HUMOUR......ENCORE QUE......


Les Etats-Unis reconnaissent que la NSA a violé la loi


Savoir se conduire en société
POLITIQUE
Armes chimiques en Syrie: les experts de l’Onu sur place

Photo fournie par le réseau d'opposition syrienne Shaam News montrant un couple pleurant face aux cadavres de proches, tués lors d'une attaque qui pourrait être d'origine chimique, le 21 août 2013 près de Damas (Photo Ammar al-Arbini. AFP)
Libération
Les experts de l’ONU doivent commencer à enquêter lundi sur les lieux d’une attaque chimique présumée survenue mercredi près de Damas, après avoir obtenu un feu vert du régime jugé trop tardif par les pays occidentaux qui étudient une option militaire.
Après l’attaque meurtrière de mercredi près de la capitale, où l’opposition syrienne affirme malgré les nombreux démentis de Damas que le régime a utilisé des armes chimiques pour tuer des centaines de civils, l’ONU a confirmé que ses experts se rendraient lundi sur place, en donnant une «priorité absolue» à cette enquête.
«Chaque heure compte», a prévenu lundi le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon lors d’une visite à Séoul. «Nous ne pouvons pas nous permettre de délai supplémentaire».
«Nous ne pouvons pas laisser impuni ce qui apparait être un crime grave contre l’humanité», a ajouté le patron des Nations Unies.
D’intenses consultations à haut niveau ont eu lieu ces derniers jours entre les capitales occidentales pour préparer une «réponse sérieuse», alors que l’armée américaine assurait préparer ses options.
Et un responsable américain a affirmé à l’AFP que compte tenu du nombre présumé de morts, de leurs symptômes et des informations rassemblées par le renseignement américain, il restait «très peu de doutes» sur l’usage d’armes chimiques, longtemps considéré par Washington comme une «ligne rouge».
En outre, pour ce responsable, le feu vert de Damas arrive «trop tard pour être crédible, notamment parce que les preuves disponibles ont été largement altérées par les bombardements continus menés par le régime et d’autres actes délibérés ces cinq derniers jours».
«La plupart des preuves pourraient avoir été détruites», a insisté le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague.
Pour autant, la Maison Blanche a démenti des informations du quotidien britannique Telegraph affirmant que Washington et Londres s’apprêtaient à lancer une action militaire commune «dans les prochains jours».
«Le président (Obama) n’a pas décidé d’engager une action militaire», a assuré un responsable de la présidence américaine.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a pour sa part estimé que l’attaque chimique ne faisait plus «aucun doute» et le chef de l’Etat François Hollande a déclaré au président américain Barack Obama que «tout concordait pour désigner le régime de Damas», tandis que son Premier ministre Jean-Marc Ayrault a dénoncé un «crime contre l’humanité».
La Russie, puissante alliée de Damas, a appelé la communauté internationale et l’opposition syrienne à laisser les experts faire leur travail pour éviter une répétition de l'«aventure» en Irak.
«Nous appelons vigoureusement ceux qui, en essayant à l’avance d’imposer aux experts de l’ONU les résultats de leur enquête, évoquent la possibilité de mener une opération militaire en Syrie, à faire preuve de bon sens et à ne pas commettre d’erreur tragique», a déclaré le porte-parole de la diplomatie russe, Alexandre Loukachevitch.
Moscou a aussi accusé les Occidentaux d’ignorer «une multitude de faits montrant que cette action était une provocation de l’opposition radicale».
Aux Etats-Unis, M. Obama semblait en effet se rapprocher d’une possible action militaire limitée en Syrie. Il a mené samedi des consultations au plus haut niveau à la Maison Blanche et s’est entretenu en particulier avec son allié britannique, le Premier ministre David Cameron.
Dimanche, M. Cameron a appelé la chancelière allemande Angela Merkel. Les deux dirigeants sont convenus que cette attaque chimique «exigeait une réponse ferme de la part de la communauté internationale», a indiqué Downing Street.
Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a déclaré que les forces américaines étaient prêtes à agir contre le régime syrien si nécessaire. «Nous avons préparé toutes les options (si M. Obama) décidait de choisir l’une d’elles», a-t-il dit.
Mais l’Iran, allié du régime syrien et bête noire de Washington, a une nouvelle fois menacé les Etats-Unis de «dures conséquences» en cas d’intervention.
Médecins sans frontières a fait état samedi de 3.600 patients «présentant des symptômes neurotoxiques» arrivés en moins de 3h mercredi matin dans trois hôpitaux de la région de Damas, dont 355 décédés, sans pouvoir «confirmer scientifiquement la cause de ces symptômes».
Se basant sur des rapports médicaux, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a comptabilisé plus de 300 morts par gaz toxique, dont des dizaines de rebelles.
Ralf Trapp, consultant indépendant qui fut de 1998 à 2006 expert à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), avait déclaré jeudi à l’AFP que les enquêteurs devaient au plus vite «parler aux témoins, aux victimes, procéder à des examens médicaux, prélever des échantillons».
Selon lui, les agents neurotoxiques sont détectables seulement quelques jours dans les urines mais ils restent «plusieurs semaines» dans le sang. «Il n’est absolument pas trop tard! Les inspecteurs de l’ONU (...) ont de bonnes chances» de découvrir ce qui s’est passé.
A Rome, le pape François a appelé dimanche à faire «cesser le bruit des armes» en Syrie, où le conflit a fait selon l’ONU plus de 100.000 morts en près de deux ans et demi.
Sur le terrain, le gouverneur de la province de Hama (centre) a été assassiné dimanche dans un attentat à la voiture piégée, ont annoncé les médias officiels en imputant l’attaque aux rebelles.
Il avait été nommé en juillet 2012 pour reprendre en main la zone après des manifestations massives contre le régime dans la ville de Hama, théâtre en 1982 d’une terrible répression contre les Frères musulmans.
Armes chimiques en Syrie : des accusations «insensées» selon Assad

Bachar al-Assad à Moscou en décembre 2006 (Photo AFP)
Le président de la Syrie a affirmé qu'une opération militaire serait un «échec» pour les puissances occidentales, alors que les experts de l'ONU viennent d'être autorisés par le régime à enquêter sur l'usage d'armes chimiques.
Libération
Le président syrien Bachar al-Assad a qualifié d'«insensées» les accusations occidentales sur l’attaque chimique perpétrée par son régime et a prévenu les Etats-Unis que leur projets d’intervention militaire en Syrie étaient voués à l'«échec» dans une interview au quotidien russe Izvestia. «Les déclarations faites par des hommes politiques aux Etats-Unis et en Occident sont une insulte au bon sens», a-t-il déclaré. «Les Etats-Unis essuieront un échec comme lors de toutes les guerres précédentes qu’ils ont lancées à commencer par le Vietnam» s’ils décident de mener une opération militaire en Syrie, a-t-il ajouté.
De son côté, la Russie a mis en garde les Etats-Unis de conséquences «gravissimes» en cas d’opération militaire.
Les experts de l'ONU autorisés à enquêter
Les experts de l’ONU doivent commencer à enquêter lundi sur les lieux d’une attaque chimique présumée survenue mercredi près de Damas, après avoir obtenu un feu vert du régime jugé trop tardif par les pays occidentaux qui étudient une option militaire.
Après l’attaque meurtrière de mercredi près de la capitale, où l’opposition syrienne affirme malgré les nombreux démentis de Damas que le régime a utilisé des armes chimiques pour tuer des centaines de civils, l’ONU a confirmé que ses experts se rendraient lundi sur place, en donnant une «priorité absolue» à cette enquête. «Chaque heure compte», a prévenu lundi le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon lors d’une visite à Séoul. «Nous ne pouvons pas nous permettre de délai supplémentaire.»
«Nous ne pouvons pas laisser impuni ce qui apparait être un crime grave contre l’humanité», a ajouté le patron des Nations Unies.
D’intenses consultations à haut niveau ont eu lieu ces derniers jours entre les capitales occidentales pour préparer une «réponse sérieuse», alors que l’armée américaine assurait préparer ses options.
«Peu de doute sur l'usage d'armes chimiques»
Un responsable américain a affirmé que compte tenu du nombre présumé de morts, de leurs symptômes et des informations rassemblées par le renseignement américain, il restait «très peu de doutes» sur l’usage d’armes chimiques, longtemps considéré par Washington comme une «ligne rouge.»
En outre, pour ce responsable, le feu vert de Damas arrive «trop tard pour être crédible, notamment parce que les preuves disponibles ont été largement altérées par les bombardements continus menés par le régime et d’autres actes délibérés ces cinq derniers jours.»
«La plupart des preuves pourraient avoir été détruites», a insisté le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague.
Pour autant, la Maison Blanche a démenti des informations du quotidien britannique Telegraph affirmant que Washington et Londres s’apprêtaient à lancer une action militaire commune «dans les prochains jours.»
Pas d'intervention militaire en prévision
«Le président (Obama) n’a pas décidé d’engager une action militaire», a assuré un responsable de la présidence américaine.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a pour sa part estimé que l’attaque chimique ne faisait plus «aucun doute» et le chef de l’Etat François Hollande a déclaré au président américain Barack Obama que «tout concordait pour désigner le régime de Damas», tandis que son Premier ministre Jean-Marc Ayrault a dénoncé un «crime contre l’humanité.»
La Russie, puissante alliée de Damas, a appelé la communauté internationale et l’opposition syrienne à laisser les experts faire leur travail pour éviter une répétition de l'«aventure» en Irak. «Nous appelons vigoureusement ceux qui, en essayant à l’avance d’imposer aux experts de l’ONU les résultats de leur enquête, évoquent la possibilité de mener une opération militaire en Syrie, à faire preuve de bon sens et à ne pas commettre d’erreur tragique», a déclaré le porte-parole de la diplomatie russe, Alexandre Loukachevitch.
Moscou a aussi accusé les Occidentaux d’ignorer «une multitude de faits montrant que cette action était une provocation de l’opposition radicale.»
Aux Etats-Unis, Obama semblait en effet se rapprocher d’une possible action militaire limitée en Syrie. Il a mené samedi des consultations au plus haut niveau à la Maison Blanche et s’est entretenu en particulier avec son allié britannique, le Premier ministre David Cameron.
Dimanche, Cameron a appelé la chancelière allemande Angela Merkel. Les deux dirigeants sont convenus que cette attaque chimique «exigeait une réponse ferme de la part de la communauté internationale», a indiqué Downing Street.
Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a déclaré que les forces américaines étaient prêtes à agir contre le régime syrien si nécessaire. «Nous avons préparé toutes les options (si Obama) décidait de choisir l’une d’elles», a-t-il dit. Mais l’Iran, allié du régime syrien et bête noire de Washington, a une nouvelle fois menacé les Etats-Unis de «dures conséquences» en cas d’intervention.
Des «symptômes neurotoxiques» à confirmer
Médecins sans frontières a fait état samedi de 3 600 patients «présentant des symptômes neurotoxiques» arrivés en moins de 3h mercredi matin dans trois hôpitaux de la région de Damas, dont 355 décédés, sans pouvoir «confirmer scientifiquement la cause de ces symptômes.» Se basant sur des rapports médicaux, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a comptabilisé plus de 300 morts par gaz toxique, dont des dizaines de rebelles.
Ralf Trapp, consultant indépendant qui fut de 1998 à 2006 expert à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), avait déclaré jeudi que les enquêteurs devaient au plus vite «parler aux témoins, aux victimes, procéder à des examens médicaux, prélever des échantillons.»
Selon lui, les agents neurotoxiques sont détectables seulement quelques jours dans les urines mais ils restent «plusieurs semaines» dans le sang. «Il n’est absolument pas trop tard! Les inspecteurs de l’ONU (...) ont de bonnes chances» de découvrir ce qui s’est passé.
A Rome, le pape François a appelé dimanche à faire «cesser le bruit des armes» en Syrie, où le conflit a fait selon l’ONU plus de 100 000 morts en près de deux ans et demi.
Sur le terrain, le gouverneur de la province de Hama (centre) a été assassiné dimanche dans un attentat à la voiture piégée, ont annoncé les médias officiels en imputant l’attaque aux rebelles. Il avait été nommé en juillet 2012 pour reprendre en main la zone après des manifestations massives contre le régime dans la ville de Hama, théâtre en 1982 d’une terrible répression contre les Frères musulmans.
Syrie : Al-Nosra revendique l'assassinat du gouverneur de Hama

