ENVIE D'INSURRECTION ET SYNDROME DE BLANCHE-NEIGE (AVOIR L'IMPRESSION D'ETRE ENTOURE DE NAINS)
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jeudi 22 août 2013
22082013 QUOI DE NEUF ?
POLITIQUE
Syrie: l'opposition accuse le régime d' attaque chimique
(AFP)
Beyrouth — L'opposition syrienne a affirmé mercredi que le régime avait tué 1.300 personnes dans une attaque chimique près de Damas mais la Russie, allié de Bachar al-Assad l'a accusée d'avoir monté une provocation.
Même si le régime a catégoriquement démenti avoir utilisé des armes chimiques et que l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a évoqué un bilan d'au moins 136 morts, l'attaque est l'une des plus violentes du conflit et a suscité une vague de condamnations internationales.
Réunis mercredi à huis clos, les membres du Conseil de sécurité (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Luxembourg et Corée du Sud) veulent "faire la lumière" sur les accusations d'utilisation d'armes chimiques près de Damas et "saluent la détermination" de l'ONU à enquêter, a déclaré mercredi la présidente du Conseil, l'ambassadrice argentine Maria Cristina Perceval. Mais ils n'ont pas adopté de déclaration formelle sur la question, la Russie et la Chine y étant opposées, selon des diplomates.
De nombreux pays ainsi que la Ligue arabe ont demandé que les experts des Nations-unies, arrivés dimanche en Syrie pour enquêter sur l'usage éventuelle de telles armes dans le conflit, se rendent immédiatement sur les lieux.
Les Etats-Unis ont également réclamé mercredi un "accès immédiat" de l'ONU au site d'une attaque chimique à grande échelle dénoncée par l'opposition en Syrie, mais ont refusé de parler d'une "ligne rouge" qui aurait été franchie par Damas.
Les accusations sur ce massacre présumé, photos de cadavres de jeunes enfants à l'appui, ont été proférées un an et un jour après que le président américain Barack Obama eut prévenu que le recours par le régime de Bachar al-Assad à son stock d'armes chimiques constituerait une "ligne rouge".
Des vidéos diffusées par des militants montrent des enfants inanimés étendus sur le sol à côté de corps d'hommes qui ne portent aucune trace de sang. Sur l'une d'elles, du personnel soignant tente de mettre aux enfants des masques à oxygène pour les aider à respirer, alors que des médecins essaient de ranimer d'autres qui semblent inconscients.
Une autre vidéo montre une fillette d'une dizaine d'années étendue sur une civière et répétant, les mains sur le visage et paniquée: "Je suis vivante, je suis vivante..."
Un des chefs de l'opposition, George Sabra, a avancé devant la presse à Istanbul le chiffre de 1.300 morts dans plusieurs localités autour de Damas et a estimé que ce carnage rendait toute solution politique impossible. Selon lui, "le régime syrien se moque de l'ONU et des grandes puissances quand il frappe près de Damas avec des armes chimique alors que la commission d'enquête internationale se trouve à quelque pas des victimes et des régions sinistrées".
M. Sabra a aussi accusé la communauté internationale de complicité: "L'indécision américaine nous tue. Le silence de nos amis nous tue (...). L'indifférence des Arabes et des musulmans, l'hypocrisie du monde que nous croyions libre, nous tuent".
Le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, qui n'a pas confirmé l'usage d'armes chimiques, a fait état d'au moins 136 morts, tout en assurant ce bilan risquait d'augmenter compte tenu de la violence du bombardement qui a continué dans la journée.
L'opération s'est concentrée sur Mouadamiya al-Cham, au sud-ouest de la capitale, que l'armée cherche à reprendre, a précisé l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales.
Plusieurs experts interrogés par l'AFP se sont montrés prudents. Paula Vanninen, directrice de Verifin, l'Institut finnois pour la vérification de la convention des armes chimiques, a déclaré "n'être pas totalement convaincue" qu'il s'agisse d'une attaque au gaz innervant.
"Les personnes qui aident les victimes ne portent pas de vêtements de protection ni de masques et si c'était le cas, elles auraient été contaminées et victimes des mêmes symptômes", a-t-elle relevé sur les vidéos.
Pour Gwyn Winfield, directeur du magazine CBRNe Wold, spécialisée dans les armes chimiques, "il n'existe aucune information indiquant que les médecins ou des infirmières ont succombé, ce qui laisse à penser que ce n'est pas ce que nous considérons comme du gaz sarin militaire, mais pourrait être un gaz sarin dilué", a-t-il indiqué à l'AFP
Le ministre israélien de la Défense, Moshé Yaalon, a pour sa part affirmé qu'il s'agissait bien d'une attaque chimique et que ce n'était "pas la première fois".
Les autorités syriennes ont cependant dénoncé des accusations "nulles et non avenues et totalement infondées", selon un communiqué de l'armée lu par un officier à la télévision.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a estimé que "ces mensonges (...) visent à faire dévier la commission d'enquête de sa mission".
Le Russie a elle aussi accusé l'opposition d'avoir "planifié à l'avance une provocation".
Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a cependant espéré que les alliés de M. Assad se "réveillent" et "réalisent sa nature criminelle et barbare", tandis que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon se disait "scandalisé" et la chancelière allemande Angela Merkel évoquait "un crime effroyable". "Si le gouvernement syrien n'a rien à cacher (...), il facilitera l'accès immédiat et sans entraves de l'ONU au site" de l'attaque présumée, a insisté un porte-parole de la Maison blanche.
L'accord entre Damas et l'ONU limite la mission d'enquête à Khan al-Assal (près d'Alep), Ataybé, près de Damas, et à Homs (centre). Mais selon un porte-parole de l'ONU à New York, les inspecteurs étaient mercredi "en discussion" avec les autorités syriennes à propos d'autres accusations, dont celles de mercredi.
Syrie : l'ONU veut "faire la lumière" sur l'utilisation d'armes chimiques
Les membres du Conseil de sécurité veulent "faire la lumière" sur les accusations d'utilisation d'armes chimiques près de Damas et "saluent la détermination" de l'ONU à enquêter, a déclaré mercredi sa présidente, à l'issue d'une réunion en urgence du Conseil de sécurité. Mais comme depuis le début de la crise il y a deux ans, la communauté internationale s'est révélée incapable de s'entendre sur une déclaration commune.
Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, ainsi qu'une trentaine d'autres pays, avaient demandé que le chef de la mission d'enquête de l'ONU en Syrie, puisse se rendre sur les lieux de l'attaque de mercredi avec son équipe.
Pas de déclaration contraignante
Mais selon des diplomates, Moscou et Pékin qui s'efforcent de protéger le régime de Bachar al-Assad depuis le début de la crise syrienne, se sont opposés à l'adoption d'une déclaration en bonne et due forme dans ce sens.
L'ONU avait annoncé auparavant que le chef de son équipe d'experts actuellement en mission en Syrie, Ake Sellstroem, avait entamé des négociations avec le gouvernement syrien en vue de pouvoir enquêter sur le massacre de mercredi.
Sans accord syrien, les inspecteurs de l'ONU ne pourront rien faire. D'où le décalage avec la déclaration à la presse de l'ambassadrice de l'Argentine auprès des Nations unies, Maria Cristina Perceval, le pays étant à la tête du Conseil ce mois-ci : "Il y a une forte préoccupation parmi les membres du Conseil sur ces allégations et un sentiment général qu'il faut faire la lumière sur ce qui s'est passé et que la situation doit être suivie de près. Les membres du Conseil saluent la détermination du secrétaire général (Ban Ki-moon) à mener une enquête approfondie, impartiale et prompte".
Les bombardements, qui ont repris dès jeudi matin, auraient fait quelque 1.300 morts selon les rebelles.
Moubarak doit quitter sa prison
Un partisan de l'ancien président Hosni Moubarak embrasse une statue son effigie en brandissant un poster, non loin du tribunal où Moubarak doit être jugé. Au Caire, le 6 juillet 2013. (Photo Amr Abdallah Dalsh. Reuters)
L'ancien président égyptien devrait être placé en résidence surveillée, si les juges ne l’inculpent pas de nouvelles charges.
Par AFP
Libération
L’ex-président égyptien Hosni Moubarak, chassé du pouvoir en 2011 par une révolte populaire, doit être remis en liberté jeudi puis aussitôt placé en résidence surveillée avant la reprise de son procès dimanche, selon des responsables.
Ces hauts responsables non identifiés du ministère de l’Intérieur, cités par l’agence officielle Mena, ont affirmé qu’une fois libéré de la prison de Tora au Caire, Moubarak, poursuivi pour corruption et meurtres et détenu depuis plus de deux ans, serait ensuite emmené dans sa résidence surveillée à bord d’un hélicoptère militaire.
Sa remise en liberté dépend toutefois du Parquet qui doit établir dans la matinée qu’aucune autre charge ne pèse contre lui requérant sa détention ou qu’aucun nouveau chef d’inculpation n’a été retenu après sa libération conditionnelle dans les quatre affaires pour lesquelles il est jugé.
Le lieu de la mise en résidence surveillée de l’ex-président de 85 ans n’a pas été précisé mais les responsables ont évoqué son transfert possible vers l’un des deux hôpitaux militaires, l’un au Caire, l’autre dans le nord du pays, où il avait déjà séjourné.
Lieu de résidence encore inconnu
Il reviendra au Premier ministre par intérim, Hazem Beblawi, de déterminer ce lieu, selon Mena. Ce dernier, dont le gouvernement a été installé par l’armée après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet, a décidé de mettre en résidence surveillée M. Moubarak, une décision qui lui échoit «dans le cadre de la loi sur l’état d’urgence.»
L’heure de la libération de Moubarak n’a pas été précisée mais avant que celle-ci ne soit effective, le chargé de mission du ministère de l’Intérieur pour les affaires pénitentiaires doit envoyer jeudi matin le dossier au Parquet et ce n’est qu’une fois la réponse de ce dernier donnée que les formalités permettant sa libération pourront être finalisées, selon les responsables.
Hosni Moubarak, qui avait dépassé la durée maximum de détention provisoire dans trois affaires de corruption et de meurtres de manifestants en 2011 pour lesquels il est toujours poursuivi, a obtenu mercredi qu’un tribunal ordonne sa libération dans la quatrième et dernière affaire qui concerne des accusations d’enrichissement illicite.
Son procès pour meurtres est toujours en cours, et une nouvelle audience est prévue dimanche, mais il pourrait en théorie comparaître libre, à moins que le parquet ne l’inculpe de nouvelles charges, comme cela a été le cas jusqu’à présent, pour le maintenir en détention préventive.
Sa remise en liberté interviendrait dans un contexte difficile dans le pays, plongé dans la crise et les violences sanglantes depuis la destitution de Morsi par l’armée.
Face aux colonies israéliennes, les Palestiniens menacent de porter plainte
Travaux à Pisgat Zeev le 13 août, sur des terres rattachées à Jérusalem après la guerre de 1967, à dix minutes en voiture de là où se tiennent les négociations israélo-palestiniennes. (Photo Baz Ratner. Reuters)
Les institutions internationales pourraient être saisies du dossier, a indiqué une responsable palestinienne. La progression des colonies juives avait déjà fait capoter de précédents pourparlers de paix.
Par AFP
Libération
Les Palestiniens ont menacé mercredi d’engager des poursuites auprès d’institutions internationales contre la construction de nouvelles colonies israéliennes qui pourrait, selon eux, faire échouer les discussions de paix en cours. «Il ne s’agit pas seulement de points sur une carte, mais de mesures délibérées et destructrices qui visent à empêcher la création d’un Etat palestinien», a affirmé Hanane Achraoui, membre du comité exécutif de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP). Elle faisait allusion à l’annonce par le gouvernement israélien de la construction de plus de 2 000 logements dans les colonies de Cisjordanie et à Jérusalem-est peu avant la reprise à Jérusalem le 14 août des négociations directes israélo-palestiniennes. «Si Israël met ces projets à exécution, nous serons obligés de recourir à une procédure juridique auprès d’institutions internationales», a-t-elle prévenu devant des journalistes près du quartier de colonisation israélien de Gilo à Jérusalem-est, où une partie des nouveaux logements doivent être construits.
Les négociateurs israéliens et palestiniens se sont revus mardi à Jérusalem, une semaine après la reprise formelle des discussions. De premiers contacts directs sous l’égide du secrétaire d’Etat américain John Kerry avaient eu lieu les 29 et 30 juillet à Washington, après près de trois ans de gel. Les précédents pourparlers, en septembre 2010, avaient capoté en raison de la poursuite de la colonisation israélienne.
