situation familiale ou personnelle, ne peuvent fournir de caution locative lors de leur recherche de logement", a-t-on ajouté dans l'entourage de la ministre. Pourront aussi bénéficier de ce dispositif les étudiants en situation isolée, indépendants de leur famille, et les étudiants étrangers, pour qui les cautions sont plus difficiles à obtenir.
"Cette mesure se mettra en place de façon expérimentale dès cette rentrée 2013 pour environ 1 500 à 2 000 étudiants et sera généralisée en 2014, au printemps, pour toucher 14 000 à 20 000 étudiants en régime de croisière", a-t-on indiqué au ministère.
Mme Fioraso annoncera officiellement mardi la mise en place de ce dispositif lors de la visite de la nouvelle résidence étudiante de Bondy (Seine-Saint-Denis), sur le campus de l'Institut de recherche pour le développement Paris-Nord. En septembre, Geneviève Fioraso avait critiqué le "pass logement" mis en place par son prédécesseur Laurent Wauquiez, et annoncé qu'elle préparait un dispositif qui permettrait aux étudiants de trouver plus facilement un logement.
SOCIETE
Homophobie en Russie. Un baiser très politique sur le podium ?
Kseniya Ryzhova et Tatyana Firova ont échangé un baiser polémique sur le podium.
Crédit photo : Reuters
Samedi, à l’arrivée de l’épreuve 4 X 100 m féminin, deux athlètes russes se sont embrassées sur la bouche, alors qu’elles étaient sur le podium. Un geste politique ?
La photo a fait le tour du web. Kseniya Ryzhova et Tatyana Firova, deux athlètes russes du relai 4 X 100 m, qui s’embrassent sur la bouche une fois leur épreuve terminée.
« Les hommes vivent avec les femmes, et les femmes avec les hommes »
Les deux athlètes n’ont pas expliqué leur geste, mais on peut penser qu’il est une réaction au climat ambiant en Russie. Elles ne sont pas passées en conférence de presse après leur course, contrairement à ce qui se fait d’habitude.
Le climat ambiant ? Tout d’abord cette nouvelle loi. Ensuite, les récentes déclarations de Vitali Moutko, ministre des Sports, à propos des futurs JO d’hiver qui doivent se tenir en Russie : « Personne n’interdit aux sportifs qui ont une orientation sexuelle non traditionnelle de venir à Sotchi, mais s’ils sortent dans la rue pour en faire la propagande, ils devront en répondre ».
D’autres marques de soutien aux homosexuels avaient été exprimées par d’autres athlètes au cours des Mondiaux. L’athlète Emma Green avait abordé des ongles peints arc-en-ciel et l’américain Nick Symmonds avait dédié sa médaille d’argent du 800m à ses amis homosexuels.
Afghanistan: «Ce sera mon premier match de foot dans un stade»
L'équipe pakistanaise à l'entraînement au stade de Kaboul, lundi. (Photo Shah Marai. AFP)
Histoire L'équipe nationale n'avait pas joué à domicile depuis dix ans. Elle reçoit aujourd'hui à Kaboul le voisin et rival pakistanais.
Par MARGUERITE NEBELSZTEIN
Libération
Effervescence annoncée au stade de Kaboul ce mardi. A 13h30 heure française, l’Afghanistan joue son premier match international de foot sur son sol depuis dix ans. Le pays, qui pointe à la 139e place au classement de la Fédération internationale (Fifa), affronte en match amical le Pakistan, 167e. Les heures sombres où le stade servait de théâtre pour des exécutions publiques sous le régime des talibans paraissent loin en ce lendemain de fête nationale.
La portée de ce match sera autant diplomatique et symbolique que sportive. Les tensions sont en effet fortes entre les deux pays qui ne se sont pas rencontrés depuis 1976, juste avant l’invasion soviétique. Les Afghans reprochent en effet aux Pakistanais d’aider l’insurrection talibane qui déstabilise leur pays depuis le milieu des années 1990. Le Pakistan avait été un des trois seuls pays à reconnaître le régime qui a dirigé l’Afghanistan entre 1996 et 2001.
Avec des tickets entre 100 et 300 afghanis (1,30 euro et 4 euros), le secrétaire général de la Fédération afghane de football, Sayed Aghazada, espère remplir le stade de 6 000 places. Ainsi qu'il l'explique sur le site de la Fifa, «cela montre qu’après une période très difficile, nous revenons à la normalité. Le football afghan s’est amélioré en termes d’organisation et d’infrastructure. Nous croyons que le football peut jouer un plus grand rôle dans notre pays».
