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mercredi 7 août 2013

07082013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 
 
 
 
 
 
 
 
Des médias chinois confondent vidéo X et exécution capitale
       
Des médias d’Etat chinois souhaitant décrire les exécutions capitales pratiquées aux Etats-Unis ont diffusé des images montrant une femme attachée par des lanières sur un lit, une scène en fait tirée d’une vidéo pornographique intitulée «Injection létale».
 
photo d'illustration.
Mercredi matin, les captures d’écran de cette vidéo étaient encore visibles sur le site de la très institutionnelle agence Chine nouvelle. Les images ont également été utilisées par le site du journal Global Times, directement contrôlé par le Parti communiste au pouvoir.
On y voit une femme simplement habillée d’une culotte et d’une blouse ouverte, semblant résister alors qu’une «gardienne» de prison la force à s’allonger sur un brancard, sous les yeux d’un «médecin» qui attend de lui donner la mort.
Ces images illustrent le «côté sombre du monde», affirme Chine nouvelle. En fait de quoi, la vidéo aux scènes fétichistes est tirée du site xxxrape.net, dont l’objet semble bien éloigné de la dénonciation de la peine de mort.
Washington accuse régulièrement la Chine de graves atteintes aux droits de l’homme, notamment dans son système judiciaire. Pékin répond à ces critiques en demandant à Washington de balayer devant sa porte.
La Chine est le pays du monde qui pratique le plus d’exécutions capitales, tout en refusant d’en préciser leur nombre exact.
Ce n’est pas la première fois que des médias chinois, pourtant étroitement surveillés, se rendent coupables de telles erreurs.
L’an dernier le Quotidien du Peuple avait publié sur son site internet un article vantant le charme physique du leader nord-coréen Kim Jong-Un, après avoir pris pour argent comptant une information d’un journal satirique américain.
Et en 2011 la télévision publique chinoise avait diffusé un reportage sur des manoeuvres de l’armée de l’air chinoise qui contenait des extraits de «Top Gun», un film de 1986 à la gloire de l’armée américaine.

 

 

POLITIQUE

 

Attentats en Irak: plus de 40 morts, une centaine de blessés   


Des Irakiens sur le site d'une attaque à la voiture piégée le 6 août 2013 à Bagdad
Des Irakiens sur le site d'une attaque à la voiture piégée le 6 août 2013 à Bagdad (Photo Ali Al-Saadi. AFP)
                                                         
Libération
Une série d’attentats coordonnés a fait plus de 40 morts et d’une centaine de blessés mardi soir en Irak, notamment à Bagdad, à un moment où l’armée mène des opérations de ratissage anti-Al-Qaïda dans le nord du pays.
L’Irak connaît un regain de violences inédit depuis cinq ans du fait de l’aggravation des tensions confessionnelles entre la majorité chiite et la minorité sunnite, exacerbées par une paralysie de l’appareil politique.
A Bagdad, au moins huit voitures piégées et plusieurs autres engins explosifs ont frappé différents quartiers, tant chiites que sunnites, en début de soirée mardi, peu avant la rupture du jeûne du ramadan.
Au nord de Bagdad, une voiture bourrée d’explosifs a dévasté vers 22H30 locales (19H30 GMT) une rue commerçante d’un bourg des environs de Baqouba, la capitale de la province de Diyala.
En outre, au moins six personnes ont été tuées mardi, dont deux extrémistes abattus dans la région de Mouqdadiya, au nord-est de la capitale, alors qu’ils transportaient des explosifs à bord de deux camions, a-t-on appris auprès des autorités.
Ces attentats interviennent huit jours après une autre série d’attaques coordonnées à la voiture piégée contre des quartiers à majorité chiite dans la capitale et dans le sud du pays, qui avait fait une soixantaine de morts.
Un millier de personnes ont été tuées en juillet, soit le pire bilan mensuel depuis 2008, selon un bilan publié par l’ONU.
Signe de l’aggravation de la situation, le bilan des victimes civiles en Irak au premier semestre est deux fois plus élevé que pour l’Afghanistan, selon l’ONU.
Les attentats de la fin juillet avaient été revendiqués par une branche d’Al-Qaïda qui a également affirmé être à l’origine de l’attaque spectaculaire, mi-juillet, contre deux prisons qui avait permis de libérer plus de 500 prisonniers.
Les forces de sécurité mènent depuis plusieurs jours de vastes opérations visant les groupes armés dans plusieurs provinces du pays, notamment dans le nord-est où les attentats sont quasi-quotidiens.
Et trois divisions de l’armée irakienne, soit plus de 30.000 hommes, poursuivaient mardi des opérations de ratissage dans le nord du pays, notamment dans les montagnes de Himreen, selon le général Abdoulamir al-Zaïdi, commandant les forces armées de la région nord.
«Il s’agit de la plus grosse opération militaire depuis le départ des troupes américaines» en 2011, a indiqué le général à l’AFP. L’opération, en cours depuis plusieurs jours, vise à arrêter des militants liés à Al-Qaïda.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a affirmé mardi dans un communiqué que ces opérations se poursuivraient «jusqu’à l’élimination du terrorisme».
«Nous n’abandonnerons pas nos enfants à ces assassins et à ceux qui les soutiennent, à l’intérieur comme à l’extérieur» du pays, a-t-il ajouté.
La minorité sunnite, au pouvoir sous Saddam Hussein, a lancé fin 2012 une campagne de protestation contre le gouvernement, à majorité chiite, accusé de vouloir monopoliser tous les pouvoirs et de procéder à des arrestations arbitraires.
La guerre dans la Syrie voisine, qui oppose également des rebelles sunnites à un gouvernement lié à l’Iran chiite, alimente aussi les tensions inter-communautaires en Irak.






Snowden : Obama se dit « déçu » de l’asile de Moscou



L’ancien consultant informatique de la NSA est arrivé en Russie en tout début de mois, après que le pays lui a accordé un asile temporaire pour un an. Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense russes et américains doivent se rencontrer vendredi.


Le président américain apprécie peu l’asile accordé par la Russie à Edward Snowden - AFP
Le président américain apprécie peu l’asile accordé par la Russie à Edward Snowden - AFP
 

« Déçu. » C’est le qualificatif que Barack Obama a employé, évoquant la décision de la Russie d’accorder l’asile à Edward Snowden. « J’ai été déçu, parce que même si nous n’avons pas signé de traité d’extradition avec eux, traditionnellement nous avons essayé de respecter [leurs demandes, NDLR s’il y a un hors-la-loi ou un présumé hors-la-loi dans leur pays », a déclaré le président américain lors d’une émission télévisée mardi soir. « Par certains côtés, cela illustre certaines difficultés sous-jacentes que nous avons eues dernièrement avec la Russie », a-t-il ajouté. En tout début de mois, l’ancien consultant informatique de la NSA a obtenu de Moscou un droit temporaire d’un an de se réfugier dans le pays . Son avocat russe avait alors assuré qu’il était désormais à l’abri.
Barack Obama a par ailleurs déclaré qu’il participerait au sommet du G20 en septembre à Saint-Petersbourg (Russie), mais il s’est une nouvelle fois refusé à préciser s’il comptait à cette occasion rencontrer le président russe Vladimir Poutine pour des entretiens en tête-à-tête. « J’irai là-bas parce que le sommet du G20 est le principal forum où l’on parle d’économie, d’économie internationale, avec les principaux dirigeants économiques du monde », a-t-il expliqué.


