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vendredi 9 août 2013

09082013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......




La « Sarah Palin australienne » fait de l’islam un pays


Signalé par Camille Polloni

 

Candidate aux élections législatives australiennes pour le parti ultranationaliste One Nation, la jeune Stephanie Banister, 27 ans, surnommée « la Sarah Palin australienne », a fait une intervention remarquée à la télévision.

« Dans cet entretien, Stephanie Banister explique “ne pas s’opposer à l’islam en tant que pays”, mais qu’elle “a le sentiment que leurs lois ne devrait pas être les bienvenues ici en Australie”.
La candidate évoque également dans son interview sa franche opposition à la nourriture “haram”, mais affirme également que seuls 2 % des Australiens suivent les préceptes du “haram”. Les lecteurs avisés auront là compris qu’elle parlait bien de la nourriture halal, et des préceptes du Coran.
Stephanie Banister ne s’arrête pas là. Elle affirme également que “les juifs ne suivent pas le haram. Ils ont leur propre religion, qui suit Jesus Christ”. »
 

La presse chinoise à nouveau piégée par un article satirique   


Jeff Bezos à Las Vegas en novembre 2012.
Jeff Bezos à Las Vegas en novembre 2012. (Photo Richard Brian. Reuters)
                                                         

L'agence Chine nouvelle a repris une «information» caricaturant le rachat du «Washington Post» par Jeff Bezos. Un faux satirique qui n'est pas le premier à abuser les médias officiels de l'Empire du milieu.

Libération
La très officielle agence de presse Chine nouvelle a pris pour argent comptant un canular publié sur le site du New Yorker, selon lequel le patron d’Amazon Jeff Bezos aurait acheté «par erreur» le prestigieux Washington Post. L’agence d’Etat chinoise a publié sur son site cette «information» rédigée par l’humoriste Andy Borowitz et intitulée : «Le fondateur d’Amazon admet avoir cliqué par erreur sur le Washington Post».
Au terme d’un accord surprise annoncé lundi, le groupe Washington Post a en effet accepté de vendre ses journaux, y compris son quotidien phare, à Jeff Bezos, fondateur d’Amazon.com. Dans son bref article satirique, Andy Borowitz dépeint en revanche Jeff Bezos surfant distraitement sur internet et achetant par erreur le quotidien en faisant une fausse manipulation.
L’humoriste fait ainsi dire au patron d’Amazon : «Je crois que j’étais en train de surfer sur leur site sans trop faire attention à ce que je faisais. En aucun cas je n’avais l’intention d’acheter quoi que ce soit.» Son rachat du Washington Post aurait donc résulté d’un «énorme malentendu», dont Jeff Bezos se serait rendu compte en découvrant sur son relevé de carte bancaire un débit de 250 millions de dollars.
L'article se poursuit avec un Jeff Bezos s'agaçant de la méprise : «Pourquoi irais-je acheter le Washington Post ? Je ne le lis même pas !» et s'énervant d'être baladé de service en service lorsqu'il tente de se faire rembourser en appelant le service après-vente du journal.

 Film porno et Corée du Nord

Même si la teneur satirique de l’information peut sembler évidente, elle ne l’a pas été pour Chine nouvelle. Les médias chinois, étroitement sous contrôle, ont parfois du mal à saisir l’ironie de certains articles de presse occidentaux.
Déjà cette semaine Chine nouvelle, souhaitant décrire les exécutions capitales pratiquées aux Etats-Unis, avait diffusé des images montrant une femme attachée par des lanières sur un lit, une scène en fait tirée d’une vidéo pornographique intitulée Injection létale.
L’an dernier le Quotidien du Peuple avait publié sur son site internet un article vantant le charme physique du leader nord-coréen Kim Jong-Un, après avoir pris pour argent comptant une information du journal satirique The Onion.
Et le «Borowitz Report» du New Yorker avait déjà trompé un journal chinois, le 21st Century Business Herald, qui avait repris son information selon laquelle la Corée du Nord avait dû repousser un tir de missile en raison de «problèmes avec Windows 8», et que par conséquent le leader nord-coréen Kim Jong-Un envisageait de «déclarer la guerre à Microsoft».




 
 
POLITIQUE
 
Pakistan : au moins 9 morts dans une attaque contre une mosquée à Quetta

QUETTA (Pakistan / Baloutchistan) - Des hommes armés ont ouvert le feu vendredi matin sur des fidèles sortant d'une mosquée sunnite de la banlieue de la capitale de la province pakistanaise instable du Baloutchistan (sud-ouest) tuant au moins neuf personnes, ont indiqué les autorités locales.

L'assaut, qui a aussi fait une dizaine de blessés, a eu lieu devant la mosquée Farooqia, à la sortie de la capitale provinciale Quetta, au lendemain d'un attentat suicide ayant fait 38 morts dans la même ville.






YEMEN. Attaques de drone : 12 membres d'Al-Qaïda tués


Deux membres présumés de la nébuleuse ont par ailleurs été arrêtés en Arabie saoudite.

Six membres du réseau Al-Qaïda ont été tués dans une attaque menée par un drone.
(c) Afp
Six membres du réseau Al-Qaïda ont été tués dans une attaque menée par un drone. (c) Afp

Douze membres présumés d'Al-Qaïda ont été tués dans trois attaques de drones, probablement américains, jeudi 8 août au Yémen, portant à huit les attaques du genre dans ce pays depuis fin juillet, ont indiqué des responsables tribaux et une source militaire.
La première attaque, à l'aube, a visé deux voitures circulant dans le secteur d'Al-Chabwane dans la région de Marib, à l'est de la capitale Sanaa. "Six membres d'Al-Qaïda ont été tués", a précisé un responsable qui a requis l'anonymat. La deuxième a pris pour cible "une voiture transportant deux membres d'Al-Qaïda près de Gil Bawazir", dans le sud du pays, selon un responsable tribal. "Les deux membres ont été tués", a-t-il ajouté.
Quatre autres "membres d'Al-Qaïda" ont été tués dans une troisième attaque de drone, jeudi soir, dans la même zone, a indiqué une source militaire. Ce secteur, proche de Moukalla, capitale de la province de Hadramout abrite des installations pétrolières qui étaient la cible d'un plan d'attaque que les autorités ont dit mercredi avoir mis en échecCes attaques ont été menées alors que les Etats-Unis ont lancé il y a une semaine une alerte de sécurité face à des menaces d'attentats d'Al-Qaïda et fermé une vingtaine de leurs représentations au Moyen-Orient, y compris à Sanaa, et en Afrique.

36 morts

Les attaques de drone menées depuis le 28 juillet dans le sud du Yémen, le sud-est du pays et à l'est de Sanaa, ont fait au total 36 morts. Les Etats-Unis sont les seuls à disposer d'appareils de ce type dans la région. Mercredi, les autorités yéménites ont affirmé avoir mis en échec samedi un plan d'Al-Qaïda consistant à s'emparer de villes et d'installations pétrolières et à prendre en otage des étrangers.
Des habitants de Sanaa ont affirmé jeudi, au premier jour de la fête musulmane du Fitr marquant la fin du mois de jeûne de ramadan, avoir vu un drone survoler la capitale dans la nuit et à l'aube. Malgré le trafic et les célébrations dans Sanaa pour l'Aïd el-Fitr, d'importantes mesures de sécurité étaient toujours en place notamment des barrages routiers.
Signe d'une crainte d'attaques, le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi et d'autres hauts responsables ont participé à la prière de l'Aïd el-Fitr à la mosquée de la présidence et non dans l'une des grandes mosquées de la capitale.