Son homologue pakistanais, Ahmad Yar Khan Lodhi, affiche le même optimisme : «C’est un match symbolique pour toute la communauté du football sud-asiatique. Cela confirme que le sport peut contribuer à promouvoir des relation positives entre deux pays voisins.»Ali Askar Lali, ancien international en charge de l’organisation de l’Afghan Premier League (le championnat local), explique que le football est l'un des rares domaines à ne pas avoir été touché par la violence ambiante. «Nous allons tout de même améliorer la sécurité du stade, l’attribution des accréditations et le système de billetterie», précise-t-il.
«On va leur foutre une raclée»
A Kaboul, le foot est présent à chaque coin de rue. Côté supporteurs, on espère une victoire écrasante contre le pays rival. Ramin Rastin a 26 ans, il travaille dans une banque. Il joue au foot depuis qu’il est enfant et a réussi à obtenir des places pour toute sa famille. Il s’enthousiasme : «C’est un match spécial. Je vais supporter l’équipe afghane autant que je peux. Le monde doit savoir que les Afghans ont une culture riche dans plusieurs domaines, nous avons une ligue de football depuis 1922.» Au sujet du Pakistan il ajoute : «J’aime voir que nous pouvons vivre en paix avec nos voisins. Ils devraient nous respecter et nous laisser vivre comme nous l’entendons.»
Un de ses amis, Safiullah Timorian, sent sa fibre patriotique monter quand on lui parle du match. «Ce sera mon premier match de foot dans un stade. Toute ma famille supporte l’équipe afghane. J’espère que cela va amener des relations plus sereines entre nos deux pays.» Islamuddin Noor, qui a grandi au Pakistan est plus expéditif : «On va leur foutre une raclée aux Pakistanais !» Ceux qui n’ont pas pu obtenir de places pourront regarder le match diffusé en direct à la télévision et sur Internet.
Le dernier match international en Afghanistan avait eu lieu en 2003 face au Turkménistan. Depuis, organiser un match était devenu trop dangereux. Dans la région de Kandahar, secouée par de nombreux attentats, un tournoi régional s'est malgré tout tenu début janvier, réunissant 20 000 personnes selon la Fifa, sans incidents.
Depuis le début de l'année, les Afghans ont disputé trois matches à l'extérieur (contre la Mongolie, le Laos et le Sri Lanka) et sont invaincus. De bon augure pour le championnat d’Asie du Sud qui se déroulera en septembre au Népal. Ce mardi soir se disputera également la première journée de la Ligue nationale qui verra s’affronter huit équipes régionales. La championnat, dont c'est la deuxième année, n'a d'ailleurs pas lésiné sur la promo, comme en témoigne ce clip.
Des Suédoises se coiffent d'écharpes en solidarité avec une musulmane agressée.
Swedish women don headscarves after assault on
Muslim
The campaigners say hate crimes against Muslims in
Sweden are on the rise
Swedish women have been posting
photos of themselves in traditional Muslim headscarves in solidarity with a
woman attacked apparently for wearing a veil.
Among the protesters from various faiths were politicians and TV hosts.
The "hijab outcry" campaigners urged the government to "ensure that Swedish
Muslim women are guaranteed the right to... religious freedom".
The victim was taken to hospital after the attacker tore off her hijab and
hit her head against a car on Saturday.
The assailant also shouted racist insults at the woman - who was pregnant -
during the attack on Saturday in a Stockholm suburb, the victim's friends told
Sweden's media.
Police are now investigating the incident. 'March
of fascism'
Using the hashtag #hijabuppropet (hijab outcry) a number of women across
Sweden published pictures of themselves on Twitter and other social media
websites on Monday.
Among the protesters were lawmakers Asa Romson and Veronica Palm, and also TV
host Gina Dirawi.
The campaigners said they wanted to draw attention to the "discrimination
that affects Muslim women" in Sweden.
"We believe that's reason enough in a country where the number of reported
hate crimes against Muslims is on the rise - and where women tie their
headscarves extra tight so that it won't get ripped off - for the prime minister
and other politicians to take action to stop the march of fascism," they wrote
in the Aftonbladet newspaper.