President Barack Obama ~ The Tonight Show with... par HumanSlinky

Rencontre ministérielle russo-américaine vendredi

Dans le cadre de cette affaire qui empoisonne les relations entre Russes et Américains depuis plusieurs semaines, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux parties doivent se rencontrer vendredi à Washington, a annoncé à l’AFP un responsable américain de la Défense. La rencontre entre John Kerry et Chuck Hagel coté américain et Sergueï Lavrov et Sergueï Choigou côté russe, dite 2+2, doit avoir lieu au département d’Etat.
Interrogé par l’AFP, le responsable américain de la Défense s’exprimant sous le couvert de l’anonymat n’a pas précisé les questions à l’ordre du jour de cette rencontre. Mais le numéro deux de la diplomatie russe, cité par le New York Times, s’attend à «une discussion très intense, d’autant plus qu’il y a un certain nombre de questions controversées et difficiles».

20.000 documents remis au journaliste Glenn Greenwald

Par ailleurs, lors d’une audition devant une commission du Sénat brésilien, le journaliste Glenn Greenwald a déclaré mardi détenir jusqu’à 20.000 documents secrets remis par Edward Snowden. Ce collaborateur américain du Guardian basé au Brésil a affirmé que le programme mondial de surveillance électronique des communications par le renseignement américain ne visait pas seulement à identifier des terroristes, comme l’affirme Washington, mais aussi à se livrer à des activités d’espionnage économique et industriel.
A l’origine des premières révélations de l’affaire Snowden, Greenwald a fait ces déclarations devant la Commission des relations extérieures du Sénat du Brésil, qui l’auditionnait sur les révélations du fugitif Edward Snowden, aujourd’hui réfugié à Moscou.
« Je n’ai pas compté exactement, mais il m’a remis entre 15.000 et 20.000 documents, très très complets et très longs », a déclaré Greenwald. « Les articles que nous avons publiés représentent une portion très petite » du contenu de ces documents, a-t-il ajouté sans en préciser la teneur. « Il va y avoir en toute certitude de nouvelles révélations sur l’espionnage du gouvernement des Etats-Unis et des gouvernements alliés (...) qui, comme les premiers ont pénétré les systèmes (de communication) du Brésil et d’Amérique latine », a ajouté le journaliste, questionné par des sénateurs brésiliens.
Greenwald a publié récemment dans le quotidien brésilien « O Globo » des articles basés sur des documents remis par Snowden, selon lesquels le Brésil faisait partie d’un réseau de 16 bases d’espionnage opérées par le renseignement américain. « Le prétexte des Etats-Unis [pour justifier ce programme, NDLR] est le terrorisme et la protection de la population. Mais en réalité, ils sont en possession de documents qui n’ont rien à voir avec le terrorisme et la sécurité nationale, mais plutôt avec la concurrence avec d’autres pays, notamment dans les domaines (...) industriels et économiques », a affirmé Greenwald.
Il s’est également référé au programme XKeyscore, officiellement utilisé par la NSA pour recueillir les métadonnées des courriers électroniques. « Le gouvernement américain peut accéder au contenu de nombreux e-mails, pas seulement des métadonnées mais à ce qu’écrit une personne ou ce qu’elle dit au téléphone. C’est un programme très puissant et qui fait peur », a assuré Greenwald. « Si vous êtes un journaliste qui travaille sur une enquête contre les Etats-Unis, ou si vous travaillez pour une entreprise en forte concurrence avec une entreprise américaine, alors ils peuvent violer vos communications avec une grande facilité », a-t-il ajouté.
Dans un entretien à l’AFP, Greenwald avait expliqué le 10 juillet s’être fait remettre ces documents en mains propres par Snowden, qu’il avait rejoint à Hong Kong où l’ex-consultant de la NSA avait temporairement trouvé refuge après avoir fui les USA.
Les pays membres du Mercosur avaient réitéré lundi au secrétaire général de l’ONU leur « indignation » devant les pratiques d’espionnage des Etats-Unis révélées par Snowden, sans réclamer toutefois des mesures précises. Lors d’une rencontre avec Ban Ki-moon, les ministres des Affaires étrangères du Venezuela, de l’Uruguay, du Brésil et de l’Argentine lui avaient transmis la déclaration finale du récent sommet du Mercosur condamnant ces pratiques.
Source AFP






Le nouveau président iranien se dit prêt au dialogue


 

Hassan Rohani a appelé à des discussions « sérieuses » pour obtenir la levée des sanctions occidentales.
Il exclut toute suspension de l'enrichissement d'uranium.


Le président Rohani cherche à renouer le dialogue sans abandonner les ambitions iraniennes sur le nucléaire. - Photo Behrouz Mehri/AFP
Le président Rohani cherche à renouer le dialogue sans abandonner les ambitions iraniennes sur le nucléaire. - Photo Behrouz Mehri/AFP
 

Investi samedi à la présidence de l'Iran, Hassan Rohani s'est dit prêt hier, lors de son premier discours consacré aux questions internationales, à des «  négociations sérieuses sans perte de temps » avec les grandes puissances sur le dossier nucléaire. Il s'agit pour lui d'obtenir la levée des sanctions qui grippent l'économie. La monnaie iranienne est en chute libre et l'embargo occidental a fait chuter des deux tiers les exportations iraniennes de pétrole en deux ans, à 700.000 barils par jour en mai dernier. L'inflation, alimentée aussi par la gabegie de l'Etat, érode terriblement le pouvoir d'achat des Iraniens.
En échange, Hassan Rohani s'est dit prêt à «  répondre aux inquiétudes des Occidentaux ». En leur donnant par exemple des gages sur le fait que le programme d'enrichissement d'uranium du pays, «  un droit indéniable », ne vise que la production d'électricité. Alors que les Occidentaux craignent que ce programme, clandestin jusqu'en 2002, ne produise des armes nucléaires, en contradiction avec le traité TNP dont Téhéran est signataire, au risque de déclencher une course aux armements en Arabie saoudite, Turquie ou Egypte.

Convaincre l'Occident

Hassan Rohani a critiqué les dirigeants américains qui «  comprennent mal » son pays ou qui «  prennent leurs ordres » en Israël. Il fustigeait le projet de loi voté jeudi dernier à la Chambre des représentants et bientôt au Sénat (mais que Barack Obama pourrait bloquer), qui durcit encore les sanctions américaines afin de ramener les exportations iraniennes à zéro dans un an.
Cette main tendue d'un homme qui a axé sa campagne électorale sur sa capacité à dialoguer, à l'inverse de son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, convaincra-t-elle les Occidentaux ? Les premières réactions sont conciliantes, à l'image de celle de Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, qui s'est dite impatiente de s'engager dans des «  discussions significatives » avec l'Iran, aux côtés des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie. Même tonalité du côté du département d'Etat américain, qui s'est dit dimanche prêt à «  un partenariat de bonne volonté ».
Hassan Rohani s'est doté d'un ministre des Affaires étrangères, Javad Zarif, qui connaît bien le dossier pour l'avoir secondé quand il avait négocié avec les grandes puissances la fin de la suspension sur l'uranium, effective entre novembre 2004 et août 2005.