Un combattant djihadiste du Front Al-Nosra, le 29 mars 2013. (Photo Guillaume Briquet. AFP)
Affilié à Al-Qaeda, le groupe opposé au régime syrien avait promis de se venger après l'attaque chimique présumée menée par les troupes d'Assad.
Libération
Le Front Al-Nosra a revendiqué l’assassinat dimanche du gouverneur de Hama (centre), affirmant se venger de l’attaque chimique présumée menée par l’armée près de Damas. «Dans le cadre de l’opération "oeil pour oeil", le gouverneur de Hama et certains de ses gardes ont été tués par les lions du Front Al-Nosra à Hama par une voiture piégée. Que Dieu soit loué», affirme le groupe jihadiste sur son compte Twitter.
Dans un message audio diffusé dimanche, le chef d’Al-Nosra, Mohammad al-Jolani, avait promis de se venger après l’attaque chimique présumée menée par les troupes du président Bachar al-Assad près de Damas selon l’opposition, qui soutient que des centaines de personnes y ont péri. Il avait précisé que les attaques de son groupe commenceraient dès dimanche. Quelques heures plus tard, les médias officiels annonçaient l’assassinat d’Anas Abdel Razzaq al-Naëm, gouverneur de Hama, dans un attentat à la voiture piégée dans un quartier de la ville. Le chef d’Al-Nosra avait en particulier promis d’attaquer en guise de représailles les villages alaouites, branche du chiisme à laquelle appartient le président Assad.
Lundi, le groupe a également revendiqué l’assassinat d’un dignitaire alaouite dans la ville côtière de Lattaquié (ouest), bastion du régime. «Dans le cadre de l’opération "oeil pour oeil" lancée par le cheikh Mohammad al-Jolani, les jihadistes d’Al-Nosra ont liquidé Badr Wahib Ghazal, chef de la communauté alaouite dans la ville de Lattaquié», indique le texte tweeté par le groupe. La page du texte montre également une photo présumée du dignitaire «sous interrogatoire» et une autre avec la tête décapitée.
Inconnu avant la révolte en Syrie, le groupe sunnite extrémiste Al-Nosra s’est rallié aux rebelles voulant renverser le régime syrien et a revendiqué de nombreux attentats suicide et à la voiture piégée à travers le pays.

NEW YORK (New York) - Les experts chargés par l'ONU d'enquêter sur l'éventuel usage d'armes chimiques en Syrie ont été lundi la cible de tireurs embusqués non identifiés, les forçant à suspendre leur mission près de Damas, a annoncé un porte-parole des Nations unies.
Le premier véhicule de l'équipe d'enquête sur les armes chimiques a été délibérément touché à plusieurs reprises par des tirs de snipers non identifiés, a déclaré Martin Nesirky dans un communiqué. Il n'a fait état d'aucun blessé.
La Turquie prête à rejoindre une coalition contre la Syrie, même sans consensus à l'ONU
AFP
La Turquie est prête à rejoindre une coalition internationale dirigée contre la Syrie en réaction à l'attaque chimique du 21 août, même en l'absence de consensus à l'ONU, a affirmé lundi son ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.
"Si une coalition est formée contre la Syrie lors de ce processus, la Turquie en fera partie", a déclaré M. Davutoglu dans un entretien accordé au quotidien Milliyet paru lundi.
SYRIE. Londres envisage d'agir sans l'appui unanime de l'ONU
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France semblent de plus en plus décidés à répondre à l'attaque chimique présumée.