"Partir immédiatement" 

Après l'alerte de sécurité américaine, plusieurs pays occidentaux ont fermé leurs missions diplomatiques dans la capitale yéménite. Les Etats-Unis ont pressé tous leurs ressortissants au Yémen de "partir immédiatement" et évacué leur personnel diplomatique. Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), basée au Yémen, est considérée par les Etats-Unis comme la branche la plus active de la nébuleuse extrémiste.
Selon le site internet américain "Daily Beast", l'alerte américaine a été lancée après l'interception d'une conférence téléphonique entre le numéro 1 d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, et des responsables de filiales du réseau au Maghreb, en Irak, au Pakistan ou encore dans le Sinaï égyptien. Lors de cette conférence, un projet d'attentats a été évoqué en des termes vagues, ainsi que le fait que des équipes étaient déjà en place pour les perpétrer, selon la publication, qui cite des responsables américains.
Ayman al-Zawahiri a en outre désigné le chef d'Aqpa Nasser Al-Whaychi comme son numéro deux, selon le site américain. Le président américain Barack Obama a estimé mercredi que "le noyau central d'Al-Qaïda s'achemine vers une défaite" mais a appelé à prendre "au sérieux" les menaces extrémistes contre les intérêts américains.
Les autorités yéménites, qui disent craindre aussi une infiltration dans la capitale de nombreux affiliés d'Al-Qaïda, ont renforcé leur dispositif de sécurité devant les ambassades occidentales mais aussi les principaux bâtiments publics de Sanaa.

Deux suspects arrêtés en Arabie saoudite

Deux membres présumés d'Al-Qaïda pouvant être impliqués dans les menaces d'attentats ont par ailleurs été arrêtés en Arabie saoudite, a annoncé tard jeudi le ministère de l'Intérieur à Ryad.
"Les deux suspects pourraient être impliqués dans les menaces contre des ambassades occidentales dans la région", a déclaré le porte-parole du ministère saoudien, le général Mansour Turki.
Le général Turki, cité par l'agence officielle Spa, a précisé que les deux hommes, un Yéménite et un Tchadien, entretenaient des contacts avec la branche yéménite du réseau extrémiste, Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Le Tchadien, expulsé auparavant d'Arabie saoudite, a réussi à revenir dans le pays avec le passeport d'un autre pays, selon le responsable saoudien.






Pakistan : le consulat américain évacué

                
B. G.
Le consulat américain de Lahore a été évacué en raison d'un risque d'attaque terroriste.
Le consulat américain de Lahore a été évacué en raison d'un risque d'attaque terroriste. | (AFP/ARIF ALI)
 
Une mission diplomatique américaine de plus ferme ses portes. Le Département d'Etat a annoncé l'évacuation jeudi de tout le personnel non-essentiel de son consulat de Lahore (nord-est du Pakistan). L'administration américaine a fait état de «menaces spécifiques» dans le cadre d'une vaste alerte contre des projets d' par Al-Qaïda. L'administration invite ses ressortissants à éviter tout voyage «non-essentiel» dans le pays.

Plus précisément, c'est «la présence de plusieurs groupes terroristes étrangers et locaux» au Pakistan qui a motivé cette décision du ministère des Affaires étrangères américain.                                        
 
Cette évacuation intervient alors qu'une vingtaine de missions diplomatiques américaines ont fermé dans tous le monde arabo-musulman. La crainte d' organisées par Al-Qaïda en Péninsule Arabique (AQPA) est très forte. Selon le journal, cette branche de l'organisation est la seule à la manœuvre. Si les informations du quotidien sont justes, cela confirmerait les propos tenus par Barack Obama mercredi. Selon le Président américain, «le noyau central d'Al-Qaïda s'achemine vers une défaite».

Sur le terrain, les actions s'intensifient. Le ministère de l'Intérieur Saoudien a indiqué l'arrestation de deux membres présumés d'Al-Qaïda qui pourraient être impliqués dans les menaces d'attentats.

Les autorités yéménites, quant à elles, auraient déjoué un plan de grande envergure. AQPA aurait prévu une série d'attaques dans le sud du pays. L'organisation terroriste voulait s'emparer de villes et d'installations pétrolières. Des risques de prises d'otages d'étrangers ont été évoqués.

Les frappes de drones se multiplient dans ce pays du sud de la péninsule arabique. Depuis jeudi, on dénombre 12 morts. Depuis le 28 juillet, c'est 36 membres présumés d'Al-Qaïda qui ont été éliminés.





 
Egypte: appel à manifester des pro-Morsi malgré les menaces
 
 

(AFP)
 

 
Le Caire — Les partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée ont appelé vendredi à de nouvelles manifestations en Egypte malgré les menaces d'une dispersion imminente par la force sur les deux places qu'ils occupent depuis plus d'un mois au Caire.
L'Alliance contre le Coup d?État et pour la Démocratie, qui rassemble les partisans de M. Morsi, a appelé dans un communiqué à poursuivre, après la grande prière du vendredi, la "lutte pacifique" au moyen de "marches" dans tout le pays mais surtout au Caire, "jusqu'à la restauration du président" déchu.
La crise s'est aggravée ces dix derniers jours avec l'échec de nombreuses tentatives de médiation internationales et l'annonce par le gouvernement intérimaire mis en place par l'armée que les forces de l'ordre disperseraient les rassemblements des pro-Morsi par la force au besoin après le ramadan, qui a pris fin jeudi.
Or, la communauté internationale redoute un bain de sang: en un mois, plus de 250 personnes ont été tuées --essentiellement des manifestants pro-Morsi-- dans des affrontements avec les forces de l'ordre ou des anti-Morsi.
M. Morsi, issu de l'influente confrérie des Frères musulmans, premier président égyptien élu démocratiquement, a été déposé et arrêté par l'armée le 3 juillet, en réponse, selon les militaires, aux attentes de millions de manifestants qui réclamaient son départ.
Les anti-Morsi lui reprochent d'avoir accaparé tous les pouvoirs au seul profit des Frères musulmans et d'avoir achevé de ruiner une économie déjà exsangue.
Mais jeudi soir, le Premier ministre par intérim Hazem el-Beblawi a réitéré la menace d'une intervention des forces de sécurité pour disperser les deux grands sit-in des places Rabaa al-Adawiya et Nahda du Caire.
"Nous approchons du moment que nous préférerions éviter", a-t-il prévenu dans un communiqué, ajoutant: "Le gouvernement veux donner aux manifestants, notamment ceux qui sont raisonnables, une chance de réconciliation et l'opportunité de chercher la voie de la raison".
Les observateurs s'attendent à ce que le gouvernement --fort du soutien d'une grande partie de la population et des médias quasi-unanimes contre les Frères musulmans-- déclenche les hostilités après la fin, dimanche, des quatre jours fériés de l'Aïd al-Fitr, la fête de la fin du ramadan.






 
Américains et Russes à Washington, malgré les tensions
 
De Nicolas REVISE (AFP)
 