Un stock nucléaire électrique

Les faucons à Washington rappellent toutefois que Téhéran a jadis souvent roulé dans la farine ses interlocuteurs en gagnant du temps durant les discussions tout en accélérant son programme d'enrichissement clandestin. Israël, en première ligne face à un éventuel Iran nucléaire, a qualifié récemment Hassan Rohani de «  loup déguisé en mouton » en déplorant que son crédit «  ne cesse de monter à l'étranger ». Il est vrai que le président iranien ne critiquait son prédécesseur que parce que ses provocations braquaient inutilement les Occidentaux. De surcroît, la volonté de l'Iran de renoncer ou non à l'arme nucléaire ou au statut de « pays du seuil » (capable d'en être doté en quelques semaines) ne dépend pas d'Hassan Rohani mais du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.
Pendant que se prépare un nouveau cycle de discussions, après celui infructueux au Kazakhstan, au printemps, les centrifugeuses continuent de tourner. L'Iran affirme en posséder 12.000, qui ont permis d'accumuler environ 120 kg d'uranium enrichi à 20 % en isotope 235, indispensable pour une bombe atomique. Il serait techniquement aisé d'enrichir ce stock en trois ou quatre mois à 85 % en 235 U, teneur plancher pour une bombe. Téhéran affirme que son stock enrichi à 20 % sert à la production d'électricité ou à des traitements médicaux contre le cancer. Problème : pour l'électricité, du carburant à 3 % de 235 U suffit. Et aucune industrie médicale au monde n'a besoin de 120 kg d'uranium enrichi…





 

Pour la Corée du Nord, le Japon a franchi "la ligne de danger"

Le Monde.fr avec AFP
Le navire "Izumo", dévoilé le 6 août à Yokohama.
Le navire "Izumo", dévoilé le 6 août à Yokohama. | AP


La guerre des mots continue entre La Corée du Nord et le Japon. L'agence officielle nord-coréenne KCNA a critiqué Tokyo, mercredi 7 août, affirmant que le pays avait franchi "la ligne du danger", au lendemain du baptême du plus gros navire militaire construit par Tokyo depuis la dernière guerre.
KCNA se réfère à un rapport publié le mois dernier par le ministère de la défense nippon, qui appelle à créer "une large capacité d'endiguement" face aux menaces balistiques nord-coréennes.
"Ce n'est rien d'autre qu'un vaste canular par le Japon pour justifier le fait de devenir un géant militaire, ce qui va au-delà de la ligne du danger. Les affirmations du Japon sont trop irraisonnables et illogiques pour justifier ses sinistres objectifs".
LA CHINE "PRÉOCCUPÉE"
Mardi, le Japon avait montré pour la première fois en public le futur porte-hélicoptères dont il va équiper sa flotte, un navire de 248 mètres baptisé "Izumo" et encore en construction à Yokohama. Le navire, plus gros bateau militaire construit par Tokyo depuis la seconde Guerre mondiale, sera opérationnel après 2015 pour un coût total de quelque 900 millions d'euros. Une fois mis en service, il pourra embarquer neuf hélicoptères.
La Chine s'était déclarée "préoccupée par l'expansion constante des équipements militaires du Japon". Le nouveau premier ministre, Shinzo Abe, auquel on prête l'intention de faire réviser la Constitution pacifiste de 1947 (qui interdit le recours à la guerre), a fait approuver un budget militaire de 38,7 milliards d'euros pour 2013-2014, en hausse pour la première fois depuis onze ans.
 
 
 
 
 
 
Tunisie: les opposants dans la rue, la Constituante suspendue
 
 

(AFP)

 
Tunis — Des dizaines de milliers de Tunisiens ont manifesté dans la nuit de mardi à mercredi en banlieue de Tunis pour obtenir le départ du gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahda qui sont empêtrés dans une profonde crise déclenchée par l'assassinat d'un opposant fin juillet.
Quelques heures plus tôt, le président de l'Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, annonçait suspendre les travaux de ce Parlement pour tenter de forcer Ennahda et leurs détracteurs à venir à la table des négociations.
Les manifestants, qui étaient au moins 40.000 vers 22H30 (21H30 GMT) selon un responsable policier, scandaient "le peuple veut la chute du régime" ou encore "le gouvernement va tomber aujourd'hui". Des représentants de l'opposition ont évoqué dans les médias des chiffres allant de 100 à 200.000 personnes.
Vers 01H00, aucun incident n'avait été signalé et la manifestation touchait à sa fin.
L'hétéroclite coalition d'opposition, de l'extrême gauche au centre-droit soutenu par le puissant syndicat UGTT, organise chaque nuit des rassemblements contre le pouvoir depuis l'assassinat du député Mohamed Brahmi le 25 juillet, attribué à la mouvance salafiste. Cette manifestation est de loin la plus importante depuis le début de la contestation.
De nombreux manifestants tenaient des portraits de cet élu et de l'opposant Chokri Belaïd, tué il y a six mois, le 6 février.
"C'est un rassemblement (...) pour l'espoir pour une deuxième république dans laquelle les objectifs de la révolution (de janvier 2011) seront réalisés", a jugé Mohsen Marzouk, un dirigeant du parti Nidaa Tounes.
Les détracteurs d'Ennahda, le parti islamiste au pouvoir accusé d'être responsable de l'essor des jihadistes, réclament en choeur un gouvernement de salut national. Une partie d'entre eux veulent aussi la dissolution de la constituante dont les travaux sont paralysés depuis des mois.
Les islamistes ont rejeté ces revendications, proposant en retour d'élargir la coalition gouvernementale et des élections en décembre.
"Dans les régimes démocratiques, les manifestations ne changent pas les gouvernements", a jugé Rached Ghannouchi, chef d'Ennahda dans le journal La Presse.
Tentant d'arracher l'ouverture de négociations, le président de l'ANC a annoncé à la télévision geler les travaux de cet organe qui ne parvient pas à achever la constitution 21 mois après son élection et deux ans et demi après la révolution.
"J'assume ma responsabilité de président de l'ANC et suspends les travaux de l'assemblée jusqu'au début d'un dialogue", a dit cet allié laïque d'Ennahda, estimant que "les Tunisiens en ont marre".
Ni le gouvernement, ni la présidence, ni Ennahda n'avaient réagi dans la soirée, alors que dans les rangs de l'opposition on évoquait une initiative positive mais insuffisante.
"C'est une victoire pour la rue, mais ce n'est pas suffisant", a jugé la député Maya Jribi, du Parti républicain.
"C'est un premier pas vers l?apaisement (...) mais ce n?est pas suffisant, il faut aller jusqu'à la dissolution de l'ANC et la chute du gouvernement", a souligné Mahmoud Baroudi du parti Massar.
La Tunisie ne cesse d'être déstabilisée par l'essor de groupes islamistes violents mais aussi par des conflits sociaux nourris par la misère, un des facteurs clé de la révolution de 2011.
L?ANC s'est réunie mardi matin, malgré le boycott d'une soixantaine de députés, pour débattre de la menace "terroriste".
Outre la traque des assassins des opposants, une opération militaire "aérienne et terrestre" d'ampleur est en cours au Mont Chaambi depuis jeudi, à la frontière algérienne, pour "éradiquer" un groupe armé lié à Al-Qaïda responsable de la mort de dix militaires depuis le 29 juillet.
La police a mené ces derniers jours une série d'opérations contre des cellules préparant, selon les autorités, des attentats. Un "terroriste", le second depuis vendredi, a été tué mardi par les forces de l'ordre en banlieue de Tunis.
Le Premier ministre Ali Larayedh a de son côté dénoncé les manifestations, estimant qu'elles minaient les efforts des forces de sécurité.
"La multiplication des manifestations et des sit-in perturbe les agents des forces de sécurité qui sont obligés d'être dans les rues alors qu'ils devraient participer à des opérations de lutte contre le terrorisme", a-t-il déclaré.
"Nous étions les initiateurs du Printemps arabe, soyons les initiateurs d'un état démocratique par des moyens pacifiques", a dit le chef du gouvernement.
 