William Hague, le 21 août 2013 à Bruxelles. (Virginia Mayo/AP/SIPA)
Le chef de la diplomatie britannique William Hague a estimé lundi 26 août qu'il était "possible" de répondre à l'usage d'armes chimiques en Syrie "sans unité complète au Conseil de sécurité de l'ONU", tout en refusant de "détailler les options militaires" envisagées.
"Est-il possible de répondre à l'usage d'armes chimiques sans unité complète au Conseil de sécurité de l'ONU ? Je dirais que oui", a déclaré William Hague, dans une interview à la BBC, alors que la Russie et la Chine bloquent toute condamnation du régime syrien.
"La diplomatie a échoué"
Redisant sa conviction que le régime de Bachar al-Assad avait utilisé des armes chimiques lors de l'attaque du 21 août près de Damas, le ministre des Affaires étrangères a estimé qu'il était possible d'agir pour des motifs "humanitaires".
"Nous avons essayé les autres méthodes, les méthodes diplomatiques, et nous continuerons à les employer, mais elles ont jusqu'ici échoué", a-t-il encore déclaré.
"Nous, les Etats-Unis et d'autres pays comme la France, sommes très clairs sur le fait que nous ne pouvons pas permettre au 21e siècle que des armes chimiques soient utilisées en toute impunité mais je ne peux pas détailler les options militaires pour le moment", a-t-il dit.
Interrogé sur la possibilité de frappes militaires cette semaine, le ministre s'est refusé à "spéculer là-dessus publiquement".
Il a répété que les enquêteurs de l'ONU qui pourront procéder à partir de ce lundi en Syrie à des vérifications sur l'emploi d'armes chimiques arrivaient "très tard".
Fabius veut "agir avec détermination et sang-froid"
Plus tôt, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait affirmé qu'une réaction occidentale "va être arbitrée dans les jours qui viennent", tout en précisant qu'une décision éventuelle n'est "pas encore prise".
Interrogé sur la radio Europe 1 sur une possible "réaction de force", Laurent Fabius a indiqué qu'il faut "proportionner les réactions, mesurer, agir à la fois avec détermination et avec sang-froid et c'est cela qui va être arbitré au cours des jours qui viennent."
"Le président de la République a dit que c'était un acte inqualifiable. Moi-même j'ai dit qu'il fallait une réponse forte. A partir de cela, nous allons déterminer ce qu'il faut faire. Les options sont ouvertes. La seule option que je n'envisage pas, c'est de ne rien faire", a poursuivi le ministre français des Affaires étrangères, rappelant que la France parlait "avec les uns et les autres", et citant les Etats-Unis et le Canada.
"Il faut faire très attention"
"Il y a un massacre chimique qui est établi, il y a la responsabilité de Bachar al-Assad, il faut une réaction, nous en sommes là. (...) Il y a un devoir de réaction", a affirmé le ministre.
Laurent Fabius a souligné que les enquêteurs de l'ONU qui pourront procéder à partir de ce lundi à des vérifications sur l'emploi d'armes chimiques, travailleront "dans des conditions très limitées". "Le problème est que leur présence est tardive puisque l'attaque a eu lieu il y a cinq jours maintenant et qu'entre temps, il y a eu des bombardements et que du coup, toute une série de signes peuvent disparaître", a-t-il dit.
Et puis, a-t-il ajouté, "il faut bien comprendre qu'eux n'ont pas la mission de voir qui est à l'origine de cette attaque. Donc c'est cela qui est préoccupant".
Interrogé sur la possibilité de contourner le Conseil de sécurité de l'ONU où la Russie et la Chine bloquent toute condamnation du régime syrien, le ministre a répondu : "Dans certaines circonstances, mais il faut faire très attention bien sûr parce que la légalité internationale, ça existe".
Il a rappelé que la France souhaitait une modification de la taille du Conseil de sécurité en y faisant entrer d'autres pays représentatifs, pour modifier un équilibre datant de 1945.
En outre, la Turquie est prête à rejoindre une coalition internationale dirigée contre la Syrie, même en l'absence de consensus à l'ONU, a affirmé lundi son ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu. "Si une coalition est formée contre la Syrie lors de ce processus, la Turquie en fera partie", a déclaré Ahmet Davutoglu dans un entretien accordé au quotidien "Milliyet" paru lundi. "Quelque 36 ou 37 pays discutent déjà de ces options", a insisté le chef de la diplomatie turque.
Des accusations "insensées" selon Assad
Le président syrien Bachar al-Assad a quant à lui qualifié ce lundi d'"insensées" les accusations occidentales sur l'attaque chimique perpétrée par son régime et a prévenu les Etats-Unis que leur projets d'intervention militaire en Syrie étaient voués à l'"échec" dans une interview au quotidien russe "Izvestia".
"Les déclarations faites par des hommes politiques aux Etats-Unis et en Occident sont une insulte au bon sens", a-t-il déclaré. "Les Etats-Unis essuieront un échec comme lors de toutes les guerres précédentes qu'ils ont lancées à commencer par le Vietnam" s'ils décident de mener une opération militaire en Syrie, a-t-il ajouté.
De son côté, la Russie a mis en garde les Etats-Unis contre les conséquences "extrêmement graves" d'une possible intervention militaire en Syrie au cours d'un entretien téléphonique entre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son homologue américain John Kerry.
"Sergueï Lavrov a attiré l'attention de son interlocuteur sur les conséquences extrêmement graves d'une possible intervention militaire pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord où des pays comme l'Irak ou la Libye sont toujours déstabilisés", lit-on dans un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères publié ce lundi.
Les experts de l'ONU enquêtent
Les experts de l'ONU doivent commencer à enquêter ce lundi sur les lieux de l'attaque chimique présumée survenue mercredi près de Damas, après avoir obtenu un feu vert du régime jugé trop tardif par les pays occidentaux.
Après l'attaque meurtrière de mercredi près de la capitale, où l'opposition syrienne affirme malgré les nombreux démentis de Damas que le régime a utilisé des armes chimiques pour tuer des centaines de civils, l'ONU a confirmé que ses experts se rendraient lundi sur place, en donnant une "priorité absolue" à cette enquête.
"Chaque heure compte", a prévenu lundi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors d'une visite à Séoul. "Nous ne pouvons pas nous permettre de délai supplémentaire". "Nous ne pouvons pas laisser impuni ce qui apparaît être un crime grave contre l'humanité", a ajouté le patron des Nations unies.
"La plupart des preuves pourraient avoir été détruites"
D'intenses consultations à haut niveau ont eu lieu ces derniers jours entre les capitales occidentales pour préparer une "réponse sérieuse", alors que l'armée américaine assurait préparer ses options.
Et un responsable américain a affirmé que compte tenu du nombre présumé de morts, de leurs symptômes et des informations rassemblées par le renseignement américain, il restait "très peu de doutes" sur l'usage d'armes chimiques, longtemps considéré par Washington comme une "ligne rouge".
En outre, pour ce responsable, le feu vert de Damas arrive "trop tard pour être crédible, notamment parce que les preuves disponibles ont été largement altérées par les bombardements continus menés par le régime et d'autres actes délibérés ces cinq derniers jours". "La plupart des preuves pourraient avoir été détruites", a insisté le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague.
Pour autant, la Maison Blanche a démenti des informations du quotidien britannique "Telegraph" affirmant que Washington et Londres s'apprêtaient à lancer une action militaire commune "dans les prochains jours". "Le président [Obama] n'a pas décidé d'engager une action militaire", a assuré un responsable de la présidence américaine.
La flotte américaine renforcée au large de la Syrie
Barack Obama semble toutefois se rapprocher d'une possible action militaire limitée en Syrie. Il a mené samedi des consultations au plus haut niveau à la Maison Blanche et s'est entretenu en particulier avec son allié britannique, le Premier ministre David Cameron.
Dans la nuit de vendredi à samedi, les Etats-Unis ont annoncé le déploiement de moyens militaires dans la région permettant de fournir des scénarios au président américain.
Selon un responsable de la défense à Washington, ces moyens comprennent notamment l'envoi en Méditerranée d'un quatrième destroyer équipé de missiles de croisière.
Syrie: les rebelles coupent l'approvisionnement de l'armée vers Alep
BEYROUTH - Les rebelles syriens ont coupé lundi la seule route d'approvisionnement de l'armée vers la province septentrionale d'Alep, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
A l'issue de violents combats depuis hier (dimanche) soir, les rebelles se sont emparés de la localité stratégique de Khanasser (...) située sur la seule route liant Alep au centre de la Syrie, coupant ainsi les renforts militaires et alimentaires de l'armée vers cette province, a indiqué l'ONG.
Syrie : les enquêteurs de l'ONU visés par des tireurs embusqués
NEW YORK (New York) - Les experts chargés par l'ONU d'enquêter sur l'éventuel usage d'armes chimiques en Syrie ont été lundi la cible de tireurs embusqués non identifiés, les forçant à suspendre leur mission près de Damas, a annoncé un porte-parole des Nations unies.
Le premier véhicule de l'équipe d'enquête sur les armes chimiques a été délibérément touché à plusieurs reprises par des tirs de snipers non identifiés, a déclaré Martin Nesirky dans un communiqué. Il n'a fait état d'aucun blessé.
Trois Palestiniens tués dans les heurts avec des soldats israéliens près de Jérusalem
Des affrontements sont survenus dans le camp de Qaldandiya, entre les habitants et une unité des gardes frontières.
Libération
Des soldats israéliens ont tué trois Palestiniens et blessé une vingtaine d’autres lundi durant des heurts dans le camp palestinien de Qalandiya, près de Jérusalem.
Selon la police israélienne, les heurts ont eu lieu après l’arrivée dans le camp d’une unité de gardes frontières israéliens venue arrêter un Palestinien. Trois Palestiniens ont été tués, selon les sources palestiniennes qui affirment que la vingtaine de blessés ont été touchés par des balles réelles.
Une porte-parole de la police israélienne a indiqué que les gardes frontières avaient utilisé des «moyens anti-émeutes» pour disperser quelque 1 500 Palestiniens qui leur jetaient des pierres, mais elle n’a pas évoqué de morts dans l’immédiat, ni confirmé l’utilisation de balles réelles. «Tôt ce matin, une unité des gardes frontières a mené une opération dans la camp de Qalandiya pour arrêter un terroriste» et aussitôt après son arrestation, quelque 1 500 habitants du camp s’en sont pris aux soldats en leur jetant des pierres et des cocktails molotov et l’armée a riposté par des moyens anti-émeutes, a affirmé cette porte-parole Louba Samri.
Il y a eu des blessés transportés dans des hôpitaux palestiniens «mais nous ne pouvons dire s’il y a eu des morts dans l’autre camp», a-t-elle ajouté. Trois gardes frontières ont été légèrement blessés par les jets de pierres, a indiqué la porte-parole.
Le porte-parole de la présidence palestinienne a accusé Israël de vouloir «détruire le processus de paix.»
«Les massacres quotidiens, la poursuite de la politique de colonisation sont des messages d’Israël qui veut détruire le processus de paix», a dit Nabil Abou Roudeina. «La politique israélienne va tout détruire et nous appelons les Etats-Unis à agir pour éviter que la paix soit anéantie», a-t-il ajouté. «Nous dénonçons vivement le massacre ce matin dans le camp de Qalandiya», a-t-il ajouté.
Israéliens et les Palestiniens ont repris les négociations de paix directes après d’intenses efforts du secrétaire d’État américain John Kerry, qui avait réuni les deux parties pour une première rencontre à Washington le 30 juillet. Ils se sont ensuite revus à deux reprises dans le courant du mois d’août à Jérusalem. Un nouveau round est prévu à Jéricho lundi, selon les Palestiniens, une information non confirmée par Israël.
Peu avant ce retour à la table des négociations, le gouvernement israélien avait annoncé la construction de plus de 2.000 logements dans les colonies de Cisjordanie et à Jérusalem-est, provoquait l’ire des Palestiniens et de nombreux acteurs internationaux.
Selon la police israélienne, les heurts ont eu lieu après l’arrivée dans le camp d’une unité de gardes frontières israéliens venue arrêter un Palestinien. Trois Palestiniens ont été tués, selon les sources palestiniennes qui affirment que la vingtaine de blessés ont été touchés par des balles réelles.
Une porte-parole de la police israélienne a indiqué que les gardes frontières avaient utilisé des «moyens anti-émeutes» pour disperser quelque 1 500 Palestiniens qui leur jetaient des pierres, mais elle n’a pas évoqué de morts dans l’immédiat, ni confirmé l’utilisation de balles réelles. «Tôt ce matin, une unité des gardes frontières a mené une opération dans la camp de Qalandiya pour arrêter un terroriste» et aussitôt après son arrestation, quelque 1 500 habitants du camp s’en sont pris aux soldats en leur jetant des pierres et des cocktails molotov et l’armée a riposté par des moyens anti-émeutes, a affirmé cette porte-parole Louba Samri.
Il y a eu des blessés transportés dans des hôpitaux palestiniens «mais nous ne pouvons dire s’il y a eu des morts dans l’autre camp», a-t-elle ajouté. Trois gardes frontières ont été légèrement blessés par les jets de pierres, a indiqué la porte-parole.
Le porte-parole de la présidence palestinienne a accusé Israël de vouloir «détruire le processus de paix.»
«Les massacres quotidiens, la poursuite de la politique de colonisation sont des messages d’Israël qui veut détruire le processus de paix», a dit Nabil Abou Roudeina. «La politique israélienne va tout détruire et nous appelons les Etats-Unis à agir pour éviter que la paix soit anéantie», a-t-il ajouté. «Nous dénonçons vivement le massacre ce matin dans le camp de Qalandiya», a-t-il ajouté.
Israéliens et les Palestiniens ont repris les négociations de paix directes après d’intenses efforts du secrétaire d’État américain John Kerry, qui avait réuni les deux parties pour une première rencontre à Washington le 30 juillet. Ils se sont ensuite revus à deux reprises dans le courant du mois d’août à Jérusalem. Un nouveau round est prévu à Jéricho lundi, selon les Palestiniens, une information non confirmée par Israël.
Peu avant ce retour à la table des négociations, le gouvernement israélien avait annoncé la construction de plus de 2.000 logements dans les colonies de Cisjordanie et à Jérusalem-est, provoquait l’ire des Palestiniens et de nombreux acteurs internationaux.
Une charte de la laïcité dans les écoles
Par Lefigaro.fr avec AFP

"La charte rappellera les principes. Elle sera affichée dans tous les établissements fin septembre", explique le ministre qui l'avait annoncée fin 2012 et a instauré à compter de 2015 l'enseignement d'une heure de "morale laïque" pour les écoliers et collégiens. "Chacun est libre de ses opinions. Mais pas de contester un enseignement ou de manquer un cours" au nom notamment de préceptes religieux, poursuit-il. La France compte plus de 55.000 établissements publics où sont scolarisés quelque 10 millions d'élèves.
Vincent Peillon demande toutefois que "la question de la laïcité ne (tourne pas) à l'obsession de l'islam. La très grande majorité de nos compatriotes musulmans est convaincue des bienfaits de la laïcité." Le texte de la charte devrait être connu vers la mi-septembre.
La rentrée début septembre sera la première entièrement préparée par la gauche depuis son arrivée aux affaires. Vincent Peillon défend l'action du gouvernement, notamment la création de 6.700 postes, "le retour de la formation des enseignants avec la création des Écoles supérieures du professorat et de l'éducation", objet d'un déplacement à Toulouse demain.
Selon le ministre, malgré des difficultés dans des matières comme les mathématiques ou l'anglais, "les derniers concours ont montré un regain d'intérêt significatif pour le métier d'enseignant", avec "39% de recrutements en plus en un an". Autre point au crédit de son administration, selon lui, la mise en oeuvre de "moyens inédits en faveur de l'accueil des petits en maternelle et pour l'école élémentaire, où nous permettons la présence de deux professeurs dans une classe".
Autre succès, selon lui, la lutte contre le décrochage scolaire: "A ce jour, nous avons déjà rattrapé 13.000 jeunes de nouveau accueillis en formation, avec un objectif d'atteindre 20.000 en décembre. Notre ambition de diviser par deux le nombre de décrocheurs d'ici la fin du quinquennat est bien engagée". Chaque année, quelque 140.000 jeunes sortent sans diplôme du système éducatif.
Mais des défis demeurent, selon lui: actuellement, "25% des élèves entrent au collège sans maîtriser les apprentissages fondamentaux" en France, "pays de l'OCDE qui accorde le moins de moyens à l'école primaire." "Les 60.000 créations de postes" durant le quinquennat "doivent nous permettre de réduire le nombre d'élèves par classe et de mieux assurer les remplacements, qui sont devenus un véritable problème", reconnaît Vincent Peillon.
Une pétition va être lancée contre Taubira
Par lefigaro.fr
Après la sortie du ministère de l'Intérieur Manuel Valls sur l'efficacité de la police municipale de Marseille, Christian Estrosi a réclamé que les forces municipales aient les mêmes prérogatives que leurs confrères nationaux et puissent par exemple procédé à des fouilles de coffre ou les contrôles d'identité.
Interrogé sur l'intervention hier soir du premier ministre, l'élu niçois l'a accusé de « s'être montré à la télévision sans avoir rien de neuf à annoncer ». « La gauche ne réforme pas les retraites mais les remet à l'équilibre en apportant une hausse de prélèvements pour tout le monde », a-t-il protesté.
Sur la question du droit d'inventaire à l'UMP, Christian Estrosi qui est très proche de l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, a de nouveau manifesté son opposition, enjoignant ses amis de l'UMP de « regarder vers l'avenir plutôt qu'un passé où Nicolas Sarkozy a parfaitement tenue la barre ».
Le Front de gauche et ses divisions "estivales"
Le Monde.fr
Ce n'était pas la rentrée la plus réussie du Front de gauche. A l'heure où le rassemblement de la gauche radicale aurait dû sonner la mobilisation contre la réforme des retraites, Parti de gauche et Parti communiste ont affiché ouvertement leurs divisions lors de leurs "estivales" à Saint-Martin-d'Hères (Isère), samedi 24 et dimanche 25 août.