Washington — Américains et Russes se retrouvent vendredi à Washington pour une réunion ministérielle censée maintenir le dialogue entre deux puissances aux relations glaciales et deux jours après l'annulation d'un sommet entre les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine.
Cette rencontre "2+2" des secrétaires d'Etat et à la Défense, John Kerry et Chuck Hagel, face à leurs homologues russes, Sergueï Lavrov et Sergueï Choïgou, se tiendra au département d'Etat en fin de matinée, avant un entretien entre les ministres des Affaires étrangères. MM. Kerry et Lavrov se voient et se téléphonent très régulièrement et sont réputés entretenir de bons rapports personnels.
Mais les relations diplomatiques entre les anciens ennemis de la Guerre froide sont tombées à un niveau rarement vu depuis des années, depuis que le président Obama a annulé mercredi son sommet avec le président Poutine. L'événement était prévu début septembre à Moscou, avant le sommet du G20 les 5 et 6 septembre à Saint-Petersbourg où M. Obama devrait toutefois se rendre.
Pour justifier ce camouflet sans précédent depuis les années 1960 dans l'histoire tumultueuse américano-russe, Washington a invoqué "le manque de progrès récents" sur nombre de dossiers comme la défense antimissile, la non prolifération nucléaire, le commerce et les droits de l'homme. Les Américains se disent aussi "déçus" par les Russes dans l'affaire Snowden.
Moscou s'est également dit "déçu" par la décision du président Obama.
Pour autant, aucun des deux Etats n'a évoqué une rupture.
"Nos relations avec les Russes sont importantes, nous parlons de nombreux sujets, nous avons réussi à coopérer et à trouver de nouveaux domaines de coopération", a assuré le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney. Son homologue du département d'Etat Jennifer Psaki a égrené les "points d'accords" comme sur "l'Afghanistan, l'Iran, la Corée du Nord", mais aussi la myriade de "désaccords" tels que "la Syrie, la défense antimissiles, les droits de l'homme" et le contentieux Snowden.
Les relations déjà froides se sont encore détériorées depuis que Moscou a accordé l'asile temporaire à Edward Snowden, un consultant informatique américain qui a révélé l'ampleur de la surveillance des communications électroniques par les renseignements américains.
M. Kerry devrait demander précisément à M. Lavrov la révocation du statut d'asile de M. Snowden afin qu'il puisse être renvoyé aux Etats-Unis pour y être jugé, a indiqué Mme Psaki.
La "relance enterrée"
La saga Snowden est venue s'ajouter à la liste des différends entre les Etats-Unis et la Russie depuis le retour au Kremlin en mai 2012 du président Poutine. En un an, Moscou a interdit aux Américains d'adopter des orphelins russes, a légiféré sur les ONG financées par des pays étrangers et a réprimé la "propagande homosexuelle" devant mineurs.
Les deux pays ont aussi des positions antagoniques sur la Syrie, même s'ils s'efforcent d'organiser une conférence de paix.
Sous le mandat du prédécesseur du président Poutine, Dmitri Medvedev, M. Obama avait proposé le fameux "Reset", la relance des relations bilatérales. Pour le président de la commission des Affaires étrangères de la Douma russe, Alexeï Pouchkov, l'annulation du sommet Poutine/Obama revient à "enterrer définitivement la relance".
M. Obama a reproché mardi à la Russie de revenir à "une mentalité de la Guerre froide".
Reste qu'aux yeux de Steven Pifer, de la Brookings, cité sur le site de son institut de recherche, "sur les grands dossiers -- la non prolifération, le commerce bilatéral (...) l'Iran, la Corée du Nord -- les intérêts des deux pays sont alignés (...) et les Etats-Unis et la Russie devraient pouvoir coopérer sur beaucoup de domaines".
Celeste Wallander, professeur à l'American University, pense aussi que les Américains "ne veulent pas fermer la porte à tout". Et "le fait que les Russes n'ont pas annulé leur voyage montre qu'ils ne désirent pas non plus casser la relation".                          






Le Mali choisit son président dans un calme précaire



Ibrahim Boubacar Keïta favori devant Soumaïla Cissé au second tour.
Une transition délicate sept mois après la déroute des djihadistes.


Le Mali choisit son président dans un calme précaire

Dimanche soir, sauf attentat d'envergure ou contestation, la France aura gagné son pari : l'organisation d'un scrutin présidentiel crédible sept mois après le début de sa campagne militaire au Mali contre des djihadistes en passe de phagocyter le pays. Le premier tour, fin juillet, s'était déroulé sans incident majeur et avait été marqué par une participation bien plus élevée que d'habitude (49 %). Mais de nombreux Maliens n'avaient pas reçu leur carte d'électeur à temps et 400.000 bulletins avaient été déclarés nuls.
Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK », part largement favori, puisqu'il a obtenu 39 % des 3 millions de suffrages au premier tour, contre 19 % à son rival, Soumaïla Cissé. Tous les deux sont des poids lourds de la politique malienne, le premier ayant été chef du gouvernement entre 1994 et 2000, et le second ministre des Finances durant la même période.

Le Mali aspire à souffler un peu

Les ralliements des 24 autres candidats, forts de 40 % des voix, pourraient toutefois pimenter l'affaire. Le candidat arrivé troisième avec 9,6 % , Dramane Dembélé, votera pour IBK... mais pas son parti, l'Adema, principale formation du pays, qui a choisi Cissé. Ce dernier bénéficiera aussi du ralliement de l'ancien Premier ministre Modibo Sidibé, classé quatrième avec 5 % des voix. Tous les partis soutenant aujourd'hui Cissé faisaient partie du Front pour la sauvegarde de la démocratie et de la république (FDR). Une coalition formée après le coup d'Etat du capitaine Amadou Sanogo, en mars 2012, contre le président Amadou Toumani Touré, surnommé « ATT », dont avaient profité les djihadistes pour se rendre maîtres de la moitié du pays et marcher sur Bamako en janvier, déclenchant ainsi l'intervention française.
Ce coup d'Etat fut massivement désapprouvé à l'étranger, mais reçu de manière plus ambiguë par des Maliens excédés par la corruption et l'immobilisme du régime, incapable de tenir tête à la rébellion touareg dans le nord du pays. Celle-ci, un temps alliée aux djihadistes, a signé fin juin un accord de cessez-le-feu qui prévoit des négociations dans les deux mois de la prise de fonction du nouveau président. Cantonnés dans leurs baraquements, les putschistes restent toutefois influents et sont réputés pencher en faveur d'IBK. Ce dernier, qui n'avait critiqué le putsch que «  par principe », est l'un de ceux qui ont pris le plus ses distances avec le régime d'ATT, a souligné Gilles Yabi, analyste à International Crisis Group. Le Mali, qui aura donc connu en seize mois une rébellion touareg, un coup d'Etat, une invasion djihadiste et une intervention militaire étrangère, aspire à souffler un peu. Le retour à des institutions stables permettra de débloquer une aide internationale de 3 milliards de dollars. L'économie de ce pays désertique tourne autour de l'agriculture vivrière, du coton et de l'or.








ECONOMIE

 

GDF Suez se renforce dans les services énergétiques en Grande-Bretagne



 

GDF Suez double sa taille dans l\'efficacité énergétique en Grande-Bretagne - AFPGDF Suez va annoncer ce matin l’acquisition de Balfour Beatty Workplace, la division des services énergétiques du groupe de BTP britannique. « Cette opération nous permet de plus que doubler notre taille dans l’efficacité énergétique en Grande-Bretagne. Nous étions déjà très présents avec Cofely sur le secteur privé. Balfour Beatty Workplace nous renforce sur le marché des collectivités locales », indique aux « Echos » le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet.
Le nouvel ensemble devrait totaliser un chiffre d’affaires d’environ 800 millions de livres (soit 930 millions d’euros), alors que Cofely réalise aujourd’hui en Grande-Bretagne un chiffre d’affaires autour de 300 millions de livres (350 millions d’euros). La marque britannique, qui emploie 9.000 personnes et qui est valorisée dans l’opération à 220 millions d’euros, devrait passer sous l’enseigne Cofely, qui emploie déjà 2.200 personnes au Royaume-Uni. Quelques synergies sont à attendre au niveau des services centraux mais l'essentiel des emplois des deux entités est opérationnel, note-t-on au sein de GDF Suez.
L’opération, qui doit encore être validée par les autorités de concurrence, devrait permettre à GDF Suez d’occuper la troisième place du secteur en Grande-Bretagne (derrière Mitie et ISS). Elle entre dans le cadre d'une stratégie bien définie du groupe pour croître de 40 % sur ce segment des services énergétiques (« Les Echos » du 28 mars). « Cette acquisition illustre notre stratégie en Europe, qui est de transformer notre “business model” en nous développant notamment dans les services énergétiques. Notre objectif est de détenir le leadership dans l’ouest européen », rappelle Gérard Mestrallet. La branche Energie Services de GDF Suez comptait avant cette acquisition 78.000 salariés, pour un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros l’an dernier. Les marges sont relativement modestes mais l’activité est beaucoup moins gourmande en investissements que la production, ce qui assure une bonne rentabilité des capitaux.