Lors des discussions de mardi, «il n’y a pas eu de percée et d’accord. Les discussions n’ont pas porté sur des points précis», a affirmé Hanane Achraoui. Les pourparlers se déroulent dans la plus grande discrétion et les Etats-Unis refusent de communiquer sur leur teneur. «Le but c’est que les deux parties se parlent. Et c’est à elles de déterminer le résultat final, pas aux Etats-Unis», a martelé la porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki à propos du rôle de «facilitateur» de l’émissaire spécial américain Martin Indyk.
Mais pour Hanane Achraoui, «nous ne sommes pas prêts à commettre les mêmes erreurs en participant à des discussions en soi alors qu’Israël continue à prendre des mesures unilatérales», comme la construction de logements dans les colonies. Elle a appelé les Etats-Unis à prendre une position ferme contre la colonisation à l’exemple de l’Union européenne. «Les directives de l’UE ne constituent que le début d’un processus au terme duquel Israël devra rendre des comptes. Nous appelons tous les pays à continuer à demander des comptes à Israël et aux colons», a-t-elle insisté.
L’UE a publié en juillet une directive qui exclut de tout nouvel accord avec Israël, les institutions et les entreprises qui ont des activités en Cisjordanie et à Jérusalem-est annexée. La dernière démarche palestinienne auprès d’institutions internationales remonte à novembre dernier lorsque les Palestiniens avaient obtenu une élévation de leur statut à l’ONU. Une très large majorité des pays avaient reconnu la Palestine comme un Etat non membre.
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a pour sa part minimisé l’importance de la question des colonies. Selon lui la «racine du conflit a été et reste le refus constant (des Palestiniens) de reconnaître Israël comme un Etat juif et ce quelles que soient ses frontières».
Journées d'été des écologistes : bilan d'un an au gouvernement
De jeudi à samedi, les écologistes se réunissent pour leurs journées d'été à Marseille. L'occasion de tirer le bilan de cette première année au sein du gouvernement, semée de couacs et d'interrogations. Le ministre PS de l'Ecologie, Philippe Martin, sera présent ainsi que les deux EELV que compte le gouvernement : Cécile Duflot (Logement) et Pascal Canfin (Développement).
Deux ministres, 17 députés, 12 sénateurs, et 15 mois d'attente. La famille écologiste se réunit de jeudi à samedi à Marseille, pour ses journées d'été, et le titre de la première réunion plénière fixe le cadre : "L'an 2 du quinquennat, vers un changement de cap ?" "Un point d'interrogation que nous espérons changer en point d'exclamation", assure Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV).
"On ne peut pas être uniquement dans la politique des mots, maintenant il faut faire" (Pascal Durand)
Le ministre PS de l'Ecologie, Philippe Martin, qui a remplacé Delphine Batho, participera à cette plénière avec les deux EELV du gouvernement : Cécile Duflot (Logement) et Pascal Canfin (Développement). Tous trois viennent de signer avec le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll une tribune pour inciter à accélérer la transition écologique. Pour EELV, la présence de Philippe Martin à la veille des universités d'été PS de la Rochelle, "est un point important". Depuis sa nomination", "il y a une évolution favorable" pour les écologistes, constate Pascal Durand, même s'il reste prudent : "On ne peut pas être uniquement dans la politique des mots, maintenant il faut faire".
"Les actes que nous attendons depuis 15 mois, doivent se réaliser là", prévient également Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat, à la veille d'un automne et d'un hiver qu'il juge comme "les temps forts du quinquennat". Avec notamment la conférence environnementale prévue les 20 et 21 septembre.
"Pas la participation gouvernementale honteuse"
Des actes, c'est aussi ce qu'espèrent les militants, pour certains mécontents. Car depuis plus d'un an qu'ils sont au gouvernement, les écologistes tentent de faire entendre leurs idées au sein de la majorité. Qu'il s'agisse de la question du budget 2014 dont la critique a valu à Delphine Batho son éviction du gouvernement début juillet, de la transition écologique, du gaz de schiste, du nucléaire, de la dépénalisation du cannabis, de Notre-Dame-des-Landes, etc.
Sources de couacs, ces thèmes poussent régulièrement la famille écologiste à s'interroger sur sa présence au gouvernement, même si le secrétaire national d'EELV assure que la question ne sera pas posée lors de ces journées d'été. "Nous ne faisons que respecter l'engagement pris il y a un an au moment de notre entrée au gouvernement, celui de faire un bilan au bout d'un an", ajoute Pascal Durand. "Il s'agit de dire que nous n'avons pas la participation gouvernementale honteuse", insiste Denis Baupin, député de Paris.
Dernière prise de bec en date, mercredi, la ministre du Logement s'en prenait au ministre de l'Intérieur. Et c'est peut-être bien le seul mérite de Manuel Valls aux yeux des écologistes : il fait l'unanimité contre lui, et permet ainsi, d'une certaine manière, de ressouder les rangs.
ECONOMIE
Un bug chez Goldman Sachs perturbe le marché des options
Un problème informatique serait à l'origine des ordres envoyés par erreur mardi à l'ouverture de Wall Street. Il y a un an, Knight Capital provoquait un mini-krach sur le Nyse.
La dernière mésaventure de Goldman Sachs risque de donner du grain à moudre aux détracteurs du « trading algorithmique », ces transactions automatiquement générées par des programmes informatiques construits sur la base de modèles économiques et statistiques. Mardi, à l'ouverture de Wall Street, la banque américaine - qui est l'un des principaux acteurs sur ce marché - a envoyé par erreur une série d'ordres sur des options sur actions, entraînant d'importantes variations de prix. Ces mouvements de marché anormaux ont déclenché les systèmes d'alarme de plusieurs plates-formes boursières dont le Nasdaq et le Chicago Board of Options Exchange (CBOE).
Une erreur de programmation serait à l'origine du problème. Selon un intervenant de marché cité par Reuters, le système informatique aurait pris des indications sur les intentions des clients pour des ordres réels et ces derniers auraient été envoyés vers plusieurs plates-formes boursières (le marché des options de Nyse, le CBOE et le Nasdaq). Si les transactions ont rapidement été suspendues, un certain nombre d'ordres ont néanmoins été passés à des prix totalement déconnectés des niveaux de marché.