"Invectives", "tireur dans le dos", "propos inutilement blessants", c'est peu dire que les relations entre Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et Jean-Luc Mélenchon, coprésident du PG, ont été fraîches pendant le week-end. Les deux hommes ne se sont pas vus en tête-à-tête et à peine se sont-ils serré la main. La table ronde qui devait les réunir dimanche a laissé place à un meeting où ils se sont succédé à la tribune.
"COMBATS MUNICIPAUX"
Inévitablement, l'objet de la discorde – la stratégie pour les municipales – a traversé leurs discours respectifs. M. Laurent a ainsi convoqué ces "combats municipaux" – "le droit aux vacances" ou encore "des politiques de logement innovantes" – pour justifier d'éventuelles alliances avec le PS dès le premier tour, seule solution pour espérer sauver nombre de ses élus. "Cette bataille, nous sommes obligés de la mener avec des modes de scrutin que nous n'avons pas choisis – une élection à deux tours – qui fait que l'enjeu de deuxième tour sera l'élection d'une majorité de gauche ou l'élection d'une majorité de droite, voire d'extrême droite", a-t-il expliqué.
Ses arguments n'ont pas convaincu M. Mélenchon qui a répliqué, cinglant, qu'"il n'y a pas une seule ville de plus de 10 000 habitants dans laquelle les membres du Parti de gauche feront autre chose qu'une liste autonome au premier tour". Une stratégie d'autant plus aisée à défendre que le PG a peu de sortants.
Pendant ces deux jours, le parti de M. Mélenchon n'a cessé de renvoyer le PCF à ses contradictions, l'appelant à mettre son discours en adéquation avec ses actes. "Je ne vois pas comment les communistes pourront se mobiliser contre la réforme des retraites et se retrouver sur les mêmes listes que ceux qui acceptent ces politiques d'austérité", note Danielle Simonnet, candidate du PG à Paris.
Le bras droit de M. Mélenchon, François Delapierre, cite lui l'exemple d'Evry (Essonne), dont Manuel Valls fut maire de 2001 à 2012 et où les communistes pourraient être tentés de repartir avec le PS. "Comment expliquer qu'on a des divergences majeures avec Manuel Valls mais qu'on veut aller avec son équipe ?, souligne M. Delapierre. Ça donne le sentiment d'une grande incohérence."
Cette question est d'autant plus fondamentale pour le PG que les européennes, que M. Mélenchon considère comme l'élection majeure de 2014, se tiendront dans la foulée des municipales et que la dynamique – positive ou négative – des premières ne manquera pas de rejaillir sur les secondes.
TRANCHER SUR LES STRATÉGIES LOCALES À L'AUTOMNE
Les militants communistes doivent trancher sur leurs stratégies locales à l'automne, mais le parti de M. Mélenchon appelle son partenaire à clarifier le plus rapidement possible sa position. "Il faut savoir sur quoi se mettre d'accord", souligne Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche. Depuis des mois, le PG met la pression sur le PCF et sur ses militants pour tenter de faire progresser l'idée de l'autonomie.
"Au sein du PCF, il y a des discussions", affirme M. Delapierre, qui juge que la position de M. Laurent est "étroite et boutiquière" et que "beaucoup de communistes ne la partagent pas". "Les communistes me font confiance, ça ne devrait pas mal se passer", a répondu samedi M. Laurent, lors d'une rencontre avec la presse.
Ce dernier était cependant bien seul pour défendre sa ligne. Contrairement à l'an dernier, rares étaient les dirigeants du PCF qui avaient fait le déplacement à Saint-Martin-d'Hères. Parmi eux, Marie-Pierre Vieu, présidente du groupe Front de gauche de la région Midi-Pyrénées. "Il est légitime et utile que les points de vue s'expriment dont celui des communistes. Que le débat ait lieu sans raccourci", plaide-t-elle. Le PCF se retrouve pour ses universités d'été le week-end prochain aux Karellis (Savoie), où le sujet sera inévitable.
ECONOMIE
Les cinq acteurs de la finance qui feront la rentrée
Pierre Moscovici présente sa réforme du PEA-PME. L’assuranvie-vie attend sa refonte, La Banque Postale et le conseil de supervision de la BCE leur nouveau patron.
L’année sera une fois de plus placée sous le signe du financement de l’économie. La rentrée n’y fait pas exception, avec un premier acte fort : c’est aujourd’hui en Bretagne que Pierre Moscovici va présenter dans le détail sa réforme du plan d’épargne en actions (PEA) afin de l’ouvrir davantage aux PME. Il s’agit là d’une nouvelle mesure cohérente avec les travaux entrepris ces derniers mois. Après une première phase davantage consacrée aux banques – avec l’adoption définitive de la loi de régulation bancaire début juillet –, les regards se portent désormais sur les assureurs. Déjà, le ministre a modifié le Code des assurances afin de permettre aux assureurs d’accorder des prêts aux entreprises plus facilement qu’elles ne le faisaient jusqu’alors.
Ces prochaines semaines, les grands travaux vont se poursuivre : il s’agira de voir comment Bercy compte traduire en actes les propositions de l’emblématique rapport Berger-Lefebvre sur l’épargne financière remis en avril dernier. Ce dernier proposait en particulier la création d’un nouveau compartiment « euro-croissance » qui ne serait garanti qu’à son terme et non à tout moment, comme dans le cas d’un fonds en euros classique. En son sein (et dans les UC), un compartiment obligatoire en direction des PME pourrait voir le jour.
Suspenses
Du côté des banques, la rentrée s’annonce plus calme même si quelques suspenses devraient l’animer. On attend notamment de savoir si Danièle Nouy, l’actuelle secrétaire générale de l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), sera l’heureuse élue au conseil de supervision des banques européennes, la nouvelle structure mise en place dans le cadre de l’Union bancaire. Réponse sans doute en novembre.
L’autre suspense va concerner la succession de Philippe Wahl à la tête de La Banque Postale, celui-ci ayant été désigné en interne pour succéder à Jean-Paul Bailly à la présidence du groupe. Pour être officielle, sa nomination doit cependant obtenir le feu vert des parlementaires...
Danièle Nouy à la tête de la supervision européenne ?
Une Française à la tête du futur conseil de supervision de la Banque centrale européenne ? L’information avait été lâchée par Jean-Claude Juncker en janvier dernier. Tous les regards avaient alors convergé vers Danièle Nouy, la secrétaire générale de l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP). Ce choix – qui n’a pas été démenti depuis et qui pourrait être officialisé courant novembre – permettrait d’ouvrir aux femmes les postes clefs des institutions européennes. Il répondrait aussi à une contrepartie exigée par Paris en échange de son soutien au Néerlandais Jeroen Dijsselbloem pour prendre la tête de l’Eurogroupe.
Agée de soixante-deux ans, Danièle Nouy est une professionnelle très respectée dont quasiment toute la carrière s’est déroulée sous l’égide de la Banque de France. Pour cette Bretonne d’origine, les sujets européens et internationaux ont toujours constitué son cheval de bataille. Elle a d’ailleurs passé sept ans en Suisse en tant que secrétaire général adjoint puis secrétaire général du Comité de Bâle, l’organe international des régulateurs mondiaux. Depuis 2007, elle dirige la Commission bancaire devenue ensuite ACP. Présider le conseil de supervision européen serait une belle consécration pour cette bosseuse très discrète mais aussi une petite revanche. Au début des années 1970, salariée d’une succursale d’une grande banque française à Bordeaux, les portes de l’inspection générale de l’établissement lui avaient été fermées. Les femmes y étaient alors interdites...
Jean-Laurent Bonnafé, à la FBF
C’est un homme tout en retenue, peu friand de mondanités, et dont la carrière s’est construite loin des réseaux d’influence, qui va à la rentrée défendre la cause de ses pairs banquiers auprès des pouvoirs publics et des autorités européennes. Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, prend à compter du 1septembre la présidence de la Fédération bancaire française (FBF). Il devra forcer un peu sa nature : lui qui ne prononce pas un mot de plus que nécessaire va devoir monter au créneau pour affirmer que oui, les banques françaises financent l’économie et font des efforts pour renforcer leurs structures financières. Et qu’en pénalisant les banques, les excès de réglementation pèsent aussi sur la croissance.
Rien d’insurmontable toutefois pour ce patron qui, dans son parcours vers les sommets, n’a jamais connu l’échec. Polytechnicien, ingénieur des Mines, polyglotte, il a « fait » un peu de cabinet au ministère du Commerce extérieur avant de rejoindre – pour ne plus la quitter – BNP Paribas, la banque qui a réussi ses fusions et traversé les crises financières sans trop de dommages. Jean-Laurent Bonnafé y a progressé rapidement, de la direction des grandes entreprises à celle de la banque de détail, avec trois accélérateurs de carrière : sa participation à l’opération de rapprochements avec Paribas, le pilotage de l’intégration de la banque italienne BNL, puis de la belge Fortis.
Le patron de BNP Paribas, qui ne se livre à la critique qu’avec modération, a la particularité de parler doucement. Haussera-t-il le ton en devenant pour une année le porte-parole des banques ?
Bernard Spitz vigilant sur l’assurance-vie
C’est « le » dossier de la rentrée pour la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) et son président, Bernard Spitz : après la remise du rapport Berger-Lefebvre sur l’épargne financière en avril dernier, une réforme de l’assurance-vie se profile. Une des propositions phares du rapport était la création d’un compartiment dit « euro-croissance » investi en actions et en obligations, ayant pour particularité de ne bénéficier d’une garantie du capital qu’à son terme, ce qui permet aux assureurs de placer les actifs de façon plus dynamique. « Pour que cette réforme fonctionne, il suffira qu’elle soit fidèle à ce qui fait la force de l’assurance-vie : simplicité, souplesse et transparence », explique Bernard Spitz, qui a continué à consulter sur le sujet pendant l’été. « Ce qui permet d’espérer avancer vite et bien, c’est qu’il y a un alignement d’intérêt des épargnants, des assureurs et des besoins de financement de l’économie française sur ce sujet. » Pour l’association, l’autre grand enjeu des mois à venir sera d’ordre européen, avec les aménagements qu’espèrent obtenir les assureurs sur la réglementation Solvabilité II. « Au printemps, l’étude d’impact a confirmé ce que nous ne cessions de dire : le système est créateur de volatilité. Il fait donc peser en l’état un risque sur le financement des économies européennes... D’où l’importance d’ouvrir de nouvelles perspectives avant qu’on entre dans la période des élections européennes de 2014 . » Egalement membre du bureau du Medef et nommé cet été président du pôle International et Europe de l’organisation patronale, Bernard Spitz sera aux premières loges de ces évolutions.
Qui va remplacer Philippe Wahl à La Banque Postale ?
Ce sera le suspense de l’automne. Adoubé le 1 août par le conseil d’administration de La Poste, Philippe Wahl, actuel patron de La Banque Postale (LBP), devrait prendre la présidence du groupe public en remplacement de Jean-Paul Bailly dans les semaines qui viennent. Il lui faudra d’abord obtenir l’aval des commissions compétentes de l’Assemblée et du Sénat puis être officiellement nommé PDG par décret en Conseil des ministres. Cela devrait lui laisser le temps de se trouver un successeur... LBP étant une filiale à 100 % de La Poste, le choix de son patron est en effet du ressort du PDG du groupe public, donc de Philippe Wahl au moment d’entériner la décision. Les actionnaires de La Poste, l’Etat (74 %) et la Caisse des Dépôts (26 %), aussi, devraient participer au processus de sélection.
Un recrutement externe pourrait tenir la corde même si l’actuel patron de LBP a élargi en début d’année le directoire à Marc Batave, ancien directeur général délégué du Crédit du Nord, et à Yves Brassard, le directeur financier. L’importance de La Banque Postale au sein du groupe public plaiderait, selon plusieurs observateurs, en faveur d’un profil bancaire très solide. Au premier semestre, le bénéfice net de la filiale a progressé de 9,4 % pour atteindre 365 millions d’euros, tandis que celui du groupe public s’est replié de 9,3 % à 396 millions. La tâche ne sera pas pour autant aisée pour le nouveau patron de LBP qui ne pourra pas gagner plus de 450.000 euros : il doit notamment développer le métier de banque privée et faire reculer un coefficient d’exploitation encore élevé, à 83 %.
Laurent Mignon : rentrée sociale pour Natixis
L’actualité de Natixis à la rentrée sera sociale. Si toutes les grandes banques françaises affichent depuis le début de l’année des programmes d’économies pour préserver leur rentabilité, la filiale du groupe Banque Populaire-Caisse d’Epargne (BPCE) a fait un pas de plus en ouvrant en juin dernier une négociation sur l’emploi. Sous la houlette de son patron, Laurent Mignon, Natixis se prépare à une « évolution accélérée de ses métiers », comme l’annonce en préambule l’accord sur l’emploi. Dans l’esprit de celui signé en début d’année à la Société Générale, le texte ne prévoit pas précisément de suppression d’effectifs, mais propose à froid une boîte à outils en cas de plan de départs volontaires. Il y est question des règles de mobilité à l’intérieur du groupe et de toute une série de mesures de reclassement et d’accompagnement, ainsi que le montant plafond des indemnités des salariés candidats au départ. La négociation du texte est bien avancée, et les partenaires sociaux pourraient aboutir rapidement. L’idée de la direction serait de boucler ce dossier avant la présentation, à l’automne, du plan stratégique 2014-2017 du groupe BPCE-Natixis.
L’exercice s’annonce forcément délicat pour Laurent Mignon. Ce patron bénéficie toutefois d’un certain crédit auprès de ses salariés. Cet expert de la finance, diplômé de HEC et de Stanford, a connu dans les années 2000 une trajectoire ascensionnelle aux AGF, puis est devenu associé gérant chez le courtier Oddo & Cie. En 2009, en rejoignant Natixis, il a relevé le défi de diriger la banque française la plus affectée par la crise des « subprimes ». Avec un certain succès : l’établissement est redevenu rentable, avec un profil de risque moins élevé, tandis que la « bad bank » du groupe – la GAPC – est en voie de résorption accélérée.
Ce lundi 26 août, la presse revient largement sur l'ouverture des négociations avec les organisations syndicales et patronales.