 
 
 
 
 

La Constituante tunisienne suspendue

 

Contestation . Le président de l’Assemblée esquisse un premier pas pour sortir de la crise politique.

Libération
C’est la première concession amorcée par la coalition au pouvoir depuis le début de la crise. Hier soir, Mustapha ben Jaafar, le président de l’Assemblée constituante, a annoncé la suspension des travaux des élus «jusqu’au début d’un dialogue, et cela au service de la Tunisie», a-t-il dit dans son allocution télévisée, indiquant par ce geste «assumer [ses] responsabilités».
«Fissure». Depuis le meurtre du député Mohamed Brahmi le 25 juillet, deuxième opposant assassiné en six mois, la Tunisie est plongée dans une profonde crise politique. Chacun campait jusque-là sur ses positions et le dialogue était rompu entre les deux camps : l’opposition réclame la dissolution de l’Assemblée et la formation d’un nouveau «gouvernement de compétences», composé de personnalités non encartées. Ennahda, le parti islamiste et la principale composante de la coalition, refuse de céder le poste de Premier ministre et de faire tomber l’Assemblée. Ben Jaafar, leader du parti socialiste Ettakatol, esquisse par sa décision un geste d’apaisement et une éventuelle sortie de crise. «C’est une fissure remarquable, nous enregistrons ce pas positif, réagissait juste après l’annonce le député du parti Nida Tounes Khemais Ksila, l’un des 60 élus qui se sont «retirés» de l’Assemblée depuis près de deux semaines. Ben Jaafar a enfin eu l’humilité d’écouter et de suspendre cette mascarade.»
Hier matin, les partisans de la légitimité de l’Assemblée ont tenu une séance plénière en l’absence des députés «retirés», qu’ils se bornaient à appeler à rejoindre les rangs de l’hémicycle. «Nous sommes ouverts au dialogue, mais il ne doit pas y avoir de condition préalable», a répété Sahbi Atig, chef de file des élus Ennahda. Alors que Tahar Hmila, ex-membre du parti du président Marzouki, lançait : «Le lieu naturel d’un élu est dans cet hémicycle, mais s’il va dans la rue et veut devenir un citoyen ordinaire, alors il peut être frappé par les policiers et ce n’est pas injuste.»
Vérité. L’annonce de Ben Jaafar est intervenue juste avant le début d’un grand rassemblement, sur la place du Bardo, face à l’Assemblée, où se tient depuis onze jours le «sit-in du départ». Les manifestants veulent obtenir la vérité sur les meurtres d’opposants. La mobilisation s’annonçait massive : en début de soirée, une foule hétéroclite et déterminée était déjà rassemblée au Bardo.





 
Maroc: manifestation à Casablanca contre la grâce d'un pédophile
 
 

(AFP)

 
Casablanca — Plus de 2.000 personnes ont manifesté mardi à Casablanca, la plus grande ville du Maroc, contre la grâce accordée par erreur par le roi Mohammed VI à un pédophile espagnol.
"Nous voulons une réforme de la justice", "Dignité et justice", "le peuple veut juger les coupables", scandaient les manifestants rassemblés sur la grande place Mohammed V au centre de Casablanca.
Le Maroc a connu au cours des derniers jours un vaste mouvement d'indignation lié à la grâce royale accordée le 30 juillet à 48 prisonniers espagnols parmi lesquels Daniel Galvan, un homme de 63 ans condamné en 2011 à 30 ans de prison pour des viols sur onze mineurs.
Après plusieurs jours de protestations dans le royaume, cette grâce a été annulée par le roi dimanche, et le pédophile a été interpellé lundi dans le sud-est de l'Espagne. Il a été envoyé mardi en prison préventive par les autorités espagnoles.
Les manifestants ont également appelé au départ de Fouad Ali El Himma, un conseiller du roi et l'un de ses proches.
"Nous voulons la révocation définitive d'El Himma", criaient-ils.
La présence policière était discrète et il n'y a pas eu d'incident, a constaté le journaliste de l'AFP.
"Je suis ici en tant que mère et en tant que femme pour demander l'ouverture d'une vraie enquête", a déclaré à l'AFP Nadia Lamlili, une journaliste qui a été tabassée lors de la manifestation à Rabat, vendredi dernier, au cours de laquelle plusieurs personnes avaient bravé la répression policière.
Lundi, au terme d'une enquête ordonnée 48 heures plus tôt, Mohammed VI a décidé de révoquer le directeur de l'administration pénitentiaire, cette administration étant accusée d'avoir "transmis par inadvertance des informations erronées (sur) la situation pénale de l'intéressé".
"Ma fille mineure a été violée, et je participe spontanément à cette manifestation par solidarité avec les victimes", a indiqué pour sa part Khadija, une mère au foyer présente lors de la manifestation de Casablanca, la plus importante après celle de Rabat.
Je suis déçu par le silence lâche du gouvernement islamiste. Le régime doit savoir que les temps ont changé et que les logiques de la violence et de la répression sont dépassées", a souligné Karim Tazi, un homme d'affaires casablancais qui a également participé à la manifestation.
Dans un geste d'apaisement, le roi Mohammed VI a reçu mardi à Rabat les familles des enfants victimes du pédophile gracié par erreur, afin de témoigner de sa "compassion" et de son "empathie", a indiqué le Palais royal dans un communiqué.
Le souverain leur a exprimé "ses sentiments de compassion et son empathie à l'égard de leurs souffrances tant à cause de l'exploitation exécrable dont leurs enfants ont été victimes, qu'en raison de la libération de l'individu concerné", est-il indiqué dans ce communiqué publié par l'agence officielle MAP.





 
Corées: Pyongyang offre des garanties à Séoul pour rouvrir Kaesong
 
 
(AFP) 

 
Séoul — La Corée du Nord a offert mercredi à la Corée du Sud une série de garanties pour la réouverture du site industriel intercoréen de Kaesong, convainquant ainsi Séoul de revenir à la table des négociations.
Les firmes sud-coréennes disposeront d'un accès complet au complexe industriel, situé en territoire nord-coréen, près de la frontière, et fermé par Pyongyang en avril, au plus fort des tensions dans la péninsule.
Pyongyang s'engage également à garantir la présence des salariés nord-coréens et la sécurité des cadres sud-coréens, selon un communiqué du Comité pour la réunification pacifique de la Corée, relayé par l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
Séoul a répondu à cette main tendue en indiquant être prêt à ouvrir de nouvelles négociations sur ce dossier.
"Nous acceptons la proposition du Nord pour une rencontre qui aura lieu le 14 août", a déclaré un porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification, Kim Hyung-Suk.
Dans la matinée, quelque 500 Sud-Coréens, dont plusieurs industriels propriétaires d'ateliers sur le site de Kaesong, avaient manifesté près de la frontière avec la Corée du Nord pour réclamer la reprise de l'activité du site industriel intercoréen.
Séoul a également annoncé mercredi le versement de 250 millions de dollars US (188 millions d'euros) de dédommagements aux 123 entreprises sud-coréennes présentes sur Kaesong, un vaste site implanté à 10 kilomètres de la frontière.
"Les paiements débuteront jeudi", selon le porte-parole du ministère de l'Unification.
Cette décision de dédommager laissait entendre que le gouvernement sud-coréen ne croyait plus en la réouverture du complexe. Plusieurs réunions de responsables des deux pays ont toutes débouché sur un échec.
La zone d'activités de Kaesong est cruciale pour l'économie nord-coréenne car elle est une source de devises étrangères. Y travaillent 53.000 salariés nord-coréens. Les entreprises sud-coréennes ont, elles, perdu plus d'un milliard de dollars en quatre mois en raison de sa fermeture.
Kaesong avait été fermé unilatéralement par Pyongyang en avril dernier, après des semaines de très vives tensions sur la péninsule, provoquées par un troisième essai nucléaire nord-coréen et par une nouvelle salve de sanctions internationales à l'égard du régime communiste.