Alstom accusé de corruption au Brésil, selon un journal brésilien

 

Un quotidien de Sao Paulo rapporte que le groupe français est visé par la justice pour des pots-de-vin présumés lors de l'attribution du contrat sur le développement du métro de la ville

Libération
Une usine Alstom au Brésil en mars 2012.Le groupe industriel français Alstom est accusé d’avoir versé des pots-de-vin pour décrocher des contrats dans l’Etat de Sao Paulo, a rapporté jeudi le quotidien brésilien O Estado de Sao Paulo. Citant des documents de la police régionale, le journal indique que dix personnes sont impliquées dans cette affaire de corruption, dont deux ex-ministres de cet Etat du sud-est du Brésil, deux dirigeants de l’entreprise énergétique publique EPTE et des responsables d’Alstom.
L’entreprise française s’est refusé à tout commentaire mais a affirmé, dans un communiqué adressé à l’AFP, qu’elle «suivait un strict code éthique». En 2008, des procureurs fédéraux brésiliens et les autorités fiscales françaises et suisses avaient enquêté sur de supposés pots-de-vin versés par Alstom entre 1995 et 2003 afin de remporter les contrats pour équiper le métro.
Les médias avaient à l’époque rapporté qu’Alstom avait payé 6,8 millions de dollars pour obtenir un contrat de 45 millions de dollars pour l’extension du métro de Sao Paulo. Selon des documents de la police fédérale, les autorités suisses avaient saisi 7,5 millions d’euros provenant de ces pots-de-vin supposés sur un compte conjoint ouvert à la banque Safdie aux noms de Jorge Fagali Neto et Jose Geraldo Villas Boas, deux fonctionnaires proches du gouvernement de Sao Paulo et du parti social-démocrate brésilien (PSDB), au pouvoir dans cet Etat.
Selon O Estado de Sao Paulo, cette somme a été versée par l’intermédiaire de sociétés offshore basées en Uruguay et au Brésil. L’argent a ensuite été blanchi en Suisse, au Luxembourg, à New York et au Lichtentstein. Le quotidien précise que Fagali a été inculpé de blanchiment d’argent, évasion fiscale et extorsion de fonds, alors que les responsables d’Alstom sont accusés de corruption active, blanchiment d’argent, évasion fiscale et extorsion de fonds. Le député fédéral Duarte Nogueira, haut dignitaire du PSDB, a catégoriquement démenti que son parti avait touché de l’argent en échange de contrats publics.
Une affaire de corruption touchant les métros de Sao Paulo et Brasilia avait récemment été dévoilée par l’Allemand Siemens en échange d’une impunité judiciaire, selon la presse brésilienne. Siemens, l’espagnole CAF, la japonaise Mitsui, la canadienne Bombardier et Alstom ont été accusés de s’être concertés pour fixer illégalement le coût pour la construction et la maintenance de ces deux métros.






La SNCF manquerait-elle de patriotisme économique ?         

    Une entreprise américaine va équiper la SNCF de nouveaux terminaux de paiement. Les syndicats attaquent la société sur son manque de patriotisme. La SNCF se défend en expliquant qu'à l'origine, l'appel d'offres a été remporté par un Français.

    Les prochains terminaux de paiement utilisés à la SNCF ne seront plus français, mais américains. La société californienne VeriFone Systems s'est publiquement réjouit mercredi d'avoir obtenu un contrat de 500.000 euros avec la SNCF. Sa joie a agacé.
    VeriFone Systems va fabriquer 12.000 appareils pour régler par carte bleue dans les trains, aux dépens de son concurrent français Ingenico. Dès cette annonce, le vice-président du FN, Florian Philippot en a appelé au gouvernement, soulignant que la SNCF était un établissement public, "donc financé par les contribuables français".
    La CFDT Cheminot estime quant à elle que "dans un contexte de crise, il aurait été bon de prendre une entreprise française". Au-delà de ça, explique le secrétaire du syndicat, Eric Chollet, le problème est que les données "sensibles" que renferment ces terminaux de paiement, vont être données "à une entreprise étrangère".

    L'Américain n'est qu'un sous-traitant

    Dans un communiqué, la SNCF explique qu'à l'origine, c'est un Français qui a remporté l'appel d'offres en 2011. La société Nomadvance, filiale du groupe Aéroports de Paris. Mais, explique Patrick Ropert, directeur de la communication à la SNCF, "cette société française a sous-traité à une filiale française d'une boîte américaine".
    Il assure que les nouveaux appareils seront "made in France", car tous les emplois seront en France. "Les ingénieurs qui ont développé la solution sont basés à Montpellier et les opérateurs qui font vivre ce contrat tous les jours sont basés à Aubervilliers".
     







    Chine : l’inflation se stabilise

     

    Les prix à la consommation ont augmenté de 2,7% sur un an en juillet comme en juin. Une hausse qui s’explique notamment par l’évolution des prix alimentaires.


    Stabilité de la hausse des prix en Chine en juillet - AFP
     

    La hausse des prix à la consommation, principale jauge de l’inflation en Chine, s’est stabilisée à 2,7% sur un an en juillet, au même niveau qu’en juin, a rapporté vendredi le Bureau national des statistiques (BNS). L’indice des prix à la consommation du BNS est légèrement inférieur aux attentes des économistes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires, qui prévoyaient une hausse des prix de 2,8%.
    Sur l’ensemble des sept premiers mois de 2013, les prix à la consommation ont enregistré une accélération de 2,4% par rapport à la même période de l’année précédente, précise le BNS dans un communiqué.
    Cet indice est suivi de près par Pékin qui redoute que la hausse des prix alimentaires, qui frappe davantage les ménages les plus défavorisés, ou l’envolée des prix immobiliers ne déclenchent des troubles sociaux dans ce pays de plus de 1,3 milliard d’habitants. De fait, l’inflation est restée principalement entretenue en juillet par la hausse des prix alimentaires, qui s’est accélérée à 5% sur un an.

    Objectif de 3,5% d’inflation pour 2013

    Le gouvernement chinois a fixé un objectif limite de 3,5% d’inflation en 2013. En 2012, l’inflation en Chine était tombée à 2,6%, contre 5,4% l’année précédente, tandis que la croissance économique du pays diminuait dans le même temps, de 9,3% en 2011 à 7,8% l’an dernier - au plus bas depuis treize ans.
    Un net ralentissement de la croissance du pays à 7,5% au deuxième trimestre de cette année, tout comme la plus forte contraction de l’activité manufacturière depuis onze mois en juillet, ont récemment avivé les craintes d’un essoufflement de l’activité dans la deuxième économie mondiale. Cependant, la Chine avait fait état jeudi de chiffres plus robustes qu’attendu concernant son commerce extérieur , avec un rebond bien plus fort que prévu des importations du pays en juillet, signal positif sur la reprise de la demande intérieure.
    Source AFP






    Danone se renforce encore aux Etats-Unis


     

    Le groupe agroalimentaire français acquiert YoCrunch, le leader du marché des yaourts avec «toppings». Une opération qui suit de peu l’annonce d’un partenariat avec Starbucks outre-Atlantique.