"Une semaine pour décider", écrit à sa une La Voix du Nord. "C'est la dernière ligne droite pour le gouvernement qui compte ramener le système des retraites à l'équilibre d'ici à 2020", rappelle le quotidien.

"Retraites : la hausse de la CSG passe mal", analyse de son côté Le Figaro : si "une hausse de la contribution sociale généralisée est probable", la mesure reste "très critiquée par le patronat, une partie des syndicats et de la majorité", explique le journal.

Même constat dans Les Echos, qui titre "Retraites : l'option CSG de plus en plus contestée".
Microsoft prépare l'après Steve Ballmer
Le journal économique revient en outre sur l'annonce du départ du directeur général de Microsoft. Steve Ballmer, va "quitter ses fonctions" d'ici un an, a indiqué le géant américain des logiciels vendredi 23 août. Pour Les Echos, après l'annonce de ce "départ surprise", "Microsoft ouvre une nouvelle ère".
"Les spéculations vont bon train sur le nom de son remplaçant, mais nombre d'analystes estiment que Microsoft n'aura d'autre choix que de faire appel à une personnalité extérieure", analyse le quotidien.
Uber inquiète jusqu'en France
A lire également dans Les Echos : "Colère des taxis contre les voitures avec chauffeur soutenues par Google". La semaine dernière, le moteur de recherche a investi plus de 250 millions de dollars dans Uber, dont l'application pour smartphone permet de commander une voiture avec chauffeur.

Problème de ce Airbnb du transport : "en France, Uber est accusé par les taxis traditionnels de concurrence déloyale", explique le journal. Aux Etats-Unis, le service a récemment été interdit par la Commission des Taxis de Washington pour concurrence déloyale.
D'après les derniers indicateurs publiés par le Bureau national des statistiquesn, le produit intérieur brut (PIB) devrait atteindre la prévision de croissance fixée à 7,5% pour 2013 par le gouvernement.
L'économie chinoise donne des signes marqués de stabilisation et devrait permettre au produit intérieur brut (PIB) d'atteindre la prévision de croissance fixée à 7,5% pour 2013 par le gouvernement, a déclaré lundi 26 août le Bureau national des statistiques.
Cet organisme a en outre jugé que la dette des gouvernements régionaux, l'un des principaux sujets d'inquiétude quant à la solidité économique du pays, restait maîtrisée.
"Nous ne doutons pas que l'économie conserve sa dynamique positive au cours du second semestre et nous ne doutons pas d'atteindre l'objectif de croissance", a dit Sheng Laiyun, porte-parole du bureau.
"L'économie témoigne de changements positifs", a t-il ajouté, au cours d'une conférence de presse organisée par le ministère des Affaires étrangères. "Les signes d'une stabilisation de la croissance sont de plus en plus évidents."
La croissance en Chine a une nouvelle fois marqué le pas au deuxième trimestre, pénalisée par le ralentissement de la demande hors de ses frontières et par un recul de l'investissement, et a ralenti à 7,5% contre 7,6% au premier trimestre.
Le secteur manufacturier chinois a cependant retrouvé des couleurs en août, avec une activité au plus haut depuis quatre mois grâce notamment à un rebond des nouvelles commandes, selon l'indice des directeurs d'achat calculé par HSBC, centré sur les entreprises du secteur privé de taille moyenne et publié la semaine dernière.
Pékin a annoncé une série de mesures de soutien à l'économie, en particulier un allègement de la fiscalité des PME, une aide plus franche aux exportateurs en difficulté et une croissance des investissements dans le réseau ferroviaire et les infrastructures urbaines.
La réforme des retraites, Steve Ballmer, Uber : la revue de presse de l'industrie
Par Julien Bonnet
Alors que le Premier ministre reçoit en ce début de semaine les partenaires sociaux pour préparer la réforme à venir des retraites, la presse évoque les différentes options possibles. Retour également sur Microsoft, qui prépare l'après-Steve Ballmer et sur les chauffeurs de taxis en guerre contre Uber, le Airbnb du transport dans lequel Google vient d'investir plus de 250 millions de dollars.
Rentrée sociale pour le gouvernement. Le Premier ministre reçoit en ce début de semaine les partenaires sociaux pour préparer la réforme à venir des retraites. Dimanche soir sur France 2, Jean-Marc Ayrault est resté prudent en affirmant que "rien n'est encore décidé" concernant une hausse de la CSG ou des cotisations.Ce lundi 26 août, la presse revient largement sur l'ouverture des négociations avec les organisations syndicales et patronales.

"Une semaine pour décider", écrit à sa une La Voix du Nord. "C'est la dernière ligne droite pour le gouvernement qui compte ramener le système des retraites à l'équilibre d'ici à 2020", rappelle le quotidien.

"Retraites : la hausse de la CSG passe mal", analyse de son côté Le Figaro : si "une hausse de la contribution sociale généralisée est probable", la mesure reste "très critiquée par le patronat, une partie des syndicats et de la majorité", explique le journal.

Même constat dans Les Echos, qui titre "Retraites : l'option CSG de plus en plus contestée".
Microsoft prépare l'après Steve Ballmer
Le journal économique revient en outre sur l'annonce du départ du directeur général de Microsoft. Steve Ballmer, va "quitter ses fonctions" d'ici un an, a indiqué le géant américain des logiciels vendredi 23 août. Pour Les Echos, après l'annonce de ce "départ surprise", "Microsoft ouvre une nouvelle ère".
"Les spéculations vont bon train sur le nom de son remplaçant, mais nombre d'analystes estiment que Microsoft n'aura d'autre choix que de faire appel à une personnalité extérieure", analyse le quotidien.
Uber inquiète jusqu'en France
A lire également dans Les Echos : "Colère des taxis contre les voitures avec chauffeur soutenues par Google". La semaine dernière, le moteur de recherche a investi plus de 250 millions de dollars dans Uber, dont l'application pour smartphone permet de commander une voiture avec chauffeur.