ECONOMIE

 

Le déficit extérieur à mi-année revient sous le seuil des 30 milliards


 

Le déficit commercial hors énergie chute de 40 % sur six mois. En vedette : l'aéronautique et l'agroalimentaire.
L'embellie reste fragile car avant tout liée au repli des importations. Les exportations repartent timidement en juin.


Le déficit extérieur à mi-année revient sous le seuil des 30 milliards

Même si tout est loin d'être rose, le bilan à mi-année du commerce extérieur qui sera publié ce matin par les Douanes vient compléter, estime le gouvernement, la liste des indicateurs économiques qui s'améliorent. Le solde commercial de la France, encore largement déficitaire, retrouve quelques couleurs au premier semestre, à 29,96 milliards d'euros de déficit. A titre de comparaison, l'Allemagne affiche un excédent de 90 milliards pour la même période...
Mais ce déficit semestriel recule de 16 % par rapport à la même période de 2012 et repasse sous le seuil symbolique des 30 milliards, systématiquement dépassé depuis 2010. A l'époque, le déficit sur six mois avait atteint 24,9 milliards avant d'exploser à 38,9 milliards au premier semestre 2011 puis de légèrement refluer à 36,2 milliards sur les six premiers mois de 2012. Bercy peut désormais viser un déficit sur l'année inférieur à 60 milliards (contre 67 milliards en 2012).
Surtout, le déficit commercial hors énergie recule de 40 % par rapport à la même période de 2012 (à 5,6 milliards). Pour rappel, le déficit hors énergie de 2012 avait déjà diminué de près de moitié, pour s'établir à 15 milliards sur l'année. Or, Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, a pour mission de le ramener à l'équilibre d'ici à la fin du quinquennat. Elle assure aujourd'hui que cet objectif sera tenu (lire ci-dessous). La facture énergétique, quant à elle, représente 85 % du déficit, malgré une petite baisse.

Zone euro : déficit creusé

Sur le seul mois de juin, le déficit commercial revient à 4,4 milliards, en net repli par rapport au mois de mai (révisé à - 5,7 milliards) qui avait été mauvais. Mais cette embellie est surtout liée à la baisse des importations (- 2,6 %), ce qui n'est pas forcément bon signe, les exportations repartant faiblement à la hausse (+ 0,5 %). Ce constat est aussi valable pour le semestre : les importations chutent de 3,1 %, les exportations reculent de 1,2 %.
La conjoncture dégradée en début d'année en zone euro (qui absorbe les deux tiers des exportations françaises) a pesé lourd : les exportations vers l'Europe reculent de 2,3 % sur six mois et le déficit commercial avec cette zone se creuse de 1,6 milliard. La France voit en revanche son solde commercial s'améliorer par rapport à presque toutes les autres zones géographiques, même avec l'Afrique, où la concurrence de la Chine lui a pourtant coûté des parts de marché. L'excédent commercial avec le Proche et Moyen-Orient a doublé pour atteindre 2,2 milliards sur six mois et les exportations vers l'Amérique latine enregistrent une forte croissance de 14 %, pour un excédent total de 1,4 milliard.
Au niveau sectoriel, l'aéronautique dégage un excédent semestriel de 9,2 milliards (+ 20 %), devant l'agroalimentaire (6,2 milliards, + 6 %) et la pharmacie (2,3 milliards). Ils contribuent fortement à l'amélioration du solde. A contrario, le déficit de l'automobile s'est envolé de 60 % (à 2,6 milliards) et celui des produits métalliques et métallurgiques de 14 % (à 3 milliards), toujours en raison des difficultés de la zone euro. Le déficit sectoriel le plus important (hors énergie) reste celui des biens d'équipement, matériels électriques et informatiques (9,9 milliards).
B. M







Airbus débouté de sa plainte contre une publicité Boeing

Le Monde.fr avec AFP
Boeing affirmait que le 747-8 Intercontinental, nouvelle version de son 747, représentait un "avantage de coût de 26 %" pour chaque vol par rapport à l'A380 et était "8 % plus efficace" en termes de consommation de kérosène par siège. | AFP/ST

Boeing affirmait que le 747-8 Intercontinental, nouvelle version de son 747, représentait un "avantage de coût de 26 %" pour chaque vol par rapport à l'A380 et était "8 % plus efficace" en termes de consommation de kérosène par siège.Boeing n'a pas trompé les lecteurs en vantant dans un magazine spécialisé les avantages de son gros porteur 747-8 face à l'Airbus A380, a tranché mercredi 7 août l'autorité de contrôle de la publicité au Royaume-Uni (ASA). Le régulateur avait été saisi par Airbus au sujet d'une publicité de son concurrent américain, parue dans le magazine britannique Flight International, sur fond de guerre commerciale entre les deux géants de l'aéronautique.
 
Boeing affirmait que le 747-8 Intercontinental, nouvelle version de son 747, représentait un "avantage de coût de 26 %" pour chaque vol par rapport à l'A380 et était "8 % plus efficace" en termes de consommation de kérosène par siège, un argument important à l'heure où les compagnies aériennes cherchent des avions plus sobres face à la hausse des prix du pétrole. Dans sa décision, l'ASA a estimé que les lecteurs "experts" d'une revue spécialisée dans l'aéronautique n'étaient pas dupes, étant habitués à ce genre de comparaisons, aussi imparfaites soient-elles.
"Le public visé devait comprendre que les comparaisons sont fondées sur des modèles et des hypothèses, être familier des méthodes de comparaison utilisées", estime l'ASA. Les lecteurs potentiellement impliqués dans le choix d'un avion pour une compagnie aérienne n'auraient sans doute pas décidé en faveur d'un modèle plutôt que l'autre "sans chercher à obtenir beaucoup plus d'informations sur les avantages potentiels de l'appareil, sur la base de leur propres besoins spécifiques", ajoute encore l'autorité. Le lecteur n'était donc pas susceptible d'être trompé, a-t-elle conclu en retoquant la plainte d'Airbus.
La compagnie européenne a réagi à cette décision en "maintenant son affirmation selon laquelle la comparaison faite en fonction de la consommation de kérosène par siège doit prendre en compte la configuration actuelle des sièges et le niveau de confort appliqué par les compagnies aériennes". "Dans ces conditions comparables, l'A380 (...) consomme significativement moins de carburant par siège que le 747-8", a ajouté Airbus qui estime que "le marché a rendu un verdict clair".
A la fin juin, Boeing avait enregistré un total de 105 commandes pour le 747-8, dont 40 pour la version passagers baptisée "Intercontinental" et 65 pour la version cargo, et Airbus 262 commandes pour son A380. "Les hypothèses de Boeing concernant les sièges sont aussi obsolètes et dépassées que le 747", a également jugé le directeur commercial de Airbus John Leahy.
 