In response, Justice Minister Beatrice Ask said such attacks "must be taken
very seriously", according to the TT news agency.
The minister is expected to meet the campaigners on Tuesday.
DIVERS
Un navire avec 105 personnes à bord coule au large de l'Australie
(AFP)
Sydney — Un navire avec à son bord 105 personnes, des demandeurs d'asile, prenait l'eau mardi matin au large de l'île de Christmas, territoire australien au milieu de l'Océan indien, et les secours sont en cours, ont indiqué les autorités.
L'Autorité australienne de sécurité maritime (AMSA) a reçu un appel à l'aide mardi matin, lancé par téléphone par une personne à bord, a-t-elle indiqué.
"Le navire était à 120 miles nautiques au nord de l'île Christmas, avec selon nos informations 105 personnes à son bord", a précisé une porte-parole de l'AMSA, qui a ajouté que l'alerte avait été déclenchée dans toute la zone.
"Le Parramata est arrivé sur place vers 12H30 heure locale (02H30 GMT) et a indiqué que le bateau était en train de couler", a-t-elle ajouté. Les secours comprennent un avion du service des douanes, tandis qu'un 2e bateau et un navire de la marine marchande se dirigent vers la zone de l'accident.
Le sujet des demandeurs d'asile, arrivant à bord d'embarcations de fortune, est extrêmement sensible en Australie. Selon les chiffres officiels, depuis début 2013, 18.000 ont posé le pied sur le rivage australien, souvent à l'île Christmas.
Les immigrants, kurdes, iraniens ou irakiens pour la plupart, embarquent en général depuis l'Indonésie à bord de bateaux souvent surchargés et en mauvais état, pour tenter de rejoindre l'Australie et d'y demander le statut de réfugié.
Des centaines se sont noyés lors de ces voyages à haut risque, au cours des dernières années.
L'île de Christmas avait été le théâtre d'un terrible naufrage en décembre 2010. Une embarcation transportant aussi des immigrants, venus d'Irak et d'Iran, s'était fracassée contre les rochers de la côte découpée, dans une mer déchaînée. Le nombre exact de victimes n'a jamais été connu mais il est estimé à une cinquantaine.
La plus grande catastrophe date de 2001: un bateau transportant 353 immigrants vers l'Australie avait coulé au large de l'Indonésie. Personne n'avait survécu.
KUNG-FU – Caméras cachées, prostituées et gros sous au temple Shaolin
Le plus célèbre des monastères bouddhistes, le temple Shaolin, mythique lieu de naissance et d'enseignement du kung-fu, est ébranlé par une série de scandales liée à son directeur, l'abbé Shi Yongxin. Ce dernier, qui a pris les rênes du temple en 1999, a assurément contribué à sa renommée mondiale, mais ne cesse de ternir son image, rapporte le site américain Buzzfeed.
Alors que le temple Shaolin rapporte chaque année près de 24 millions de dollars grâce à la seule vente de tickets d'entrée, celui-ci est mis à mal par la révélation d'affaires mettant en cause son directeur. Shi Yongxin est ainsi soupçonné de s'être à de nombreuses reprises offert la compagnie de prostituées avec l'argent du temple, notamment lors de ses voyages à l'étranger avec la troupe de moines. En 2011, le vénérable abbé avait d'ailleurs été pris sur le fait lors d'une descente de police, mais le service communication du monastère avait affirmé que Shi faisait seulement une démonstration des rites bouddhistes aux prostituées.
Plus récemment, un nouveau scandale est venu mettre à mal la réputation du temple. En juillet, le média chinois Xinhua News a ainsi révélé que des caméras avaient été découvertes cachées dans les murs du lieu sacré. Trouvées lors d'une rénovation de routine, celles-ci pointaient directement sur les lits des pensionnaires féminines du monastère.
En août enfin, le quotidien espagnol el Periódico a affirmé que Shi Yongxin possédait près de 3 milliards de dollars dans des comptes à l'étranger. L'article révélait également que le directeur du temple Shaolin a un enfant en Allemagne qu'il n'a pas reconnu, conçu avec une jeune étudiante de l'université de Pékin. Le temple a dû une nouvelle fois nier ces informations, accusant le journal de dénigrement.