Problème de ce Airbnb du transport : "en France, Uber est accusé par les taxis traditionnels de concurrence déloyale", explique le journal. Aux Etats-Unis, le service a récemment été interdit par la Commission des Taxis de Washington pour concurrence déloyale.
L'économie chinoise donne des signes de stabilisation

Cet organisme a en outre jugé que la dette des gouvernements régionaux, l'un des principaux sujets d'inquiétude quant à la solidité économique du pays, restait maîtrisée.
"L'économie témoigne de changements positifs", a t-il ajouté, au cours d'une conférence de presse organisée par le ministère des Affaires étrangères. "Les signes d'une stabilisation de la croissance sont de plus en plus évidents."
La croissance en Chine a une nouvelle fois marqué le pas au deuxième trimestre, pénalisée par le ralentissement de la demande hors de ses frontières et par un recul de l'investissement, et a ralenti à 7,5% contre 7,6% au premier trimestre.
Le secteur manufacturier chinois a cependant retrouvé des couleurs en août, avec une activité au plus haut depuis quatre mois grâce notamment à un rebond des nouvelles commandes, selon l'indice des directeurs d'achat calculé par HSBC, centré sur les entreprises du secteur privé de taille moyenne et publié la semaine dernière.
Pékin a annoncé une série de mesures de soutien à l'économie, en particulier un allègement de la fiscalité des PME, une aide plus franche aux exportateurs en difficulté et une croissance des investissements dans le réseau ferroviaire et les infrastructures urbaines.
JUSTICE ?
Cette nuit en Asie : Bo Xilai a commis des «faits extrêmement graves», selon le procureur général
Au dernier jour de son procès très médiatisé, l’ex-dirigeant chinois a tenté de se défendre et plaidé non coupable face à un procureur général qui lui a reproché des « faits extrêmement graves ». Le jugement est mis en délibéré à une date non précisée.

Sur le fond, Bo Xilai a surtout essayé de prendre ses distances par rapport à sa femme , accusée d’avoir commandité le meurtre d’un Britannique, Neil Heywood, en arguant notamment que leurs vies à tous deux étaient très remplies et que par conséquent, il ne pouvait pas être au courant de tout ce qu’elle faisait... Quant à ses aveux passés, il les a justifiés par le fait qu’il avait cru possible, à une époque, de réintégrer le Parti, ce qui l’avait poussé à dire à ses accusateurs ce qu’ils voulaient entendre.
Le prix des voitures dans le collimateur de Pékin
Les autorités chinoises semblent décidées à s’attaquer aux profits réalisés par les grands noms de l’automobile sur le territoire chinois. Le ministre du Commerce, Shen Danyang, a déclaré que les règles régissant le secteur allaient être revues, en particulier la relation entre les constructeurs et les concessionnaires. Les droits de ces derniers sont largement encadrés par les constructeurs, comme cela se fait dans d’autres pays. Mais, pour Pékin, cela entraînerait un surcoût pour le consommateur final. Ces propos, encore vagues, font suite à des investigations de presse allant dans le même sens.
MINSK (Minsk (province)) - Le directeur général du géant russe des engrais Uralkali, Vladislav Baumgertner, a été arrêté à Minsk et placé en détention dans le cadre d'une enquête des autorités bélarusses pour abus de pouvoir, a-t-on appris lundi auprès des enquêteurs.
Cette arrestation intervient moins d'un mois après l'annonce fracassante par le groupe minier russe qu'il rompait ses liens commerciaux avec son concurrent bélarusse Belaruskali, provoquant un choc sur le marché de la potasse, le minerai utilisé pour la production des engrais.
L'ADN des disparues de Perpignan retrouvé dans un congélateur

Allison et Marie Benitez sur une photo Facebook du profil de Marie Benitez. (Photo ptaillan. AFP)
France 3 rapporte que des traces génétiques ont été prélevées et identifiées dans cet appareil appartenant à Francisco Benitez, ex-compagnon de Marie-Josée et père d'Allison.
Libération
Des traces génétiques correspondant à l'ADN de Marie-Josée et Allison Benitez, la mère et la fille disparues à Perpignan depuis le 14 juillet, ont été retrouvées dans un congélateur ayant appartenu au père de la jeune fille Francisco Benitez, rapporte lundi France 3.
Ce dernier, un ancien légionnaire dont le nom était déjà apparu dans une affaire de disparition en 2004, s'est donné la mort en se pendant le 5 août.
Les enquêteurs ont établi que Francisco Benitez avait, peu après la disparition des deux femmes qu'il avait lui-même signalée, nettoyé minutieusement un tapis et le congélateur dans lequel les traces d'ADN ont été identifiées par le laboratoire de biologie moléculaire.
Ce dernier, un ancien légionnaire dont le nom était déjà apparu dans une affaire de disparition en 2004, s'est donné la mort en se pendant le 5 août.
Les enquêteurs ont établi que Francisco Benitez avait, peu après la disparition des deux femmes qu'il avait lui-même signalée, nettoyé minutieusement un tapis et le congélateur dans lequel les traces d'ADN ont été identifiées par le laboratoire de biologie moléculaire.
Le patron du géant russe des engrais Uralkali arrêté à Minsk
MINSK (Minsk (province)) - Le directeur général du géant russe des engrais Uralkali, Vladislav Baumgertner, a été arrêté à Minsk et placé en détention dans le cadre d'une enquête des autorités bélarusses pour abus de pouvoir, a-t-on appris lundi auprès des enquêteurs.
Cette arrestation intervient moins d'un mois après l'annonce fracassante par le groupe minier russe qu'il rompait ses liens commerciaux avec son concurrent bélarusse Belaruskali, provoquant un choc sur le marché de la potasse, le minerai utilisé pour la production des engrais.
SOCIAL
Dernières concertations sur les retraites avant le projet de loi
Jean-Marc Ayrault reçoit à partir d'aujourd'hui les syndicats et le patronat avant de finaliser le nouveau projet de loi sur les retraites.
Une dernière fois, syndicats et patronat vont confronter leurs idées au gouvernement pour affiner les contours du projet de loi que Jean-Marc Ayrault doit présenter dans les prochains jours.
A tour de rôle, huit syndicats (CFDT, CGT, CFTC, CFE-CGC, Solidaires, FO, Unsa et FSU) et trois organisations patronales (CGPME, Medef et UPA) vont défiler à Matignon jusqu’à mardi. Ces rencontres marathon débuteront avec la CFDT dont le secrétaire général Laurent Berger est reçu lundi à partir de 09h30. Puis, après les petites et moyennes entreprises (CGPME), c’est la CGT qui sera auditionnée en fin de matinée, juste avant le Medef, dont le passage est prévu en début d’après-midi.
Economies immédiates
Le Premier ministre sera accompagné des ministres concernés, Marisol Touraine pour les Affaires sociales, Michel Sapin pour le Travail et Marylise Lebranchu pour la Fonction publique. Ce rendez-vous doit clore la concertation sur la réforme des retraites, lancée lors de la conférence sociale du mois de juin, qui s’était poursuivie tout au long mois de juillet, d’abord avec le Premier ministre, puis avec la ministre des Affaires sociales.
Jean-Marc Ayrault devrait tester une nouvelle fois ses interlocuteurs en leur dévoilant plus précisément les grandes lignes du projet de loi qu’il entend présenter en Conseil des ministres le 18 septembre. «Pas question» de relever l’âge légal de départ, fixé à 62 ans, a-t-il déclaré dimanche soir sur France 2 pour rassurer les Français. Quant à une hausse éventuelle de la CSG ou des cotisations sociales, «rien n’est encore décidé», a-t-il affirmé. «Je veux écouter les partenaires sociaux.»
La piste d’une hausse de la CSG pour financer les retraites, jugée «cohérente» par Touraine, a été fragilisée ces derniers jours par le débat sur le poids de la fiscalité en France, car elle présente l’inconvénient de ponctionner les ménages. A l’image de la CFDT, certains lui préfèrent une augmentation des cotisations salariales et patronales à laquelle s’oppose fermement le principal syndicat patronal (Medef).
Une hausse de 0,1 point de ces cotisations sur quatre ans (2014-2017) rapporterait 2,6 milliards d’euros au régime général, selon le rapport Moreau. Et 0,5 point de CSG supplémentaire représente 6,1 milliards d’euros.
Ces deux mesures permettent des économies immédiates. Or le gouvernement compte trouver 7 milliards d’euros pour combler le déficit du régime général (salariés du privé). Retraités, actifs, entreprises: tout le monde sera mis à contribution, a-t-il dit à plusieurs reprises. A terme, le gouvernement privilégie l’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein, actuellement de 41,5 ans. Reste à savoir à quel rythme et selon quelles modalités.
Appel à la mobilisation
Ce dernier point a cristallisé les mécontentements d’une partie des syndicats (CGT, FO, FSU et Solidaires) qui appellent à une journée de mobilisation le 10 septembre, avec des manifestations et des arrêts de travail. La CFDT, la CFE-CGC et la CFTC comptent, elles, sur la concertation pour faire passer leurs propositions sur les femmes, les métiers pénibles ou les jeunes.
Pour les rassurer, le gouvernement devrait instaurer un compte-temps pénibilité permettant aux salariés exerçant un métier pénible de partir plus tôt ou de se reconvertir. D’autres mesures comme la modification des droits familiaux à la retraite en faveur des femmes ou la prise en compte des années d’étude devraient être précisées.
Retraites : les règles de calcul ne seront pas modifiées d’ici 2020, selon la CFDT
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a commencé à rencontrer les partenaires sociaux dans un ultime tour de table avant de présenter le projet de loi sur les retraites. La CFDT a ouvert le bal de ces rencontres où se succéderont huit syndicats et trois organisations patronales
« On attend des réponses » a lancé en début de matinée Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, en arrivant ce lundi matin à Matignon pour le dernier tour de table que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a voulu effectuer ce lundi et mardi avec les partenaires sociaux . En tout état de cause un certain nombre de certitudes semblent se dessiner à l’issue de cette première réunion, même si il n’y a pour l’heure aucune réponse quant à question d’une hausse de la CSG.
II n’y aura « pas de modification des règles de calcul des retraites d’ici 2020 », a déclaré Laurent Berger à la sortie d’une rencontre avec le Premier ministre qui a, selon lui, également confirmé « la mise en place d’un compte-pénibilité ».
« Il nous a aussi dit qu’il n’y aurait pas de baisse des pensions ni de gel des pensions », a-t-il poursuivi, se disant « rassuré sur ce point » a encore expliqué Laurent Berger.
Le plafond du PEA relevé
Par Lefigaro.fr
En déplacement dans les Côtes-d'Armor, Pierre Moscovici a déclaré comme cela avait été annoncé par le président François Hollande en clôture des assises de l'entrepreneuriat fin avril, que le plafond du PEA ordinaire serait relevé de 132.000 à 150.000 euros.
Il a également confirmé la création d'un plan d'épargne en actions spécifique pour favoriser l'investissement dans les PME et les entreprises de taille intermédiaire dont le plafond sera fixé à 75.000 euros. Pierre Moscovici a qualifié le PEA-PME de "choc positif, choc de financement, choc d'attractivité pour les PEM et les ETI" et souhaité que "tous les établissements financiers s'en emparent".
Le PEA-PME sera créé dans le cadre du projet de loi de finances 2014. Il bénéficiera des mêmes avantages fiscaux que le PEA, à savoir une exonération du produit des titres détenus (dividendes et plus-values) après cinq ans de détention même s'il est soumis à prélèvements sociaux. Y seront éligibles les actions des PME et ETI cotées et non cotées ainsi que des titres obligataires émis par ces entreprises mais de façon indirecte via des parts de fonds de placement spécialisés.
Il a également confirmé la création d'un plan d'épargne en actions spécifique pour favoriser l'investissement dans les PME et les entreprises de taille intermédiaire dont le plafond sera fixé à 75.000 euros. Pierre Moscovici a qualifié le PEA-PME de "choc positif, choc de financement, choc d'attractivité pour les PEM et les ETI" et souhaité que "tous les établissements financiers s'en emparent".
Le PEA-PME sera créé dans le cadre du projet de loi de finances 2014. Il bénéficiera des mêmes avantages fiscaux que le PEA, à savoir une exonération du produit des titres détenus (dividendes et plus-values) après cinq ans de détention même s'il est soumis à prélèvements sociaux. Y seront éligibles les actions des PME et ETI cotées et non cotées ainsi que des titres obligataires émis par ces entreprises mais de façon indirecte via des parts de fonds de placement spécialisés.
SOCIETE
Les cigarettes électroniques cancérogènes ?
Le magazine 60 millions de consommateurs révèle que certains composants pourraient être dangereux pour la santé. Après avoir testé une dizaine de modèles, le titre de presse a alerté les autorités.
Libération