     

    Avec l’acquisition de YoCrunch, Danone poursuit sa stratégie d’expansion outre-Atlantique - DRNouvelle opération d’expansion aux Etats-Unis pour Danone. Après l’alliance avec Starbucks dévoilée en juillet , le géant agroalimentaire français Danone a annoncé vendredi l'acquisition de l'américain YoCrunch, leader du segment des yaourts avec «toppings», des garnitures sucrées ou croustillantes. «Danone renforce ainsi son offre aux Etats-Unis tout en complétant sa gamme de produits», selon un communiqué qui ne précise pas le montant de la transaction.
    «Cette acquisition permet également au groupe de bénéficier du savoir-faire unique de YoCrunch dans la technologie des ’toppings’ développée dans l'usine détenue par la société à Naugatuck (Connecticut)», ajoute Danone. Fondée en 1985, YoCrunch, qui fabrique des yaourts «toppings», notamment au travers d'accords de licence avec des marques telles que M&Ms et Oreo, a réalisé un chiffre d'affaires de 110 millions de dollars et une croissance à deux chiffres ces dernières années.
    Danone a enregistré une croissance plus forte qu’attendu au premier semestre 2013 , saluée avec éclat le 29 juillet par les marchés. Avec un chiffre d’affaires de 5,7 milliards, le groupe affiche une hausse organique de 6,5% sur un an, là où les analystes attendaient +5,7%. Sur l’ensemble de l’exercice 2013, le chiffre d’affaires est attendu en croissance organique de 5% minimum.





     

    La dette du Japon dépasse le million de milliards de yens



    La dette publique japonaise vient de dépasser le seuil symbolique et inquiétant d'un million de milliards de yens (7.734 milliards d'euros), au moment où le gouvernement envisage des mesures pour limiter son déficit abyssal.
    D'après un chiffre communiqué vendredi par le ministère des Finances, la dette publique du Japon atteignait à la fin juin quelque 1,008 million de milliards de yens, contre un peu moins de 992.000 milliards de yens à la fin mars.
    La dette du Japon représente quelque 245% de son produit intérieur brut, d'après le Fonds monétaire international (FMI), qui a encore réclamé lundi aux autorités un "plan budgétaire à moyen terme crédible" pour réduire cet endettement colossal.
    Contrairement à plusieurs pays européens, le Japon ne connaît pas de crise de la dette, entre autres parce qu'il s'agit d'une économie beaucoup plus puissante - la troisième plus importante de la planète - et que cet endettement est détenu à plus de 90% par des Japonais.
    Mais le FMI et d'autres organisations internationales ont plusieurs fois appelé Tokyo à agir promptement pour réduire ses déficits publics.
    Jeudi, le gouvernement du Premier ministre conservateur Shinzo Abe a annoncé son intention de sabrer 8.000 milliards de yens de dépenses publiques en deux ans (62 milliards d'euros), après avoir à l'inverse ouvert les vannes en début d'année pour donner un coup de pouce à l'activité du pays.
    Son gouvernement devrait aussi se prononcer à l'automne sur l'opportunité ou non d'augmenter la taxe sur la consommation, actuellement fixée à 5%, à 8% en avril 2014 puis à 10% en octobre 2015.
    Quelque 46,3% du budget de l'Etat nippon d'avril 2013 à mars 2014 est financé par l'émission de nouvelles obligations et le remboursement de la dette représente, lors du même exercice, 24% des dépenses.








    JUSTICE ?

     

    Disparues de Perpignan. L’enquête rebondit à Nîmes

     
    L’enquête sur les deux disparues de Perpignan s’est orientée vers Nîmes, jeudi, où le parquet a rouvert l’enquête sur la disparition d’une Brésilienne qui fut la maîtresse de Francisco Benitez, mari et père des femmes dont on est sans nouvelle depuis le 14 juillet.
    L'affaire des disparues de Perpignan rebondit à Nîmes.Allison Benitez, candidate à l’élection de Miss Roussillon, et sa mère Marie-Josée Benitez restent introuvables depuis le 14 juillet. Francisco Benitez, père et mari des disparues, qui était considéré comme un témoin capital, s’est donné la mort lundi mais l’enquête continue.
    Elle va passer par Nîmes, où le parquet a rouvert, jeudi soir, l’information judiciaire qui avait été close en 2008, quatre ans après la disparition de Simone de Oliveira Alves, maîtresse de Francisco Benitez.
    L'affaire refait surface
    À l’époque, le légionnaire avait été entendu comme témoin mais n’avait pas été inquiété. Le souvenir de cette affaire s’était perdu, sauf chez les proches. Quand ils ont vu les images de Francisco Benitez, ils ont tout de suite fait le rapprochement. C’est l’ancien mari de Simone, légionnaire lui aussi, qui a alerté les policiers.
    Les proches de Simone font état d’une relation suivie entre la Brésilienne et celui qu’ils surnommaient Paco, alors en poste à Nîmes. Mais Simone ignorait que Francisco Benitez était marié, selon eux. « Puis Simone l’a découvert. Je crois qu’elle voulait se séparer de lui », a dit Ivana, l’une des sœurs de Simone, au quotidien Libération, « elle a disparu après un séjour à l’hôpital. On m’a dit que c’était soit pour une grossesse, soit pour une tentative de suicide ».
    Troublantes similitudes
    Personne n’a compris qu’elle abandonne à eux-mêmes ses quatre enfants alors âgés d’une dizaine d’années. Comme pour Marie-Josée et Allison, Francisco Benitez ne s’était pas empressé de signaler la disparition de 2004. Puis il avait dit aux policiers qu’ils avaient eu une dispute, qu’elle avait pris ses affaires et qu’elle lui avait envoyé un texto pour lui annoncer la rupture.
    Le corps de Simone, qui continuait de faire l’objet d’un avis de recherche, n’a jamais été retrouvé.







    SOCIAL

     

    Morlaix. Cent mille œufs cassés devant le centre des impôts

    Une vingtaine de producteurs d’œufs du Finistère s’est rendue jeudi, à 21 h, devant le centre des Finances publiques de Morlaix, place du Pouliet, pour y déverser 100 000 œufs.
    Le surplus de production doit, selon eux, être détruit pour garantir un prix de vente décent.Ce chiffre représente 5 % de la production quotidienne de la trentaine d’éleveurs qui composent ce collectif informel pour la défense de l’agriculture bretonne. 5 %, c’est ce qu’ils estiment être le taux de surproduction d’œufs en France, responsable selon eux de la baisse des prix. « Ces œufs ne doivent pas rester sur le territoire national. On est prêt a les expédier ailleurs s’il le faut », explique un des producteurs
    « Ca fait sept mois que l’on vend en dessous du prix de revient, ça suffit », s’indigne l’un d’eux. Ils appellent l’État à encadrer la production, et à fournir un lieu où la destruction du surplus pourra se faire dans les normes, le temps qu’une solution pérenne soit trouvée. Pour cela, ils demandent aux groupements de producteurs de les rejoindre. Pour que les négociations prennent en compte les intérêts de chacun, ils souhaitent la présence d’un médiateur autour de la table de discussion.
    Tant qu’une solution ne sera pas trouvée, ils menacent de poursuivre leurs actions. « Il faut que l’on trouve une solution avant la fin du mois d’août », tranche l’un des membres du collectif.
    À l’issue de leur action de protestation qui a duré une trentaine de minutes, les producteurs se sont rendus dans les locaux des Restos du cœur pour y faire don de 5 400 œufs.






    Réforme des retraites : l'Elysée penche en faveur d'une hausse de la CSG


     

    L'exécutif ne veut pas alourdir le coût du travail. Le budget 2014 se bâtit sur une croissance à 0,8 %.