 
 
 
 
 

Prix du lait : Pékin sanctionne six fabricants étrangers, dont Danone



Les autorités chinoises ont infligé des amendes totalisant 82 millions d’euros à six firmes du secteur laitier, dont Danone mais aussi le néo-zélandais Fonterra, pour entente illicite sur leurs prix.


 

Le fabricant néo-zélandais Fonterra, impliqué dansune affaire sanitaire, fait aussi parti des entreprises condamnées - DRDepuis plusieurs mois les autorités chinoises avaient dans le collimateur plusieurs fabricants étrangers de lait pour bébé. Début juillet, les médias chinois s’étaient fait l’écho d’une enquête de la Commission d’État pour le développement et la réforme (NDRC) , plus haute instance chinoise de supervision économique, visant ces fabricants étrangers soupçonnés de s’être entendus sur leurs prix de vente.
Selon l’agence officielle Chine nouvelle, les autorités du pays ont infligé pour quelques 670 millions de yuans (soit 82 millions d’euros environ) à six société étrangères parmi lesquelles de trouve Dumex, la filiale du groupe Danone. Sont également visées les américains Mead Johnson et Abbott, le chinois Biostime, le géant néo-zélandais Fonterra et le néerlandais Friesland.
Les autorités chinoises n’ont donc pas passé l’éponge en dépit de la réaction pourtant très prompte des sociétés incriminées. Dans la foulée de ces révélations en effet, Abbott et Royal FrieslandCampina _ producteur néerlandais de la marque Friso _, avaient immédiatement annoncé d’importantes réductions de prix.
Danone avait indiqué en faire de même pour sa filiale Dumex. Tout comme Wyeth Nutrition, filiale du géant agroalimentaire Nestlé, une branche du producteur japonais de produits laitiers Meiji et le fabricant chinois de laits infantiles Beingmate.

Fonterra écope de l’amende la plus faible

Seuls Wyeth, Meiji et Beingmate, qui ont choisi de « coopérer à l’enquête », de « fournir des preuves importantes » et d’ »effectuer d’eux mêmes les corrections » qui s’imposaient ont été épargnées selon les propres termes de Chine nouvelle.
Si tout le détail des amendes n’est pas encore connu, Mead Johnson a indiqué dans une déclaration avoir reçu une amende de 204 millions de yuans (25 millions d’euros). Biostime a précisé dans une déclaration à la Bourse de Hong Kong s’être quant à lui vu infliger une pénalité de 163 millions de yuans (19,9 millions d’euros).
Fonterra, impliqué ces derniers jours dans un retentissant scandale après avoir admis une contamination de certains de ses produits laitiers par une bactérie potentiellement mortelle, a pour sa part été condamné à payer 4,5 millions de yuans (550.000 euros). « Nous sortons de cette enquête avec une compréhension bien plus claire des attentes (des autorités chinoises) sur la mise en oeuvre des règlements sur les prix, ce qui nous sera utile pour poursuivre nos activités dans le pays », a commenté Kelvin Wickham, président de Fonterra pour la Chine et l’Inde, cité dans un communiqué.
La pénalité infligée à Fonterra est située « parmi les plus basses » des amendes distribuées par la NDRC dans cette affaire, a-t-il remarqué.

Vers une réglementation plus stricte

Ces amendes interviennent alors que la Chine semble particulièrement sensible sur les questions liées au lait pour bébé et maternisé. Mardi en effet, Pékin a publié un projet de règlement sur la production de lait maternisé.L’Administration d’Etat des produits alimentaires et pharmaceutiques souhait « solliciter l’opinion du public, afin d’élever les normes à tous les niveaux dans ce secteur » explique l’agence Chine Nouvelle.
Les organisations et les particuliers peuvent faire des commentaires et propositions par courrier, e-mail ou fax avant le 15 août de cette année sur ce projet de réglementation qui, selon Chine Nouvelle « vise à améliorer la qualité du lait maternisé de marque chinoise dont la réputation a été gravement ébranlée par le scandale du lait contaminé en 2008. »
Le règlement qui a été élaboré « en prenant les exigences des producteurs pharmaceutiques comme référence » demande notamment aux producteurs de lait maternisé de mettre en oeuvre des systèmes de gestion, d’analyse des risques et de maîtrise des points critiques ainsi que des bonnes pratiques de production. Il exige des producteurs que leur source de lait soit interne ou bien contrôlée par leurs soins, et qu’ils aient leurs propres capacités de recherche et de développement.
Le projet de règlement renforce également les exigences en matière de gestion, particulièrement en ce qui concerne l’achat des matières premières ou complémentaires et les conditions de production, telles que la propreté de l’environnement de production.


Lait contaminé Fonterra : tous les stocks contaminés retirés
« Tous les stocks ont été récupérés, tout a été retiré de la vente. Ils sont dans des entrepôts et il n’y a quasiment plus de risque pour les consommateurs », a déclaré ce mercredi Theo Spierings, le PDG du groupe laitier Fonerra.
En début de semaine les résultats d’une equête avaient montré que certains stocks de lait en poudre du producteur néo-zélandais étaient susceptibles d’avoir été contaminés par une bactérie potentiellement mortelle, provoquant le botulisme.








JUSTICE ?

 

Prison : des détenus pourraient être libérés à cause d'une vieille erreur   


L'entrée de la prison de Fleury-Mérogis près de Paris le 9 juillet 2013.
L'entrée de la prison de Fleury-Mérogis près de Paris le 9 juillet 2013. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
                                                         

Selon «le Canard enchaîné», un arrêt de la Cour de cassation entraînant la libération d'un franco-arménien a fait surgir un vieux vice de forme et pourrait changer les règles en matière de prescription.

Libération
Un récent arrêt de la Cour de cassation pourrait entraîner la libération de «dizaines, peut-être des centaines» de détenus dont les peines seraient considérées comme prescrites, selon Le Canard enchaîné de ce mercredi. Le ministère de la Justice a précisé mardi soir qu’après vérification de la situation dans 10 cours d’appel (sur 36), 4 personnes, sur un total de 628 condamnations, avaient été remises en liberté.
Dans un arrêt du 26 juin, la Cour de cassation, plus haute juridiction française, donnait raison a un franco-arménien, condamné par contumace en 1989, et qui souhaitait regagner la France, après la prescription de 20 ans en matière criminelle.
Il lui avait été opposé une série d’actes interrompant la prescription (délai à l’issue duquel la peine ne peut plus être exécutée). Or, la liste de ceux-ci avait été fixée par un décret de 2004 et la Cour de cassation a tranché que cette liste ne pouvait être fixée que par la loi. La liste avait depuis été établie par une loi en 2012, mais la Cour de cassation a donné raison au demandeur, qui contestait la validité des actes interruptifs opposés à sa demande de prescription.
L’arrêt, qu’a consulté l’AFP, prévoit ainsi «qu’en l’absence de disposition législative applicable au litige, antérieur à l’entrée en vigueur de la loi n° 2012-409 du 27 mars 2012, les actes préparatoires à l’exécution d’une peine n’étaient pas de nature à interrompre le cours de sa prescription».
Selon le Canard enchaîné, la direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice a en conséquence dû demander aux différentes juridictions de vérifier la situation «des personnes condamnées et écrouées au-delà du délai de prescription de la peine» (20 ans pour les crimes, 5 ans pour les délits).
Elle a envoyé une note à tous les parquets, selon l’hebdomadaire, leur demandant de vérifier si dans ces cas les actes interruptifs pris en compte étaient valables ou pas et indiquant que dans ce dernier cas «il conviendra de faire procéder immédiatement à la levée d’écrou» (libération). Le journal cite pour la juridiction de la cour d’appel d’Aix le nombre de 245 cas «dont la situation doit être immédiatement vérifiée».
Dans un communiqué, le ministère de la Justice a confirmé avoir demandé «la vérification des condamnations susceptibles d’entrer dans le champ de cette jurisprudence restrictive sur la base d’une estimation (...) qui s’élèverait à 3 499 pour l’ensemble des ressorts» des cours d’appel. Les condamnations concernées sont celles prononcées avant la loi du 27 mars 2012.
«En l’état des vérifications qui sont terminées pour 10 cours d’appel (sur 36 en France, ndlr), pour un total de 628 condamnations, 4 personnes, dont les peines délictuelles (de 4 à 10 mois pour des faits de violences conjugales, vol aggravé et dégradation, abus de confiance, falsification de chèques et usage notamment) avaient été ramenées à exécution, ont donc été élargies (remises en liberté, ndlr)», a précisé le ministère.
La Chancellerie affirme que «de nouvelles instructions ont été données pour que les vérifications se terminent sans délai».