Il dénonce aussi l’absence de bouchon de sécurité sur certaines recharges alors que la nicotine est particulièrement toxique pour les petits. Ingérées, les doses élevées de certains produits de l’étude peuvent tuer un enfant, souligne Laurenceau.
La revue affirme avoir décelé, grâce à une méthode inédite, des «molécules cancérogènes en quantité significative» dans les vapeurs d’e-cigarettes qui, selon elle, n’avaient jamais été mis en évidence jusque là. «Ainsi dans 3 cas sur dix, pour des produits avec ou sans nicotine, les teneurs en formaldéhyde (couramment dénommé formol) relevées flirtent avec celles observées dans certaines cigarettes conventionnelles.»
Également décelée, l’acroléine, une molécule très toxique, émise en quantité très significatives par l’E-Roll, et «à des teneurs qui dépassent même parfois celles que l’on peut mesurer dans la fumée de certaines cigarettes». Ceci vraisemblablement en raison d’un dispositif qui chauffe trop vite.
Quant à l’acétaldéhyde, classé cancérogène possible, les teneurs parfois loin d’être négligeables relevées restent très inférieures à celles observées avec les cigarettes de tabac. Des traces de métaux «potentiellement toxiques» ont été détectées dans Cigartex qui libère autant de nickel et de chrome qu’une vraie cigarette et dans la Cigway jetable qui libère plus d’antimoine. Le magazine relève aussi que la dose de nicotine des recharges liquides ne correspond pas toujours à ce qui est mentionné, avec des teneurs inférieures dans tous les cas.
Autre défaut d’étiquetage : des produits annoncés «sans» propylène glycol qui en contienne ou des fabricants qui «oublient» de mentionner sa présence. «Le code de la consommation pourrait encadrer la véracité de l’étiquetage et imposer un bouchon de sécurité», relève Laurenceau.
Mais pour le magazine, qui appellent les autorités de santé à réagir, «désormais, il faudra prendre en compte les risques» liés à l’utilisation de l’e-cigarette, qui aurait plus d’un million d’adeptes en France, soucieux de fumer moins voire de s’arrêter.
Le tabac est responsable de 73 000 morts par an en France.
Coca-Cola, Tuc, Colgate... 100 produits quotidiens et toxiques
Outre les cigarettes électroniques, "60 millions de consommateurs" a passé en revue les produits de supermarché contenant des substances toxiques.

Image d'illustration. PHOTOPQR/LE MIDI LIBRE
"Ces substances à risques qui empoisonnent le quotidien" : dans son numéro de septembre, le magazine "60 millions de consommateurs" n’épingle pas seulement les substances toxiques contenues dans la cigarette électronique. Le magazine de l'Institut national de la consommation (INC) pointe aussi plusieurs familles de produits dont nous faisons un usage quotidien. Pas un scoop : dans son documentaire "Notre poison quotidien", la journaliste Marie-Monique Robin dénonçait déjà voici un an l'omniprésence de substances cancérogènes et de perturbateurs endocriniens dans nos placards et réfrigérateurs, et les graves dysfonctionnements de l'évaluation de leur toxicité. Cette fois, on plonge dans le cabas. Revue de détail. A vous de faire le tri.
Le Coca-Cola et le boissons énergisantes, le vinaigre balsamique, les bonbons (Carambar), les gnocchis (à poêler, Panzani), les biscuits apéritifs (Tuc), les barres chocolatées (Kellogs, Special K), les condiments (Savora). Ainsi que les alcools et cocktails avec ou sans alcool (Old nick, Mister cocktail), les chewing-gum (Hollywood, Mentos), les soupes (Maggi, Royco minute soup).
> Pourquoi ?
Ils peuvent contenir le colorant E150D, des sulfites de sodium, des colorants azoïques ou du BHA.
Le colorant caramel E150D est classé "cancérigène possible" par le centre international de recherche sur le cancer (Circ). Depuis janvier 2012, l'Etat de Californie a limité "drastiquement son usage".
Le sulfite de sodium (E221) est un conservateur qui peut provoquer des maux de tête, des démangeaisons ou des difficultés respiratoires, note "60 millions de consommateurs".
Les colorants azoïques donnent une coloration vive aux aliments mais ils sont soupçonnés d’être allergisants, et peut-être cancérigènes. "De nombreuses marques de confiserie ont choisi de leur substituer des colorants naturels", précise le magazine. Encore un effort !
Le BHA (hydroxyanisole butylé) est un anti-oxydant, cancérogène possible chez l’homme selon le Circ. Plusieurs études estiment qu'il s'agit également d'un perturbateur endocrinien.
Les lingettes pour bébés (Nivea, Pampers), le dentifrice (Colgate, Carrefour kids), le fond de teint (L'Oréal), la crème épilatoire (Nair), la crème hydratante (Dove), du gel anticellulite (Linéance), la mousse à raser (Avène), le gel douche...
> Pourquoi ?
Ils contiennent des paraben, conservateurs soupçonnés de dérégler le système hormonal. Mais ce n'est pas tout. Ils peuvent aussi contenir du Triclosan : un agent antibactérien qui, par un usage répété, pourrait favoriser des résistances aux antibiotiques.
Le phénoxyéthanol, un conservateur, est quant à lui soupçonné d'être toxique pour la reproduction et le développement chez l'animal. L'Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) préconise de ne plus l'utiliser dans les produits destinés au siège pour les enfants âgés de moins de 3 ans.
Enfin, le MIT (méthylisothiazolinone), utilisé comme conservateur, peut provoquer des allergies. Par exemple de l'eczéma, mais aussi des réactions plus invalidantes au quotidien. Et quand on y est allergique, "c’est pour la vie", note "60 millions de consommateurs".
Le liquide vaisselle (Mir, Carrefour, Palmolive), les adoucissants, les lessives (Mir, Ariel, Woolite), et les nettoyants ménagers (Ajax, Cif, Mr Propre).
> Pourquoi ?
Là aussi, il contiennent du MIT, avec risque de réactions allergiques.
Alimentation
> Ils sont épinglésLe Coca-Cola et le boissons énergisantes, le vinaigre balsamique, les bonbons (Carambar), les gnocchis (à poêler, Panzani), les biscuits apéritifs (Tuc), les barres chocolatées (Kellogs, Special K), les condiments (Savora). Ainsi que les alcools et cocktails avec ou sans alcool (Old nick, Mister cocktail), les chewing-gum (Hollywood, Mentos), les soupes (Maggi, Royco minute soup).
> Pourquoi ?
Ils peuvent contenir le colorant E150D, des sulfites de sodium, des colorants azoïques ou du BHA.
Le colorant caramel E150D est classé "cancérigène possible" par le centre international de recherche sur le cancer (Circ). Depuis janvier 2012, l'Etat de Californie a limité "drastiquement son usage".
Le sulfite de sodium (E221) est un conservateur qui peut provoquer des maux de tête, des démangeaisons ou des difficultés respiratoires, note "60 millions de consommateurs".
Les colorants azoïques donnent une coloration vive aux aliments mais ils sont soupçonnés d’être allergisants, et peut-être cancérigènes. "De nombreuses marques de confiserie ont choisi de leur substituer des colorants naturels", précise le magazine. Encore un effort !
Le BHA (hydroxyanisole butylé) est un anti-oxydant, cancérogène possible chez l’homme selon le Circ. Plusieurs études estiment qu'il s'agit également d'un perturbateur endocrinien.
Cosmétiques
> Ils sont épinglésLes lingettes pour bébés (Nivea, Pampers), le dentifrice (Colgate, Carrefour kids), le fond de teint (L'Oréal), la crème épilatoire (Nair), la crème hydratante (Dove), du gel anticellulite (Linéance), la mousse à raser (Avène), le gel douche...
> Pourquoi ?
Ils contiennent des paraben, conservateurs soupçonnés de dérégler le système hormonal. Mais ce n'est pas tout. Ils peuvent aussi contenir du Triclosan : un agent antibactérien qui, par un usage répété, pourrait favoriser des résistances aux antibiotiques.
Le phénoxyéthanol, un conservateur, est quant à lui soupçonné d'être toxique pour la reproduction et le développement chez l'animal. L'Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) préconise de ne plus l'utiliser dans les produits destinés au siège pour les enfants âgés de moins de 3 ans.
Enfin, le MIT (méthylisothiazolinone), utilisé comme conservateur, peut provoquer des allergies. Par exemple de l'eczéma, mais aussi des réactions plus invalidantes au quotidien. Et quand on y est allergique, "c’est pour la vie", note "60 millions de consommateurs".
Produits d’entretien
> Ils sont épinglésLe liquide vaisselle (Mir, Carrefour, Palmolive), les adoucissants, les lessives (Mir, Ariel, Woolite), et les nettoyants ménagers (Ajax, Cif, Mr Propre).
> Pourquoi ?
Là aussi, il contiennent du MIT, avec risque de réactions allergiques.
Un "drive-in du sexe" ouvre ses portes à Zurich

Le règlement de ce drive-in est placardé à l'entrée © Radio France - Jérôme Jadot
REPORTAGE | La presse helvétique l'a déjà rebaptisé "drive-in du sexe". Un lieu de prostitution original ouvre ses portes ce lundi soir à Zurich, en Suisse : un lieu clos mais en plein air, où tout se passe dans la voiture du client. C'est une initiative des services sociaux de la ville pour tenter d'encadrer la prostitution de rue.
Dans une zone d'activité de Zurich, en Suisse, coincée entre voies ferrées et voies rapides, un petit panneau sur le bord de la route indique sobrement "site de prostitution". Horaires : 19h-5h. A l'entrée, quelques pictogrammes précisent les règles : avoir plus de 18 ans, venir en voiture, pas à pied ni à vélo, et jeter ses déchets dans la poubelle. Une fois passé le portail, on roule le long d'un court circuit arboré, sur le bas côté s'égrennent de petits abris prêts à accueillir 30 à 40 prostituées,

Le circuit sur lequel sont negocies tarifs et prestagions © Radio France Jérôme Jadot

Les neuf sex-box ou se font les prestations, dans la voiture du client © Radio France Jérôme Jadot
Avant l'ouverture du "drive-in du sexe", c'était ce week-end la journée portes-ouvertes. Et les visites sont guidées pour des citoyens qui ont voté en faveur du projet à une courte majorité, 52%. La votation portait notamment sur les enjeux financiers : 570.000 euros de frais annuels sont à la charge du contribuable.