     

    François Hollande était hier à Marly-le-Roi. Son dernier déplacement avant sa semaine de vacances. - Photo C. Hartmann/AFPC'était a priori son dernier déplacement avant sa semaine de vacances. Le chef de l'Etat s'est rendu, hier, à Marly-le-Roi en région parisienne dans une entreprise de haute technologie, iXBlue, spécialisée dans l'instrumentation optique et acoustique pour les applications marines et spatiales. L'occasion pour lui de mettre en avant les efforts faits par le gouvernement pour renforcer la compétitivité des entreprises. Notamment à travers le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice). « S'il n'y a pas d'innovation, s'il n'y a pas de compétitivité des entreprises, il ne peut y avoir de créations durables d'emplois », a-t-il insisté.
    C'est pour cette raison que l'exécutif devrait renoncer à relever les cotisations dans le cadre de la réforme des retraites qui sera arrêtée à la fin du mois, comme le lui demande depuis des semaines le patronat. Selon nos informations, l'Elysée pencherait désormais clairement en faveur d'un relèvement de la CSG à la place. « Accroître le coût du travail au moment où les entreprises commencent à bénéficier du Cice serait contradictoire », explique-t-on dans l'entourage de François Hollande. Ce qui ne veut pas dire que rien ne sera exigé des entreprises : « Un effort leur sera demandé, comme à l'ensemble des Français, comment pourrait-il en être autrement ? » ajoutent ses proches. Mais « plutôt sur le capital que sur le travail ».

    Elections en ligne de mire

    Il ne faut surtout pas mettre en péril, selon l'exécutif, la « reprise » économique qui se dessinerait. Celle-ci est encore très « fragile », reconnaît le président, qui se veut toutefois résolument « confiant ». Le budget 2014 est préparé, pour le moment, sur une hypothèse de croissance prudente de 0,8 % et non de 1,2 % comme prévu précédemment. Un chiffre qui pourrait être revu très légèrement en fonction des statistiques du PIB pour le deuxième trimestre, que dévoilera l'Insee la semaine prochaine.
    Les arbitrages sur le budget sont dans la dernière ligne droite. Et ils pourraient bien décevoir les écologistes. Selon nos informations, les mesures de fiscalité verte seraient inférieures, l'an prochain, à 1 milliard d'euros. Alors qu'elles doivent, à terme (2016), financer à hauteur de 3,5 milliards le Cice. « C'est le mouvement plus que la somme qui compte », plaide-t-on au sein de l'exécutif. Pas question, surtout, de prendre des mesures trop impopulaires avant les élections municipales, européennes et sénatoriales de l'an prochain.






    SOCIETE

    L’aïd al-fitr après 29 jours de jeûne
     
     
    L’aïd al-fitr est l’occasion de partager quelques pâtisseries. Photo d’archives DR
    Des dizaines de fidèles convergent vers la mosquée du Mont à Belfort. Vers 9 h 20, l’affluence est telle qu’il est inutile de chercher une place de parking à proximité de ce lieu de culte.
    Hier, les musulmans ont célébré l’aïd al-fitr, marquant la fin du mois de jeûne du ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam. En début de matinée, la mosquée en construction du Mont a été exceptionnellement ouverte aux fidèles pour une prière solennelle.
    Pour l’occasion, tous ont revêtu leurs plus beaux habits. À la fin de la prière, l’imam a prononcé alors la khutbah (le sermon) : « L’aïd est un jour béni », commence-t-il, enchaînant sur sa portée spirituelle. L’office terminé, chacun s’est embrassé chaleureusement. Certains ont apporté des douceurs et des boissons à partager. L’heure était à la joie et à la fête.
    La célébration de aïd al-fitr dure en général trois jours. Si cette fête revêt avant tout un caractère religieux, elle permet aussi de tisser du lien social. L’occasion de revoir des amis perdus de vue, de rendre visite à ses proches, de donner de son temps aux autres… Elle est aussi un moment de fraternité. « Chaque année, les fidèles de la mosquée des Résidences préparent et offrent des gâteaux aux prisonniers et personnel de la maison d’arrêt de Belfort », explique Demba Ndiaye président de l’association cultuelle de cette mosquée.





     

    Aux Etats-Unis, 40% des blancs n'ont aucun ami d'une autre "race"          


    Des pancartes lors d'une manifestation contre le racisme, après la mort de Trayvor Martin. Jason Redmond © Reuters

    Un sondage, publié par l'agence de presse Reuters, illustre les divisions raciales encore présentes aux Etats-Unis. Leur étude montre que seulement un blanc sur dix aurait un compagnon ou une compagne d'une autre "race", et que 40% des blancs n'auraient aucun ami issu d'une autre minorité. Une tendance qui tend toutefois à se réduire chez les jeunes Américains. 

    Une étude, publiée par l'agence de presse britannique Reuters, va certainement relancer le débat sur les discriminations raciales aux Etats-Unis. Les résultats du sondage obtenus sur internet entre le 24 juillet et le 6 août 2013 illustrent la permanence de fortes séparations raciales entre les Américains, à modérer toutefois en fonction des âges et des régions du pays.
     



    Beaucoup d'Américains n'ont aucun ami d'une autre "race"

    Tout d'abord, au niveau des relations amoureuses, l'écart est marquant : moins d'un blanc ou d'un noir sur dix aurait un campagnon ou une compagne d'une autre "race" (terme utilisé aux Etats-Unis ndlr). L'écart est moins important pour les autres, notamment pour les hispaniques, dont près de la moitié serait avec un compagnon ou une compagnon non-hispanique.



    La séparation entre ethnies se ressent également pour ce qui est des relations amicales. En effet, 25% des non-Blancs affirment n'avoir aucun ami d'une autre "race". Pour les Blancs, ce total monte même jusqu'à 40%.
    En rassemblant toutes les données, Reuters arrive même à la conclusion que 30% des Américains interrogés n'ont aucun collègue, aucun ami et aucun parent d'une autre race.



    Les jeunes plus ouverts que les plus âgés

    On constate qu'il existe de fortes disparités au sein même du sondage. D'une manière générale, les hispaniques seraient bien plus ouverts que les autres. Ainsi, seuls 10% des Hispaniques n'ont pas d'ami d'une autre "race".
    De plus, les chiffres prennent une toute autre signification lorsqu'on les met en relation avec d'autres données. Par exemple, les résultats ne sont pas du tout les mêmes pour les jeunes américains que pour les plus âgés.
    On constate que 23% seulement des moins de 30 ans n'ont aucun ami d'une autre race, contre 40% chez les plus de 50 ans. De la même manière, un tiers des américains de moins de trente sont en couple mixte, contre un dixième de ceux qui sont plus âgés.



    La Californie, Etat le plus mixte

    Sur le plan géographique, ce sont les Etats au bord de l'océan Pacifique, comme la Californie, qui enregistrent le plus d'amitiés et d'amours diverses. A contrario, la population du sud des Etats-Unis comprend le plus petit pourçentage de personnes qui connaissent plus de cinq personnes d'une autre race.
    "Ce pays a une histoire assez longue de limitation des contacts entre les races, et les blancs et les noirs, même si cela appartient au passé, en perçoivent encore des échos", explique Ann Morning, sociologue à l'université de New York. "Les Hispaniques et les Américains d'origine asiatique obéissent traditionnellement à des frontières moins bien tracées en matière d'intégration", ajoute-t-elle.

    Entre Trayvon Martin et Martin Luther-King

    Ce sondage n'arrive pas à un moment anodin, coincé entre deux évènements marquants de l'histoire raciale américaine, récente comme ancienne.
    En effet, le débat autour des discrimminations raciales a été récemment relancé par l'acquittement de George Zimmermann, meurtrier en Floride de Trayvon Martin, un adolescent noir. Le président Barack Obama avait lui même demandé à cette occasions à ses compatriotes de faire leur "examen de conscience" en ce qui concerne les préjugés. 
    Et puis, dans quelques jours sera célébré le 50ème anniversaire du discours "I have a dream", prononcé par Martin Luther-King le 28 août 1963. Véritable symbole, son discours est encore dans tous les esprits aux Etats-Unis. Le sondage prouve toutefois qu'il reste encore du chemin à faire. 
    "Je rêve qu'un jour (...), les petits garçons noirs et les petites filles noires pourront aller la main dans la main avec les petits garçons blancs et les petites filles blanches, comme frères et soeurs" (Martin Luther King)

    Pas de comparaison en France

    En France, il n'est pas possible de mener une étude de ce type, les statistiques ethniques étant interdites. Le mot race a même récemment été supprimé de toute législation.
    En Grande-Bretagne, un sondage similaire avait été réalisé en 2004. Il indiquait qu'environ neuf britanniques sur dix n'avaient aucun ami d'une autre "race". La Grande-Bretagne, comme les Etats-Unis et contrairement à la France, ont adopté un modèle fondé sur le multiculturalisme.