L'Ordre des pharmaciens porte plainte contre 11 sites de vente en ligne  


Onze sites sont visés par la plainte de l'Ordre des pharmaciens © Maxppp

C'est Le Parisien-Aujourd'hui en France qui révèle l'information ce mercredi matin. Selon le quotidien, le Conseil national de l'ordre des pharmaciens a porté plainte contre 11 sites de vente en ligne de médicaments qui n'auraient reçu aucune autorisation. La vente de médicaments sur internet est autorisée depuis le 12 juillet. Au total, 4.000 médicaments qui ne nécessitent pas de prescription peuvent être vendus via internet.
 
Onze sites de vente en ligne de médicaments sont visés par une plainte du Conseil national de l'ordre des pharmaciens. Selon Le Parisien-Aujourd'hui en France, ces sites sont soupçonnés de n'avoir reçu aucune autorisation pour profiter de ce marché autorisé depuis le 12 juillet dernier
Ces sites ont en commun de laisser croire au consommateur qu'ils sont français, explique le quotidien. Ils laissent aussi penser que derrière leurs adresses internet se trouvent des officines officielles ayant pignon sur rue, comme l'oblige le décret de la ministre de la Santé du 19 décembre dernier. Pharmaciesarreguemine.com, pharmacie-allain.com, ou encore anciennepharmacie.com, ces noms de domaine ont précédemment appartenu à de vrais pharmaciens. Mais lorsqu'on fouille un peu, on tombe sur des adresses basées en Espagne, en Belgique, ou encore en Russie. 

Stimulants sexuels

Autre particularité de ces sites : ils concentrent leurs activités sur la vente de stimulants sexuels à des prix déraisonnablement bas. Par exemple, précise Le Parisien, le générique du Viagra, normalement vendu autour de 15 euros la pilule, est proposé à 0,73 euros. 
Avec le dépôt de ces plaintes, une enquête va être lancée, mais remonter la traces de ces sites ne sera probablement pas simple. 
 
 
 
 
 
 
 

Carlton de Lille : les juges décrivent DSK en «roi de la fête»   

Dominique Strauss-Kahn, le 9 octobre 2011 à Sarcelles, près de Paris.
Dominique Strauss-Kahn, le 9 octobre 2011 à Sarcelles, près de Paris. (Photo Miguel Medina. AFP)
            

Selon «le Figaro», l'ordonnance de renvoi en correctionnelle de l'ex-patron du FMI laisse apparaître que les juges ne croient pas en la thèse du libertinage, évoquant plutôt de «l'abattage».

Libération
Les juges d’instruction, qui ont décidé le renvoi en correctionnelle de Dominique Strauss-Kahn pour «proxénétisme aggravé» dans l’affaire dite du Carlton de Lille, excluent tout «libertinage» et parlent d'«abattage» dans leur ordonnance citée par le Figaro mercredi.
DSK a toujours affirmé ignorer que les femmes présentes aux parties fines auxquelles il avait participé, notamment à Paris et Washington, étaient des prostituées rémunérées. Dans leur ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, les magistrats instructeurs lillois notent au contraire «qu’il n’était nullement question de libertinage, mais d'"abattage" et de commandes de prestations».
La présence à certaines soirées de couples extérieurs étaient davantage un «alibi», selon les juges, destiné à satisfaire DSK décrit en «roi de la fête». Pour les juges, «son ignorance n’est qu’un système de défense».
L’ancien ministre socialiste «conservait la main sur la programmation des soirées, lesquelles ne s’organisaient qu’en fonction de ses disponibilités d’agenda», font encore valoir les magistrats, qui reprochent aussi à DSK la mise à disposition, pour ces soirées, d’un appartement dont il était «locataire de fait» : il aurait ainsi «accompli un acte matériel de proxénétisme».
Dans un communiqué diffusé le 26 juillet, Dominique Strauss-Kahn avait dénoncé une «instruction exclusivement à charge», même s’il «s’attendait à cette décision et se présentera donc sereinement devant le tribunal». Le parquet, bien qu’ayant requis un non-lieu en faveur de DSK, a décidé de ne pas faire appel du renvoi en correctionnelle de l’ancien patron du FMI et de treize autres mis en examen.
 
 
 
 
 
 

SOCIETE

 

Obama critique les pays qui votent des lois contre les homosexuels

 
WASHINGTON (District of Columbia),   (AFP) - Le président américain Barack Obama a critiqué mardi les pays qui adoptent des lois discriminantes contre les homosexuels, après l'adoption par la Russie de mesures sanctionnant la "propagande" gay.
"Je n'ai aucune tolérance pour des pays qui essayent de traiter les gays, les lesbiennes ou les personnes transgenres d'une manière qui les intimide ou qui leur fait du mal", a déclaré M. Obama, répondant, tard dans la soirée, à une question sur l'adoption de la loi russe.
"Que vous discriminiez pour des motifs de race, de religion, de genre ou d'orientation sexuelle, vous violez la morale de base qui je pense devrait transcender chaque pays", a ajouté M. Obama.
"La Russie n'est pas la seule à adopter de telles lois", a-t-il noté, faisant référence sans les nommer à des pays d'Afrique qui "d'une manière ou d'une autre persécutent les gays et les lesbiennes".
L'Ouganda a défrayé la chronique en proposant une mesure, jamais entérinée, qui exige la peine capitale pour "homosexualité aggravée".
"Cela donne parfois des conférences de presse embarrassantes", a affirmé M. Obama, ajoutant: "Mais, je pense que l'essentiel est de faire en sorte que ces personnes soient traitées équitablement et avec justice".
Une loi russe, promulguée par le Président Vladimir Poutine, a introduit des amendes atteignant 5.000 roubles (156 euros) pour les citoyens qui diffusent des informations à des mineurs "dont l'intention est de faire naître des formes de sexualité non-traditionnelles" ou qui pourraient entrainer la "compréhension déformée" selon laquelle relations homosexuelles et hétérosexuelles seraient "socialement équivalentes".
Des opposants ont qualifié cette loi d'homophobe, et si vague qu'elle allait inévitablement être utilisée de façon arbitraire et stimuler les sentiments hostiles aux homosexuels dans le pays.