C'était journée porte ouverte ce week-end au drive-in de Zurich © Radio France Jérôme Jadot
Harvard parlera bientôt breton
Le Monde.fr

Il sera bientôt possible d'apprendre le breton à l'université Harvard. Selon Ouest France, un accord a été signé avec l'université Rennes-2 et son département de breton et d'études celtiques, composé de près de 300 étudiants.
Au programme : des séminaires organisés à Harvard par les chercheurs français, mais également des échanges d'enseignants et d'étudiants, en master et doctorat côté français.
L'objectif ? "Enrichir l'étude des langues, littératures et culture auprès des étudiants de master et de doctorat ", a indiqué à Ouest France Yann Bevant, chercheur au site rennais du Centre de recherches bretonnes et celtiques (CRBC).
Marseille : les marins américains n'avaient pas la frousse
Marseille
Cette mode estivale du "Marseille bashing" (dénigrement systématique) pousse les médias à en faire toujours plus au sujet de la cité phocéenne

Photo G.R.
Ouf, les marins américains sont sortis indemnes de Marseille !
Vous ne connaissez pas la dernière ? "La scène semble à peine croyable", s'estomaque Le Figaro, quotidien qui a révélé "l'information" dans son édition du 21 août. "Des membres d'équipage du porte-avions américain Truman (...) ont demandé à la police de les escorter pour visiter la ville en toute tranquillité". Plus hallucinant, encore : "Tout près de la Canebière, un groupe d'estivants déambulaient les jours suivants entourés eux aussi de policiers en uniforme." Fichtre ! Des marines aguerris qui implorent la protection de la police marseillaise ! Des touristes encadrés par les forces de l'ordre !
À peine croyable, en effet. Au point, d'ailleurs, que selon la préfecture de police, ulcérée, il s'agit "d'un grand délire"."La journaliste a peut-être confondu les policiers français et la police militaire américaine", ironise l'administration. "Il y a effectivement quelques patrouilles mixtes, avec des fonctionnaires d'ici, à notre initiative. Mais c'est surtout pour veiller à la discipline des marins et apporter assistance si besoin. Comme cela se fait depuis 20 ans, à l'arrivée de chaque bateau et quelle que soit la nationalité des troupes. Ce qui se pratique dans tous les ports d'Europe ! Par ailleurs, jamais aucun touriste ne nous a demandé de protection". Fait exceptionnel, la préfecture s'est fendue d'un communiqué de "clarification".
"Je n'ai jamais été sollicitée pour un entretien"
Elle n'est pas la seule. C'est que, dans le même article, publié dans la foulée du règlement de comptes de l'Estaque, Catherine Sentis, administratrice générale du MuCEM, se retrouve à déplorer l'arrivée de boutiques de luxe sous les voûtes de la Major. "Cela ne marchera pas. C'est un appel au vol ! (...) Que croyez-vous qu'il arrivera aux clients fortunés une fois qu'ils regagneront leur véhicule stationné près du quartier du Panier ?" Problème, cette même Catherine Senstis assure n'avoir "jamais été sollicitée pour un entretien".
Et dans un courrier salé adressé à la direction du Figaro, elle met les choses au point : "Ni le ton, ni le vocabulaire qui me sont prêtés dans l'article ne m'appartiennent. Quant au diagnostic que l'on me fait porter, il fait singulièrement contraste avec le constat que je fais quotidiennement (...) du caractère absolument paisible de la fréquentation de l'esplanade J4. Alors que le MuCEM a reçu quelque 800 000 visiteurs, aucun vol, aucune agression n'ont été constatés. Cela témoigne d'une réalité marseillaise très différente du portrait de la ville que cet article s'attache à donner". Également cité dans ce reportage, Gérald Passedat, la toque étoilée du Petit Nice, envisagerait lui aussi de prendre la plume...
Dans cette mode estivale du "Marseille bashing" (dénigrement systématique), d'autres médias ne sont pas en reste. Il y a quelques jours, une chaîne d'information annonçait ainsi la découverte de deux corps calcinés à L'Isle-sur-la-Sorgue... "à 80 kilomètres de Marseille !"
Laurent D'Ancona
DIVERS
Etats-Unis : une partie du parc naturel de Yosemite fermée pour cause d'incendie
Le parc national de Yosemite (Californie) est la proie des flammes depuis le 17 août. 54.000 hectares sont déjà partis en fumée. Ses responsables ont ordonné dimanche l'évacuation et la fermeture d'une partie du site.

Ses responsables ont donc ordonné l'évacuation et la fermeture d'une partie du site, le terrain de White Wolf ("Loup blanc"), situé à l'est du parc. "Les flammes ne présentent pas de risque notable, mais les effets des fumées sont si importants que nous évacuons ces zones", a expliqué Tom Medema, un porte-parole de la réserve. Pour le moment, aucune fermeture totale de Yosemite n'est prévue, comme l'ont précisé les responsables du parc sur Twitter.
Etat d'urgence à San Francisco
Le sinistre pourrait également avoir des conséquences pour la ville de San Francisco, située à 320 km des flammes. Le gouverneur de Californie Jerry Brown a décrété l'état d'urgence dans la nuit de vendredi à samedi, les flammes ayant endommagé des infrastructures qui alimentent la ville en électricité. Le fonctionnement de plusieurs lignes a dû être interrompu.L'incendie pourrait également compliquer l'approvisionnement en eau potable de la ville américaine : les flammes se sont en effet approchées à trois kilomètres du lac-réservoir de Hetch Hetchy, qui fournit de l'eau courante à 2.6 millions d'habitants de la région, et répond à 85 % des besoins en eau de la deuxième ville de Californie.
La NSA a aussi espionné l'Onu et l'AIEA, affirme Der Spiegel

Durant l'été 2012, des experts de la NSA ont réussi à s'introduire dans le système de visioconférence de l'Onu et de casser son code, selon l'un des documents que cite le magazine.
Selon les documents, la NSA a espionné la représentation de l'Union européenne aux Nations unies après son emménagement dans de nouveaux locaux en septembre 2012.
La NSA, toujours selon les documents communiqués par Snowden, poursuit un programme d'écoutes de plus de 80 ambassades et consulats à travers le monde, appelé "Special Collection Service". "La surveillance est intense et bien organisée et a peu à voir, voire rien du tout, avec l'objectif de faire échec au terrorisme", écrit Der Spiegel.
Par ailleurs, les directeurs de grands journaux de pays nordiques ont publié dimanche une lettre ouverte au Premier ministre britannique, David Cameron, jugeant que l'interpellation à Londres le 18 août de David Miranda, compagnon brésilien du journaliste du Guardian britannique Glenn Greenwald à qui Edward Snowden a transmis ses informations confidentielles, "constituait une atteinte à la liberté de la presse à travers le monde."
"(Nous sommes) profondément préoccupés qu'un pays comme le Royaume-Uni, ardent défenseur de la démocratie et de la liberté d'opinion, ait recours à une législation anti-terroriste pour légaliser ce qui équivaut à un harcèlement visant à la fois un journal et ses collaborateurs", estiment Dagens Nyheter (Suède), Helsingin Sanomat (Finlande), Politiken (Danemark) et Afternposten (Norvège).
Inde: deux jeunes randonneurs français portés disparus
Libération

«Plus d’une vingtaine de personnes sont à la recherche des deux randonneurs disparus dans les montagnes de Dhauladhar», a indiqué à l’AFP le chef de la police locale, Balbir Singh Thakur. «Nous envisageons désormais des recherches par avion, avec l’aide de l’armée de l’Air indienne», a-t-il ajouté.
Les deux jeunes hommes, de 20 et 21 ans, faisaient partie d’un groupe de 32 randonneurs étrangers, partis en balade près de Dharamsala (nord), la ville où s’est réfugié le dalai lama, le chef spirituel en exil des Tibétains.
Les deux promeneurs sont portés disparus depuis jeudi. Le groupe retournait au camp de base mais le duo avait décidé de continuer à marcher. La zone est réputée pour de brusques changements météorologiques et des précipitations violentes lors de la mousson, qui a lieu actuellement.
«Les opérations de recherche se déroulent à 4.500 mètres, où les communications sont impossibles. Hier nous avons aperçu quelques mouvements (dans le lointain) mais ça pouvait être un animal», a ajouté le chef de la police.
Australie: mort du physicien chargé de "l'expérience de la goutte de poix"
(AFP)
John Mainstone, chercheur à l'Université du Queensland, pose le 6 octobre 2005 avant de recevoir le "Ig Nobel", prix parodique du Nobel à l'Université d'Harvard, à Cambridge, dans le Massachusetts (AFP/Archives, John Mottern)
John Mainstone, ancien directeur du département de physique de l'université du Queensland, décédé à l'âge de 78 ans, était responsable de "l'expérience de la goutte de poix", destinée à mesurer l'écoulement d'une goutte de poix, une matière visqueuse qui a un aspect solide mais qui est en fait liquide. Il a suivi cette expérience pendant 52 ans.
La poix, extraite par exemple --mais pas seulement-- du bitume, était autrefois utilisée pour imperméabiliser les coques des bateaux.
L'expérience a été mise en place en 1927 par le professeur Thomas Parnell, à l'université du Queensland et est considérée comme étant l'expérience en continu la plus longue jamais réalisée.
Il a fallu trois ans pour que la poix chauffée se stabilise dans un entonnoir en verre, fermé. En 1930, l'entonnoir est ouvert et sur les 83 dernières années, huit gouttes de poix seulement sont tombées, et jamais en présence de quelqu'un, a précisé l'université.
John Mainstone, qui est décédé la semaine dernière, avait indiqué début 2013 que la 9e goutte pourrait bien tomber avant la fin de cette année. "Elle n'en fait qu'à sa tête, elle tombe tout d'un coup", avait déclaré le professeur sur la télévision publique australienne.
"La dévotion du professeur Mainstone à cette expérience au long cours, bien après qu'il a pris la retraite, a permis aux médias, chercheurs et étudiants d'avoir un accès aisé aux informations pertinentes et de comprendre la science derrière cette expérience", a déclaré Halina Rubinsztein-Dunlop, qui dirige le département mathématiques et physiques de l'université.
L'expérience est sous surveillance 24 heures sur 24 actuellement, grâce à la présence de trois caméras qui filmeront la chute de la 9e goutte.
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