    Quand les chrétiens mariaient les homos...


    Contre le mariage gay, l'Eglise ? Cela n'a pas toujours été le cas, selon plusieurs historiens : nombreux sont les cas d'unions masculines au Moyen Age.

    Sur cette icône, Saint-Serge et Saint-Bachus sont unis en présence de leur "pronubus", Jésus-Christ. (Days.pravoslavie.ru)
    Sur cette icône, Saint-Serge et Saint-Bachus sont unis en présence de leur "pronubus", Jésus-Christ. (Days.pravoslavie.ru)

    On connaît l’antienne : le mariage, a fortiori le mariage chrétien, c’est l’union d’un homme et d’une femme. Sauf que l’Eglise du Moyen Age a, semble-t-il, célébré des mariages homos. On le sait grâce à l’historien américain John Richard Boswell*, qui a découvert que les chrétiens grecs des Xe et XIe siècles bénissaient des "unions du même sexe" tout à fait officielles.
    La dénomination fait bondir l’Eglise orthodoxe d'aujourd'hui, qui jure qu’il ne s’agissait que de chastes "fraternisations". C’est possible.

    Troublante icône 

    Mais une troublante icône du Mont Sinaï représente l’union de deux saints mâles du IVe siècle, Saint Serge et Saint Bacchus, avec Jésus lui-même qui a toutes les apparences du pronubus (témoin de mariage). Boswell affirme qu’il existait de semblables "ordres d’unir deux hommes" chez les chrétiens slaves de l’an mil, qui auraient perduré en Europe jusqu'à l’époque moderne.
    La France du haut Moyen Age n’est pas en reste : selon le médiéviste Allan A. Tulchin, elle a aussi développé de singulières unions masculines, les "contrats d’affrèrement", par lesquels les "affrèrés" (frères) promettaient, devant témoins, de vivre ensemble pour partager "un pain, un vin, et une bourse".
    Evidemment, personne n’allait vérifier les conséquences concrètes de cette gentille cohabitation, mais une chose est certaine : elle ne défrisait aucun bon chrétien d’alors.








    DIVERS
     
    Tentative de règlement de comptes à Marseille: un blessé grave
     
     

    (AFP)



     
    Marseille — Un homme âgé d'une trentaine d'années a été grièvement blessé au cours d'une tentative de règlement de comptes dans la nuit de jeudi à vendredi dans les quartiers Nord de Marseille, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
    Vers 02h30, deux individus armés ont fait irruption dans un bar situé à proximité d'une cité sensible du quartier de Saint-Antoine (XVe arrondissement. Ils ont tiré à trois reprises, en pleine poitrine, sur un individu connu des services de police avant de prendre la fuite sans être inquiétés.
    La victime a été transportée par les marins-pompiers à l'hôpital Nord, où son pronostic vital est engagé, a-t-on précisé de même source.
    Plusieurs personnes étaient dans l'établissement au moment des faits, dont le gérant du bar et des jeunes femmes y travaillant. Les témoins ont déclaré que le bar était fermé à ce moment de la nuit et que le rideau était à moitié baissé.
    Ils n'ont pour l'instant fourni aucun renseignement précis sur un signalement des tireurs car ils n'auraient pratiquement rien vu de la scène.
    Les investigations ont été confiées par le parquet à la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille, déjà en charge de plusieurs règlements de compte sur fond de trafic de stupéfiants.
    Une dizaine d'homicides par arme à feu, selon un mode opératoire similaire, ont été perpétrés dans la ville et sa région depuis début 2013 après une année 2012 particulièrement sanglante (24 morts dans les Bouches-du-Rhône).






    Trois morts et 11 blessés dans un accident de la route en Corse
     
     

    (AFP)



     
    Ajaccio — Trois personnes ont été tuées et onze autres blessées, certaines grièvement, dans un accident de la circulation jeudi soir en Corse-du-Sud, ont indiqué les services de secours.
    L'homme et les deux femmes tués se trouvaient à bord de deux voitures de touristes circulant en bord de mer sur la route nationale n°198 près du hameau de Tarco dans la commune de Conca, un secteur très fréquenté en été, dans l'extrême-sud de l'île.
    Ces véhicules ont été percutés vers 21H00 par un troisième arrivant en sens inverse. Dans le choc onze autres personnes ont été blessées, certaines grièvement comme une fillette âgée d'une dizaine d'années.
    Aucune indication n'a été fournie en soirée sur les circonstances de cet accident, le plus meurtrier de l'année en Corse.
    Les blessés ont été hospitalisés à Porto-Vecchio et dans d'autres villes, ont indiqué les services de secours.
    L'enquête a été confiée à la gendarmerie.
     
     
     
     
     
     
    Paludisme: un vaccin expérimental très prometteur
     
     

    De Jean-Louis SANTINI (AFP)



     
    Washington — Des chercheurs américains ont annoncé jeudi des résultats très prometteurs et sans précédent de l'essai clinique d'un vaccin contre le paludisme, une maladie parasitaire qui fait 600.000 morts par an surtout des jeunes enfants en Afrique subsaharienne.
    Ce vaccin, fabriqué à partir d'un grand nombre de parasites affaiblis responsables du paludisme et transmis par la femelle du moustique Anophèle, a permis d'obtenir jusqu'à 100% de protection chez six des neuf adultes ayant reçu la plus forte dose. Pour cet essai de phase 1, 40 personnes de 20 à 44 ans ont participé.
    "Bien que nous soyons encore aux premiers stades du développement, nous pensons que ce vaccin permettra d'éliminer le paludisme", estime Stephen Hoffman, PDG de Sanaria, le laboratoire qui a développé ce vaccin avec des financements de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAD), le Naval Medical Center et d'autres organismes aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique.
    "Les scientifiques s'efforcent de produire un vaccin anti-paludéen depuis 30 ans et maintenant ces résultats montrent que nous avons un vaccin sûr, injectable et qui peut sauver des millions de vies", souligne-t-il.
    Tout en soulignant le niveau sans précédent de protection de ce vaccin, le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAD s'est toutefois montré prudent en raison du petit nombre de personnes concernées.
    "Le taux de protection est impressionnant mais le nombre de sujets est relativement faible", dit-il à l'AFP.
    "On doit aussi démontrer que cette immunisation est durable et qu'elle est efficace contre les multiples variantes du plasmodium", le parasite responsable du paludisme, ajoute-t-il.
    A cette fin, l'équipe de chercheurs dont l'étude est publiée dans la revue américaine Science, va bientôt entreprendre plusieurs petits essais cliniques en Afrique, en Allemagne et aux Etats-Unis. Ils testeront également différentes fréquences de vaccination avec l'objectif d'obtenir une protection de 100% avec moins de cinq doses du vaccin.
    Le Dr Fauci note en outre que la production à grande échelle de ce vaccin pourrait être coûteuse et problématique.
    Sanaria devra accélérer le processus d'extraction des parasites des glandes salivaires des moustiques qui aujourd'hui mobilise déjà 12 à 15 techniciens capables de disséquer environ 150 de ces insectes par heure.
    Sanaria travaille déjà avec l'école d?ingénierie de l'Université Harvard pour automatiser ce processus.
    Autre difficulté, le vaccin doit être conservé dans de l'azote liquide ce qui pourrait poser problème dans les pays en développement.
    Enfin, faire des injections à des nourrissons dont les veines sont difficiles à trouver pourrait compliquer une campagne de vaccination à grande échelle, selon des chercheurs.
    Le vaccin anti-paludéen le plus avancé aujourd'hui, appelé "RTS,S", a été développé par l'ONG PATH, le laboratoire pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et la fondation Gates.
    Il a fait l'objet d'un essai clinique de phase 3, dont les résultats ont été publiés en 2012, dernière étape avant un potentiel feu vert pour la commercialisation.
    Mais ce vaccin n'a permis de protéger que 31% des nourrissons et 56% des enfants un peu plus âgés.