Zuckerberg piraté : le hacker attend la récompense de Facebook
Khalil Shreateh, un hacker palestinien a réussi à démontrer une faille de sécurité sur Facebook en publiant un message directement sur le mur du fondateur du réseau social. Le bug a été corrigé mais Facebook refuse de récompenser le jeune informaticien au chômage.
"Cher Mark Zuckerberg, je suis désolé d'avoir enfreint la confidentialité de votre page et d'avoir affiché un message sur votre mur, mais je n'avais d'autre choix après tous les rapports que j'ai envoyés à l'équipe de Facebook." Il a fallu ce message posté directement sur le mur du créateur de Facebook pour que les équipes du réseau social se préoccupe de la faille de sécurité que Khalil Shreateh essayait depuis plusieurs jours de dénoncer.
Aussitôt, branle-bas de combat. La page de ce jeune Palestinien est fermée, le mur de Mark Zuckerberg nettoyé, le bug corrigé mais le hacker amateur n'est pas payé. Pourtant, c'est la récompense habituelle chez Facebook : les utilisateurs qui démontrent des moyens de contourner la sécurité informatique du groupe sont récompensés. En envoyant un message via la plateforme White Hat de Facebook, tous les hackers qui mettent en lumière les failles du réseau social sont susceptibles de recevoir 500 dollars minimum.
Les équipes techniques ne voient pas le bug
C'est donc la procédure qu'a commencée par suivre Khalil Shreateh. Un premier mail expliquant qu'il a réussi à publier une vidéo d'Enrique Iglesias sur le mur d'une amie d'université de Mark Zuckerberg. "Désolé, ce n'est pas un bug" répondent les équipes techniques après un échange de mails repris en intégralité sur le blog du hacker palestinien.
Las, Khalil Shreateh passe à la vitesse supérieure. Dans ses premiers mails, il avait prévenu les équipes de Facebook qu'il était capable d'atteindre directement le fondateur du réseau social. "Je pourrais également publier sur le mur de Mark, mais je ne le ferais pas car je respecte la vie privée des gens". Pourtant, c'est ce qu'il finit par faire pour expliquer directement à Mark Zuckerberg qu'elle est la faille.
"Une minute plus tard, mon compte était désactivé"
Khalil Shreateh est également contacté dans la minute par un ingénieur sécurité de Facebook qui lui demande des détails sur son "exploit", explications qui serviront à corriger le bug le 16 août.
Mais depuis, Khalil Shreateh n'a toujours pas été récompensé. Accusé par Facebook d'avoir violé les conditions d'utilisation du site et de ne pas avoir fourni assez de détails sur le bug en question, il n'aurait pas droit aux 500 dollars.
Un groupe Facebook pour le soutenir
Un groupe Facebook a été lancé par des compatriotes palestiniens pour que Khalil Shreateh puisse recevoir sa récompense. "Le refus de Facebook est idiot et arrogant, écrivent ceux qui le soutiennent. Il aurait pu faire beaucoup plus d'argent avec cette découverte en la vendant au plus offrant. Que quelqu'un lui donne une médaille et un salve d'applaudissements pour ses valeurs morales." Jeune informaticien au chômage, Khalil Shreateh pourra peut-être au moins monnayer sa petite notoriété.
Sarcelles. Deux motards renversent un enfant et achètent son silence pour 2 €
Originaires de Sarcelles, les deux motards ont été placés en garde à vue.
Un enfant de 6 ans a été renversé et légèrement blessé lundi soir à Sarcelles par deux hommes de 18 et 20 ans à mini-moto. Ces derniers lui ont offert une pièce de 2 € et un paquet de chewing-gum pour qu’il se taise, a rapporté son père à la police.
Le père de l’enfant a déclaré aux policiers qu’après l’accident, « les deux jeunes (étaient) descendus de leur moto et lui (avaient) remis une pièce de deux euros et un paquet de chewing-gum pour qu’il se taise avant de prendre la fuite », a relaté mardi une source policière.
Les deux motards en garde à vue
L’accident s’est produit vers 20 h 20, près du parc Kennedy à Sarcelles. La mère de l’enfant a appelé les policiers, qui l’ont découvert légèrement blessé. Il a été hospitalisé.
Les deux motards, originaires de Sarcelles, sont revenus dans les alentours quelques instants plus tard, ce qui a permis au père de l’enfant de les reconnaître et de les désigner aux policiers. Ils ont été placés en garde à vue.
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