Combien cette malencontreuse erreur informatique va-t-elle coûter à Goldman Sachs ? Pour le savoir, il faudra attendre que les différentes places passent en revue les différents ordres « erronés » et établissent si ces derniers doivent être annulés ou ajustés (à un prix plus proche de la valeur de marché).
Un impact décuplé
Goldman Sachs cherche à rassurer. Selon un porte-parole de la banque, l'épisode « ne devrait pas avoir un impact notable sur la santé financière de la banque ». Mais certains intervenants de marché estiment que la facture pourrait être salée. Il y a tout juste un an, un incident informatique qui avait provoqué un mini krach sur les actions à la Bourse de New York avait coûté 461 millions de dollars à Knight Capital, le courtier qui en était à l'origine.
« Les marchés d'options comme les marchés actions sont toujours plus spéculatifs : du "day-trading", on est passé au "microsecond-trading" , explique Benoît Lallemand de l'ONG Finance Watch. Les erreurs ont toujours existé mais désormais leur impact est décuplé. » Pour le consultant, les déboires de Goldman Sachs « ne font que souligner la nécessité de mettre en place une réglementation qui encadre cette réalité » .
La collecte du Livret A s'est effondrée de 83 % en juillet
Le placement n'a drainé que 380 millions d'euros le mois dernier.
Ce coup de frein de la collecte est intervenu avant même la baisse du taux de rémunération de 1,75 % à 1,25 %, son plancher historique, entré en vigueur au 1er août dernier. - Photo Sipa
Le bas de laine préféré des Français n'a plus le pouvoir attractif qu'il dégageait l'an dernier à la même époque. En juillet, la collecte nette sur le Livret A - qui comptabilise les dépôts moins les retraits - a nettement ralenti, à 380 millions d'euros, soit une chute de 82 % sur un an, selon des chiffres publiés hier par la Caisse des Dépôts.
Toutefois, sur les sept premiers mois de l'année, la collecte nette reste supérieure à celle de la même période de 2012 : elle atteint 15,53 milliards d'euros (contre 13,29 milliards) grâce à un excellent mois de janvier, qui a vu la collecte atteindre un pic de 8,21 milliards d'euros. Au total, les sommes déposées sur le Livret A se montaient, fin juillet, 2013 à 265,6 milliards d'euros .
Ce coup de frein estival est intervenu avant même la baisse du taux de rémunération de 1,75 % à 1,25 %, son plancher historique, entré en vigueur au 1 er août dernier. « On a constaté un amoindrissement de la collecte dès le mois de mai. On savait que le taux allait baisser. L'effet est dissuasif dans les mois qui précèdent et dans les mois qui suivent une évolution du taux du placement », explique Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des épargnants. « A 1,25 %, le taux du Livret A reste intéressant par rapport aux produits d'épargne concurrents, mais la valeur du taux absolu - qui recule - est parfois plus importante que sa valeur relative, aux yeux des épargnants », note Cyril Blesson, économiste chez Pair Conseil.
Accalmie de la crise financière
Autre explication du ralentissement de la collecte : l'an dernier, à la même époque, le livret d'épargne avait bénéficié de la perspective du relèvement de son plafond, une des promesses phares de François Hollande lors de sa campagne électorale. Or l'impact du relèvement du plafond se dissipe progressivement.
Enfin, l'accalmie de la crise financière aurait un impact. « En période de crise prononcée, les épargnants cherchent la sécurité et se ruent vers le Livret A. Nous sommes peut-être sortis de cette phase, la population est moins rétive au risque, et il y a peut-être eu des arbitrages en faveur d'autres produits d'épargne », avance Cyril Blesson. Pour Philippe Crevel, « la légère amélioration du moral avec quelques signes positifs en matière de croissance pourraient inciter les Français à réduire l'épargne de précaution ». L'économiste fait l'hypothèse que, dans ce contexte, « les Français ont préféré consommer ».
Le Livret de développement durable (LDD) a connu, lui, une évolution inverse. Sa collecte nette a quasiment doublé le mois dernier, à 850 millions d'euros, dépassant ainsi largement celle du Livret A. « Le LDD, distribué de longue date par tous les réseaux bancaires, est traditionnellement un instrument de gestion du compte courant, il sert davantage de vase communiquant », analyse Philippe Crevel.
Cette nuit en Asie : procès sous haute tension de Bo Xilai en Chine
Par Yann Rousseau
L’ancienne star du PC chinois comparaît depuis ce matin devant un tribunal de Jinan. Il est accusé de corruption et abus de pouvoir.
Début du procès de Bo Xilai, accusé de corruption et abus de pouvoir - AFP
Gardé au secret depuis son arrestation spectaculaire il y a 17 mois, l’ancien dirigeant communiste chinois Bo Xilai a été présenté, ce matin, pour la première fois devant un tribunal de Jinan, dans l’est de la Chine, pour répondre des accusations de corruption et d’abus de pouvoir . Les juges, qui travaillent sous le contrôle ferme des autorités du Parti communiste, ont expliqué qu’il était soupçonné d’avoir perçu au fil de sa carrière à la tête des mairies des villes de Dalian et de Chongqing, au moins 21,8 millions de yuans de pots de vin et d’avoir ensuite usé de son influence pour saboter, en 2011, l’enquête pour meurtre menée contre sa femme.
Son épouse, Gu Kailai, avait été condamnée l’an dernier pour son rôle dans l’empoisonnement en novembre 2011 de Neil Heywood, un Britannique avec lequel la famille de Bo Xilai faisait des affaires depuis des décennies. C’est cet assassinat qui avait provoqué, quelques mois plus tard, la chute du dirigeant communiste.
Agé de 64 ans, cet ancien membre du puissant Politburo, dont les ambitions et le populisme ulcéraient une partie des leaders du Parti, est le dirigeant le plus haut placé à comparaître devant la justice chinoise depuis le procès en 1980 de Jiang Qing, la veuve de Mao Zedong, et de la «bande des quatre», des dirigeants maoïstes accusés d’avoir été les instigateurs de la Révolution culturelle. Sans surprise, il devrait être condamné dans quelques jours pour l’ensemble des faits qui lui sont reprochés mais ses interventions, probablement encadrées, vont être suivies de près en Chine, où le pouvoir promet plus de transparence dans la gestion des affaires de corruption qui touchent une large partie de ses cadres.