Mineurs étrangers isolés : «Quand il n’y a plus de place, il n’y a plus de place»   


Le président du conseil général de Mayenne, Jean Arthuis (UDI), le 13 mars 2012 à Paris.
Le président du conseil général de Mayenne, Jean Arthuis (UDI), le 13 mars 2012 à Paris. (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
                                                         

À chaud Le sénateur UDI et président du conseil général de Mayenne, Jean Arthuis, persiste sur son refus d'accueillir ces jeunes malgré la condamnation de son arrêté par les ministres de l'Intérieur et de la Justice.

Libération
Il y a une semaine, Jean Arthuis publiait une note sur son blog intitulée : «Mineurs étrangers isolés : j’attends une réaction à mon coup de gueule.» Quelques jours plutôt, le 25 juillet, le sénateur UDI et président du conseil général de Mayenne avait pris un arrêté mettant «fin à tout nouvel accueil de jeunes étrangers isolés par le service de l’aide sociale à l’enfance» de son département.
La réponse du gouvernement est arrivée hier dans un communiqué conjoint du ministre de l’Intérieur et de la garde des sceaux. Manuel Valls et Christiane Taubira «déplorent cet acte illégal». Avec cet arrêté, pourtant visé par les services administratifs de la préfecture, le département se met «en contravention avec la loi», ont insisté les deux ministres. Le communiqué précise que «le département exerce une compétence obligatoire dans le domaine de la protection de l’enfance [...] qu’il ne peut refuser d’exercer», et que «l’Etat ne saurait accepter de distinguer les mineurs accueillis en fonction de leur nationalité». 
De son côté, Jean Arthuis, joint mercredi matin par Libération, n’entend pas pour le moment revenir sur sa décision. «J’ai un rendez-vous avec Mme Taubira le 20 août et c’est à ce moment là que j’aviserai sur le retrait de mon arrêté.» Pour justifier son intransigeance, il fait un parallèle avec la polémique autour la libération temporaire de trois délinquants à Dreux, relâchés faute de place à la prison de Chartres. «Quand il n’y a plus de place, il n’y a plus de place. Et Mme Taubira est bien placée pour le savoir, on l’a bien vu avec ce qui s’est passé à Chartres», souligne Jean Arthuis, répétant que son service local d’aide à l’enfance est arrivé «à saturation». «La situation est simple : il y a cinq ans, on avait cinq mineurs étrangers isolés en Mayenne. Aujourd’hui, nous en avons 55.» L’arrêté en question parle de 14 nouveaux cas pour 2013, un chiffre sans commune mesure avec la situation des départements les plus touchés par l’afflux de ces mineurs sans papiers et sans famille, comme la Seine-Saint-Denis ou Mayotte, qui doivent faire face à des centaines de cas, voire des milliers dans le cas de l'île. Jean Arthuis assure avoir voulu lancer une alerte contre l’inaction du gouvernement contre les «filières» d’immigration clandestine. «Les départements n’ont pas vocation à être la soupape d’ajustement des manquements de l’Etat», conclut-il.

«Salaud»

Le président de l’association France Terre d’asile, Pierre Henry, qui a révélé l’existence de l’arrêté la semaine dernière, est outré par la «posture» du sénateur UDI. «C’est un buzz politique de la pire espèce fait sur le dos des enfants, tout en amalgames. J’interroge M. Arthuis sur la définition du mot salaud donné par le philosophe André Comte-Sponville : "Ce n’est pas donné à tout le monde d’être un salaud : c’est celui qui fait du mal à autrui pour son bien à soit." Et quand on sait que sa décision a laissé sur le trottoir deux gamines de 15 ans...»
Jean Arthuis condamne quant à lui «l’attitude de France Terre d’asile, dont j’attendais plus de mesure dans l'expression.» Pour Pierre Henry, c’est le sénateur qui est dans l’excès, en prenant «un arrêté discriminatoire et illégal envers des enfants en fonction de leur nationalité. C’est inédit ! Mais la vraie question que je me pose, c’est à quelle urne profitera le crime ?»

 
 
 
 
 
 

DIVERS

 

Tous les stocks de lait contaminé retirés

 
Par
 
Tous les stocks de lait en poudre néo-zélandais susceptibles d'avoir été contaminés par une bactérie potentiellement mortelle ont été retirés de la vente, a indiqué mercredi le PDG du groupe laitier Fonterra.

"Tous les stocks ont été récupérés, tout a été retiré de la vente. Ils sont dans des entrepôts et il n'y a quasiment plus de risque pour les consommateurs", a déclaré Theo Spierings à la presse.







Kenya: important incendie à l'aéroport de Nairobi 
 

 NAIROBI - Un important incendie s'est déclaré mercredi à l'aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA) de Nairobi, paralysant l'un des plus importants hubs d'Afrique orientale, a indiqué un responsable du ministère de l'Intérieur et de la coordination nationale.

Il y a un grave incendie à JKIA, mais nous faisons tout ce qui est possible pour éviter la crise, a déclaré le responsable, Mutea Iringo.

Aucune victime n'avait été signalée en début de matinée.

A l'exception des atterrissages d'urgence, tous les vols au départ et à l'arrivée de JKIA ont été annulés (...) l'aéroport a été fermé, a-t-il ajouté.

Les avions devant atterrir à Nairobi ont été déroutés vers les aéroports de Mombasa et Eldoret, a précisé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Selon M. Iringo, l'incendie a complètement endommagé le hall des arrivées et la zone d'immigration.

Les images des médias kényans montraient des flammes et de gros nuages de fumée noire montant haut dans le ciel.





 

Menaces de sabotage sur des pylônes à très haute tension


A.C 
Des anti-nucléaires ont menacé de déboulonner des pylônes à très haute tension dans le sud-est de la France. C'est une menace prise très au sérieux par les autorités. Mardi, un courrier anonyme accompagné de boulons a été envoyé dans les préfectures du Gard, du Vaucluse, de la Drôme et des Bouches-du-Rhône, révèlent ce mercredi le Midi Libre et France Bleu.                                        
 
Selon le quotidien régional, et auraient reçu la même missive inquiétante. «Une enquête est en cours», confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Marseille par le parquet.

Dans leur lettre, ceux qui se prétendent militants anti-nucléaires écrivent : «Parce que leur nucléaire n'est pas plus sûr qu'il n'est transparent, nous déboulonnons et nous déboulonnerons les pylônes THT. Par solidarité avec les victimes civiles et militaires de la dictature nucléaire. Assez de catastrophes qui nous affectent tous : Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl, Three Miles Island, Fukushima... Halte aux rejets radioactifs quotidiens passés sous silence, halte aux crimes».

Ces auteurs anonymes font également référence à un rapport supposé des renseignements généraux en 1983, qui soulignait, avec inquiétude semble-t-il, que «si l'on peut protéger les centrales nucléaires par des barbelés et des pelotons de CRS, ce n'est pas le cas des pylônes». La menace est évidente : des boulons pourraient être retirés de certains pylônes, ce qui provoqueraient évidemment des coupures d'électricité mais aussi d'éventuelles chutes de pylônes et de potentiels blessés.

RTE (Réseau de transport d'électricité), la filiale d'EDF chargée du transport de l'électricité, a fait inspecter visuellement les sites stratégiques dans les quatre départements concernés, maintenant la vigilance ce mercredi et prévoyant même d'autres inspections. Selon France 3 Provence-Alpes, aucun boulot manquant n'a été signalé. Pour l'instant.

AUDIO. Le point sur la situation avec Catherine Grévèl Dinger directrice régionale de RTE Sud Est.


 

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