    Un site de mails codés utilisé par Snowden se saborde

     


    Un service de mails codés, qui aurait été utilisé par Edward Snowden, a fermé ce jeudi. Son propriétaire, Ladar Levison, ne donne pas d'explications précises sur sur cette fermeture, mais il laisse entendre qu'il préfère arrêter son activité plutôt que de permettre aux autorités américaines d'avoir accès à ses clients. Un autre site de courriels codés a annoncé sa fermeture dans la foulée. 

    Lavabit a cessé de fonctionner, ainsi que Silent Circle. Ces deux sites sont des services de mails codés, et le premier aurait été utilisé par l'ex-informaticien de l'agence de Sécurité américaine (NSA), Edward Snowden. Le fondateur de Lavabit, Ladar Levison, précise qu'il ne peut pas parler des raisons qui l'ont poussé à prendre cette décision.
    "J'ai été contraint de prendre une décision difficile : devenir complice de crimes contre le peuple américain ou renoncer à près de 10 années de dur labeur en fermant Lavabit", explique son fondateur sur le site internet de la société. Ladar Levison ajoute qu'il a décidé de "suspendre" Lavabit mais qu'il n'a pas le droit de parler des événements des six dernières semaines qui ont motivé sa décision. Ce laps de temps correspond à la période où le nom d'Edward Snowden, réfugié en Russie, a été dévoilé comme la source des informations dans la presse sur le programme Prism de la NSA, dont l'objectif est de surveiller les télécommunications. 

    Sans précédent

    Selon des juristes, la déclaration de Ladar Levison suggère qu'il est soumi à une obligation de silence. Le gouvernement américain pourrait être à la recherche de versions codées des mails de Snowden. Et cette décision de fermer un site tout à fait légal plutôt que de se conformer à une demande de renseignement gouvernementale est rarissime aux Etats-Unis, voire sans précédent. 
    Dans la foulée de cette fermeture, un autre site, Silent Circle, s'est rebaptisé Silent Mail, et a également renoncé à fonctionner. "Nous avons décidé qu'il est mieux pour nous de fermer Silent Mail maintenant. Nous n'avons pas reçu d'assignation, de mandat ou quoi que ce soit de la part d'aucun gouvernement et c'est pourquoi nous agissons maintenant", explique son cofondateur Jon Callas.







    top 10 des inventions chinoises
    La Chine a eu longtemps une longueur d’avance sur le reste du Monde. La preuve dans ce Top 10!
    • Le cerf-volant
    Inventé au IVè siècle avant Jésus-Christ, le cerf-volant ne sert pas uniquement à faire plaisir aux petits enfants (ou aux grands). Non, il est plutôt mis au point à des fins militaires pour envoyer des messages secrets par dessus les lignes ennemies. Marco Polo nous raconte même dans ses écrits que certains cerf-volants sont capables de transporter un homme! Une technologie bien pratique pour prendre le dessus sur ses ennemis…
    • Le gouvernail
    Qu’on se le dise, les Chinois ont plus d’un millénaire d’avance sur nous sur ce coup. 1300 ans pour être exact! Car ils équipent leurs navires d’un gouvernail depuis un siècle avant Jésus-Christ… quand les Occidentaux ne découvrent ce dispositif bien pratique qu’au XIIè siècle!
    • La boussole
    400 ans avant Jésus-Christ. Les Chinois réalisent qu’une pierre aimantée, la magnétite, s’oriente toujours du même côté. Il faudra encore plusieurs siècles pour qu’ils pensent à s’en servir comme outil d’aide à la navigation. Mais saluons tout de même la performance! Un outil qui aurait été bien pratique à un certain Ulysse en tout cas
     
    Boussole antique de la dynastie Han
    Boussole antique de la dynastie Han
    • Le papier
    Si vous pensiez que le papier avait été inventé par les Égyptiens et leur papyrus, c’est râté! Les plus vieux spécimens de papier grossier ont été retrouvés en Chine environ 200 à 300 ans avant notre ère. La technique de fabrication est relativement simple: on réduit en bouillie des fibres de chanvre; la pâte ainsi obtenue est pressée à travers un tissu et donne une sorte d’eau. Reste plus qu’à étaler ce liquide le plus finement possible et à attendre que cela sèche. Les Chinois ont ensuite eu l’idée de tendre ces feuilles de papier sur un support vertical et d’inventer la calligraphie au pinceau. Ils sont quand même balèzes, ces chinois.
    • La roue à aubes
    C’est tout con, il suffisait d’y penser, mais les Chinois l’ont fait avant tout le monde… Dès le premier siècle de notre ère, on voit fleurir un peu partout ces immenses roues actionnées grâce à l’énergie hydraulique. Une énergie simple, efficace et pas chère servant tout autant à moudre le grain qu’à actionner les soufflets des forges!
    • Le harnais à collier
    Une invention qui n’a l’air de rien mais qui a permis d’optimiser grandement les rendements de l’agriculture. Plutôt que de placer un collier autour du cou du cheval ou du boeuf qui l’étrangle et l’empêche de forcer, on place un joug rembourré autour de son poitrail. Ils sont décidément pas cons, ces Chinois.
    • La poudre
    Pendant que les descendants de Clovis se battent à coups d’épée pour tenter de faire émerger ce qui ressemble de loin au Royaume de France, les Chinois, eux, en sont déjà à la poudre à canon. La classe.
    C’est un certain Sun Simiao (581 – 682) qui, au cours de ses recherches d’alchimiste, mélange fortuitement du sulfure, du charbon de bois et du salpêtre. Quand il approche cette poudre d’une source de chaleur, ça fait boum!
     
    Peinture du XIXe siècle représentant Sun Simiao
    Peinture du XIXè siècle représentant Sun Simiao assis sur un dragon
    • La brouette
    Encore une fois, c’est l’art militaire qui a grandement fait avancer la technologie. Les premiers modèles de brouettes apparaissent sur les champs de bataille chinois à partir du IIè siècle avant Jésus-Christ. Mises au point par un certain Zhuge Liang, elles étaient utilisées pour transporter les blessés ou le ravitaillement.
    • Le forage
    Plus de 2000 ans avant les Shadoks, les Chinois pompaient déjà! Certains textes anciens décrivent en effet les techniques de pompage de la nappe phréatique.
    • Le sismographe
    Non seulement l’invention est ingénieuse, mais en plus, elle est magnifique! En 132, l’astronome royal Zhanf Heng invente un récipient de bronze à l’intérieur duquel il suspend un poids. Ce poids est relié par un habile mécanisme à 8 têtes de dragons disposées tout autour du récipient. À la moindre secousse sismique, le poids balance, actionne le mécanisme et ouvre la gueule des dragons. La petit bille disposée dans leur bouche tombe alors dans la gueule d’un crapaud placé juste en dessous. Le bruit produit est le signal d’alerte: tous aux abris!
     
    Le premier sismographe, musée du Henan
    Le premier sismographe, musée du Henan, Zhengzhou (@Gilbert Rock, Le monde en images, CCDMD)
     
    On aurait aussi pu parler de la bière, des ombrelles, des allumettes,… Mais on va s’arrêter là pour aujourd’hui!

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