Nouvelles arrestations dans l’affaire GlaxoSmithKline en Chine
Les rebondissements s’enchaînent dans l’enquête pour corruption lancée par les autorités chinoises contre des cadres du groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK). L’ambassade d’Angleterre à Pékin vient de révéler qu’un citoyen britannique et son épouse avaient été interpellés cette semaine, probablement dans le cadre de ce dossier complexe. Ces deux personnes dirigent la société de gestion des risques ChinaWhys Co., qui mènent pour les grandes multinationales des enquêtes discrètes sur les affaires de corruption ou de contrefaçon dans le pays. Ils auraient récemment travaillé sur les accusations portées contre des employés du laboratoire britannique.
Pékin accuse, depuis le début de l’été, des responsables locaux de GSK d’avoir fait transiter près de 500 millions de dollars par des agences de voyages afin de verser des pots-de-vin à des responsables gouvernementaux, des cadres hospitaliers et des médecins afin de vendre plus de médicaments à des tarifs élevés. Glaxo avait admis, en juillet, que certains membres haut placés de son personnel pourraient avoir enfreint la législation chinoise et avait assuré qu’il coopérait pleinement avec l’enquête des autorités chinoises. Le titre du groupe avait été malmené en Bourse suite à ces révélations.
La descente aux enfers continue pour la roupie indienne
Malgré les interventions répétées de la banque centrale indienne, la roupie continuait ce matin sa chute face aux grandes devises internationales. Evoluant à son plus bas niveau des quatre dernières années, elle a dépassé dans la matinée le seuil symbolique des 65 INR pour un dollar. Hier, un billet vert n’achetait que 64,60 roupies.
Depuis le mois de mai, la devise indienne aura perdu plus de 15% de sa valeur et placé le gouvernement central, qui souffre d’une dette publique élevée et d’un important déficit de ses comptes courants, dans une position délicate. Si ce recul continu est en partie lié aux mauvaises performances économiques du pays, il est aussi largement alimenté par les traders qui anticipent le ralentissement prochain du colossal programme d’assouplissement quantitatif de la Fed américaine , qui avait largement contribué au récent dynamisme des marchés des pays émergents et notamment indien.
Des Sud-coréens de retour à Kaesong
Après plusieurs mois d’interdiction de séjour en Corée du Nord, 235 employés sud-coréens ont, pour la première fois, étaient autorisés, ce matin, à passer la frontière pour aller préparer la relance de l’activité dans leurs usines du complexe industriel de Kaesong. Ils devraient faire, dans la journée, un état des installations et des machines qui avaient été stoppées en avril dernier lors d’une brutale montée des tensions entre Pyongyang et Séoul.
Après des mois de négociations, les deux pays se sont entendus pour rouvrir prochainement ce centre industriel , où sont employés, sous management sud-coréen, plus de 50.000 travailleurs nord-coréens. Cette promesse de réouverture, dont la date exacte n’a pas encore été arrêtée, a marqué un début de réchauffement entre les deux capitales qui vont aussi évoquer, ce week-end, une prochaine rencontre des membres des familles coréennes séparées depuis la guerre de 1950 de part et d’autre de la frontière.
Selon une étude du Boston Consulting Group, les Etats-Unis pourraient capter, d'ici à 2020, 5 % des exportations de leurs concurrents occidentaux.
L'industrie américaine dispose à l'heure actuelle de nombreux atouts pour se développer et prendre des parts de marché à ses concurrents européens, japonais, voire chinois, selon le Boston Consulting Group. Dans une étude publiée hier, qui reprend, en les développant, les conclusions d'un rapport de 2012 (« Les Echos » du 30 octobre 2012), le BCG estime que les industriels américains pourraient capturer jusqu'à 5 % des exportations de cinq pays développés (Allemagne, Japon, France, Italie, Royaume-Uni) d'ici à la fin de la décennie. Ce qui pourrait conduire à la création de 2,5 à 5 millions d'emplois d'ici à 2020, non seulement dans l'industrie, mais aussi dans les services liés (informatique, logistique, distribution).
Coût du travail
Un des principaux atouts du secteur manufacturier américain, c'est le coût du travail, particulièrement quand on prend en compte la productivité des ouvriers. D'ici à 2015, le coût du travail ajusté de la productivité devrait être, aux Etats-Unis, inférieur de 16 % à celui du Royaume-Uni, de 18 % à celui du Japon, de 34 % à celui de l'Allemagne et de 35 % à celui de la France et de l'Italie. Qui plus est, le marché du travail est beaucoup plus flexible. Selon l'Institut Fraser, les Etats-Unis sont la troisième économie la plus souple en termes de régulation du travail. Le Japon et le Royaume-Uni n'arrivent qu'en 14 e et 15 e position respectivement, la France au 94 e rang, l'Allemagne au 112 e rang.
L'effet gaz de schiste
L'autre avantage massif, c'est le coût de l'énergie. Le boom des techniques de fracturation hydraulique, malgré les polémiques sur leur impact environnemental, s'est traduit par une baisse importante du prix de l'électricité pour les industriels. Depuis 2003, la production de gaz de schiste a décuplé. Depuis 2005, le prix de gros du gaz naturel a baissé de moitié. Ce qui favorise directement les industries pétrochimiques et indirectement les industriels gourmands en énergie (sidérurgie, papier) car une bonne partie de leur électricité provient de centrales au gaz. Les industriels français paient à l'heure actuelle leur électricité 61 % plus cher que leurs concurrents américains. Les industriels italiens 287 % plus cher.
La tendance est de nature à convaincre des groupes américains de rapatrier sur le sol américain des usines délocalisées et des entreprises étrangères de venir y produire (voir encadré). Les Etats-Unis sont particulièrement bien positionnés pour augmenter leurs exportations dans la pétrochimie, les machines-outils, le matériel électrique, les produits électroniques, les équipements de transport, notamment.
Pour prometteurs que tous soient ces facteurs , ils ne se sont pas encore traduits dans les statistiques du département du Travail. Dans les chiffres sur l'emploi du mois de juillet, il est apparu que la plupart des créations d'emplois viennent de la distribution et du secteur de l'hôtellerie-restauration, deux secteurs qui offrent des emplois peu qualifiés et mal payés. Les industriels américains se plaignent en outre d'une pénurie de main- d'oeuvre qualifiée.
Baisse des créations d'entreprise, auto-entrepreneurs en tête
(AFP)
PARIS — Le nombre de créations d'entreprise en France a une nouvelle fois reculé en juillet, selon des chiffres publiés jeudi par l'Insee, qui démontrent en particulier un fléchissement continu du côté des auto-entrepreneurs, dont le statut fait l'objet de tous les débats.
Les créations d'entreprises, corrigées des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables, ont fléchi de 1,4% en juillet par rapport à juin, si l'on prend en compte les auto-entrepreneurs, a indiqué l'Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.
La baisse avait déjà été de 2,0% en juin et 2,6% en mai, a rappelé l'Insee, précisant que les chiffres concernant l'auto-entreprise sont eux des données brutes.
En excluant ce statut particulier, la baisse est atténuée: -0,7% en juillet par rapport à juin pour les créations d'entreprises, après -2,7% en juin et un chiffre au contraire positif (+4,7%) pour mai.
Le nombre de sociétés créées sous le régime de l'auto-entrepreneuriat a atteint 21.544 en juillet, contre 22.001 en juin et 22.291 en mai.
Malgré ce ralentissement, l'Insee signale qu'en France, depuis le début de l'année, plus d'une création d'entreprise sur deux s'est faite via ce régime, au coeur d'une réforme très contestée.
La ministre de l'Artisanat Sylvia Pinel a présenté mercredi un projet de réforme de ce statut créé sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Mais sa copie n'a convaincu ni les auto-entrepreneurs, qui redoutent un durcissement trop brutal du régime fiscal dont ils bénéficient, ni les artisans, qui jugent que ce régime est une porte ouverte à la concurrence déloyale.
JUSTICE ?
Snowden : Washington reconnaît que la NSA a bien violé la loi
Deux mois après les premières révélations d’Edward Snowden, l’administration de Barack Obama a reconnu que l’Agence nationale de sécurité avait violé la loi entre 2008 et 2011 en interceptant illégalement 56.000 mails entre américains.
AFP
Faute avouée est, dit-on, à moitié pardonnée ... rien ne dit que ce sera le cas pour l’administration américaine qui, deux mois après les révélation d’Edward Snowden, désormais réfugié en Russie , admet que la NSA, son agence de sécurité, a grandement violé les droits des citoyens américains. Parmi les documents que le gouvernement a déclassifié mercredi, une décision de justice d’octobre 2011, restée secrète et longue de 85 pages, pointe du doigt les agissements de la NSA.
Dans ce txte qui demande à l’agence de mettre fin à un programme d’interception de communications internet sur les réseaux de fibres optiques américains, John Bates, juge de la Foreign Intelligence Surveillance Court (FISC) dénonce les méthodes de la NSA. Celles-ci écrit-il, « résultent dans l’acquisition d’un très grand nombre de communications protégées par le quatrième amendement » de la Constitution. Amendement hautement symbolique pour les Américains puisqu’il les protège contre toute fouille ou surveillance excessive.
Le programme aurait récolté pas moins de 56.000 courriers électroniques entre Américains de 2008 à 2011, selon une estimation de la NSA alors fournie au juge, alors que la loi américaine exige un mandat individuel dès que la surveillance concerne des citoyens américains ou des étrangers se trouvant sur le territoire.
Un « problème technologique » selon la NSA
Le recueil de ces communications était « la conséquence d’un problème technologique (...) et non d’un excès de la NSA », a justifié mercredi un responsable du renseignement sous couvert d’anonymat lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes.
« Il ne s’agit pas d’abus flagrants », a-t-il ajouté, mais « d’un problème survenu par inadvertance et qui affecte un nombre relativement faible d’Américains ». Les documents montrent « la force de la supervision de ce programme », a-t-il insisté en rappelant que la NSA employait 300 personnes pour l’audit interne.
Cette publication et l’admission par le gouvernement de ce dont l’accusait notamment Edward Snowden, l’ex-administrateur réseaux de la NSA aujourd’hui réfugié en Russie, ont été célébrées comme une victoire par l’Electronic Frontier Foundation, qui poursuivait le gouvernement en justice pour obtenir cette déclassification.
Révélations en série
Cette déclassification fait aussi suite à des révélations en série dans la presse américaines qui dénonce les méthode de la NSA. Ainsi dans son édition de mercredi, le Wall Street Journal estimait que l’agence est techniquement capable d’intercepter 75% du trafic internet américain, dans le but d’identifier des menaces étrangères.
Une semaine plus tôt, le Washington Post avait révélé que la NSA avait violé en 2012 à des milliers de reprises la loi protégeant les Américains contre une surveillance abusive, sur la base d’un document d’audit interne fourni par M. Snowden.
Remous au Congrès
Au Congrès, les sénateurs partisans d’une réforme Ron Wyden et Mark Udall avaient averti que ces infractions ne représentaient que « la partie émergée d’un iceberg plus grand ».
« Je suis heureux que la NSA prenne des mesures pour réparer ses erreurs. Mais c’est aussi le signe que nous pouvons et devons en faire plus pour protéger les Américains qui sont innocents et sans lien avec le terrorisme de la surveillance de l’Etat, intentionnelle ou pas », a déclaré mercredi Mark Udall, membre de la commission du Renseignement, et qui sonne l’alarme depuis des années sur la NSA.
Le sénateur républicain Bob Corker a quant à lui écrit au président Obama pour que le directeur de la NSA, le général Keith Alexander, revienne s’expliquer devant les sénateurs à la rentrée parlementaire, en septembre.
Depuis juin, 19 propositions de loi ont été déposées au Congrès par des élus frustrés du manque de transparence entourant les nombreux programmes de surveillance de la NSA, selon un décompte de l’association de défense des libertés civiles ACLU.
Chine : début du procès de Bo Xilai, ancien "prince rouge" du régime
Le tribunal de Jinan, dans l'est de la Chine, accueille depuis ce jeudi le procès de Bo Xilai, ancienne figure publique, accusé notamment de corruption lorsqu'il était maire de la ville de Dalian. Il risque la peine de mort. Sa chute, il y a plus d'un an, avait favorisé l'accès au pouvoir du nouveau président chinois Xi Jinping. Ses partisans estiment qu'il s'agit là d'un procès hautement politique.
Il devait devenir l'un des caciques du régime, et pourquoi pas le futur leader du Parti communiste chinois (PCC). Mais la trajectoire ascendante de Bo Xilai s'est arrêtée net, il y a un an et demi. Depuis ce jeudi matin, l'homme de 64 ans, ancien secrétaire général du PCC à Chongqing, dans le sud-ouest du pays, comparaît sous bonne garde au tribunal de Jinan.
La justice l'accuse d'abord de corruption et détournement, à hauteur de plusieurs millions d'euros, lorsqu'il était maire du port de Dalian, avant sa prise de fonctions à Chongqing. Il est aussi accusé d'avoir tenté de soustraire à la justice sa femme, Gu Kailai, condamnée l'an dernier pour son rôle dans le meurtre d'un homme d'affaires britannique, Neil Heywood, en novembre 2011.
Un novateur pour ses partisans
Dès l'ouverture de son procès, interdit aux caméras des journalistes, Bo Xilai a pu voir une poignée de ses partisans se réunir devant le tribunal de Jinan. Pour beaucoup, ce procès est une "persécution politique" de plus dans un parcours semé d'embûches. Sur l'une des pancartes brandies par les manifestants : "L'expérience de Chongqing était bonne pour le pays et pour le peuple, le peuple veut la prospérité pour tous".
Ancienne étoile du PCC avant son arrestation en 2012, Bo Xilai se voulait dans la droite ligne des idées de Mao Zedong, faisant peur à toute une partie de l'intelligentsia chinoise, à cause de ses méthodes populistes, et populaires.
Le plus grand procès politique depuis plus de trente ans
Ce procès est donc vu par beaucoup comme un moyen de faire taire un empêcheur de gouverner en rond. Sa chute, il y a un an et demi, avait fait place nette pour l'élection à la présidence du pays de Xi Jinping.
Considéré comme l'un des "princes rouges", les futurs personnages importants du régime, Bo Xilai devient aujourd'hui une cible bien mal en point. Son procès est le plus important depuis 1980 et celui de la bande des quatre. Il risque la peine de mort, qui risque fort d'être commuée en prison à vie.
Thaïlande: prison à vie et 15 ans de détention pour deux Iraniens
(AFP)
Bangkok — Deux Iraniens soupçonnés d'être liés à un complot contre des diplomates israéliens, découvert l'an dernier à Bangkok lors d'explosions accidentelles, ont été condamnés jeudi à la prison à vie pour l'un, et à 15 ans de détention pour l'autre.
Saeid Moradi, 29 ans, qui a eu les deux jambes arrachées par cette explosion survenue en février 2012 en plein Bangkok, a été condamné à la prison à vie par un tribunal de la capitale thaïlandaise. Il a été jugé coupable de tentatives de meurtre, possession et transport d'explosifs.
Mohammad Khazaei, 42 ans, a été quant à lui reconnu coupable du seul chef de possession illégal d'explosifs, d'où sa condamnation plus clémente à 15 ans.
Saeid Moradi, désormais en fauteuil roulant, avait expliqué lors de son procès qu'il était sur le point de quitter la Thaïlande lorsqu'il avait trouvé des bombes dans un placard d'une maison de location à Bangkok, dont l'une aurait explosé.
Deux autres auraient ensuite explosé alors qu'il courait dans la rue pour les jeter dans un canal tout proche, l'un d'entre eux lui coupant les jambes.
Juste après les explosions de février 2012, la police thaïlandaise et Israël avaient affirmé que des diplomates israéliens étaient visés au lendemain d'attentats en Géorgie et à New Delhi. Mais Téhéran avait violemment nié toute implication dans ces affaires.
Treize banques britanniques condamnées à rembourser leurs clients
Le Monde.fr avec AFP
Treize banques britanniques vont devoir rembourser jusqu'à 1,3 milliard de livres à leurs clients pour des ventes abusives de services de protection des cartes de crédit. | REUTERS/LUKE MACGREGOR
L'Autorité de conduite financière (FCA) britannique a annoncé, jeudi 22 août, que plusieurs banques allaient devoirrembourser jusqu'à 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros) à près de sept millions de clients pour des ventes abusives de services de protection de cartes de crédit.
Cette annonce, qui intervient après une longue série de scandales ayant touché la City, concerne la société Card ProtectionPlan Limited et treize banques, dont Barclays, HSBC, Royal Bank of Scotland (RBS) et une filiale de Lloyds Banking Group.
Sept millions de clients, qui ont au total acheté ou renouvelé vingt-trois millions de polices d'assurance, sont concernés. Ils avaient acheté des produits de protection de leurs cartes de crédit ou contre le vol de documents d'identité, selon Martin Wheatley, le directeur général de la FCA.
"Les clients recevaient des informations trompeuses ou manquant de clarté sur les polices afin de les inciter à acheter des protections qui soit n'étaient pas nécessaires soit couvraient des risques qui avaient été exagérés" "Un grand nombre de sociétés se sont regroupées volontairement pour créer un plan de remboursement qui offrira une solution juste aux clients. Ce type d'approche collaborative et responsable constitue un bon exemple de la manière dont ces groupes prennent de plus en plus leurs responsabilités pour aider à reconstruire la confiance, pas à pas".
Les banques britanniques ont été impliquées dans une série de scandales, dont celui de la manipulation des taux interbancaires Libor et Euribor ou celui des ventes forcées d'assurances-crédit PPI, qui les ont obligées à prendre des milliards de livres de provisions.
SOCIAL
La culture de la City de nouveau en question après le décès d’un stagiaire
Le décès de Moritz Erhardt, un stagiaire de 21 ans chez Bank of America Merrill Lynch, pourrait être dû à plusieurs nuits blanches passées à travailler.
Mort d’un stagiaire chez Bank of America Merrill Lynch, après plusieurs nuits blanches passées à travailler - Reuters
Le décès de Moritz Erhardt, un stagiaire de 21 ans de Bank of America Merrill Lynch à Londres, provoque une remise en question de la culture managériale de la City à l’égard de ses jeunes recrues. Il semble en effet possible, si l’on en croit certains messages postés sur Internet, que ce jeune homme allemand soit mort d’une crise d’épilepsie après avoir travaillé jusqu’à 6 heures du matin trois jours de suite. La banque américaine a confirmé le décès de Morritz Erhardt la semaine dernière, tout en précisant ne pas encore en connaître la cause. La police n’a rien noté de suspicieux. Le jeune homme a été retrouvé dans la douche de sa résidence temporaire dans l’Est de Londres.
Il est bien connu que les jeunes gens recrutés dans les banques d’affaires sont corvéables à merci avant d’être assurés de leur position à l’intérieur de leur établissement. Cette armée de petites mains permet aux banquiers plus seniors d’arriver pleins de munitions chiffrées pour leurs rendez-vous avec leurs clients. Il n’est pas rare de travailler jusqu’après minuit ou encore de terminer sa semaine le samedi midi pour reprendre le dimanche après-midi.
Semaines à 100 heures
Cela dit, trois nuits blanches de suite semblent une situation extrême pour un simple stagiaire, soulignaient certains banquiers. Ce sont en effet surtout les jeunes recrues récemment embauchées qui sont le plus mises à contribution car elles sont plus expérimentées et inspirent davantage confiance.
Interrogée par le « Financial Times », l’association Intern Aware, qui milite pour un meilleur traitement des stagiaires, a dénoncé la culture des semaines à 100 heures exigées des stagiaires d’été des banques de la City.
Moritz Erhardt, dans sa sixième semaine d’un stage de 7, payé 2.700 livres par mois, avait affirmé sur un blog être «hautement compétitif et ambitieux».
17.000 candidatures pour 350 stages disponibles
Il est possible que le début de reprise économique, qui entraîne en ce moment une légère reprise des embauches à la City, selon les cabinets de chercheur de tête, crée une surcharge de travail.
Malgré la crise financière, les banques d’affaires restent une destination appréciée des jeunes diplômés cherchant des premières expériences. L’américaine Goldman Sachs a signalé en mai dernier avoir reçu 17.000 candidatures pour un stage pour 350 postes disponibles. La banque a expliqué ne pas avoir plus de difficultés qu’avant à attirer les talents.
SOCIETE
Le mensonge de "Valeurs Actuelles"
"Roms, l’Overdose" titre en couverture l’hebdomadaire, pensant exprimer le "ras-le-bol" des Français. Ce choix s'appuie sur un sondage interprété de manière biaisée.
La une du prochain numéro de "Valeurs actuelles" a suscité la polémique, notamment sur les réseaux sociaux (DR).
Peut-on tromper son lecteur pour faire avancer la cause qu’on défend ? A cette question, "Valeurs Actuelles" vient de répondre sans hésiter par l’affirmative. "Roms, l’Overdose" titre en couverture l’hebdomadaire de la "droite décomplexée", pensant par là exprimer le "ras-le-bol" des bons citoyens face aux problèmes suscités par la présence de campements de Roms sur le territoire.
Le dossier qui accompagne cet énergique diagnostic s’appuie sur un sondage Harris interactive censé lui donner sa crédibilité. Problème : ce sondage est interprété de manière honteusement biaisée. Deux questions principales ont été posées aux personnes de l’échantillon : "Personnellement, quelle serait votre réaction si des Roms venaient s’installer à proximité de votre domicile, dans un espace prévu pour accueillir un campement de Roms ?" Puis même question, mais "dans un espace non-prévu pour accueillir un campement de Roms ?"
A la deuxième question, où l’on parle "d’espace non-prévus", les sondés répondent "non" à 86%. Fort de ce chiffre sans appel, "Valeurs Actuelles" proclame que le nombre de Roms en France atteint "l’overdose". Mais pour tirer cette conclusion, l’hebdomadaire glisse avec une discrétion remarquable sur la réponse à la première question. Car si les Roms s’installent dans un espace prévu, ils ne sont plus que 44 % à s’y opposer, contre 25% qui approuvent cette présence et 30% qui s’y déclarent indifférents. Autrement dit, une majorité de Français (55%), selon le sondage Harris, ne voient pas d’inconvénient à l’installation légale de Roms près de chez eux. Malgré la médiatisation systématique des problèmes liés aux campements de Roms, il reste toujours plus de la moitié des citoyens pour accepter leur présence près de chez eux. Où est "l’overdose" ?
Un journal honnête aurait mis en exergue cette réponse au moins autant que la première. Elle tend à montrer que la xénophobie, ou la même la simple méfiance à l’égard de populations nomades, est peut-être moins forte qu’on le croit, ce qui va évidemment à l’encontre de la thèse développée par "Valeurs Actuelles". La réponse à la deuxième question (contre les installations illégales), d’ailleurs, ne traduit pas forcément une hostilité à l’égard des Roms. A choisir, il vaut mieux qu’ils s’installent dans un endroit aménagé plutôt que dans un lieu de hasard, y compris dans leur intérêt. Un défenseur des Roms, après tout, pourrait fort bien répondre de cette manière : oui aux installations légales et organisées, non aux installations sauvages et insalubres.
En titrant "l’Overdose" sur la base d’un mensonge, "Valeurs Actuelles" use d’une métaphore chimique (les Roms sont assimilés à une substance toxique, dans la grande tradition des années trente) et trompe délibérément ses lecteurs. L’institut Louis Harris, qu’on pensait honorable, cautionne-t-il ce montage ?
DIVERS
Fukushima: Tepco dit vérifier 300 réservoirs d'eau contaminée
(AFP)
Tokyo — L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué jeudi qu'il vérifiait l'étanchéité de quelque 300 réservoirs d'eau contaminée, après que l'un d'entre eux a laissé s'échapper 300 tonnes de liquide radioactif.
"Nous nous dépêchons de contrôler les réservoirs du même type", a expliqué un porte-parole de Tepco.
Quelque 300 réservoirs identiques à l'exemplaire incriminé contiennent chacun près de 1.000 tonnes d'eau hautement radioactive, et une cinquantaine, du même type également, de l'eau en partie décontaminée.
"Est-ce un cas isolé ou le même problème ne risque-t-il pas de se produire sur les 350 autres réservoirs ?", s'était inquiété mercredi le président de l'Autorité de régulation nucléaire, Shunichi Tanaka.
Dans le passé, quatre fuites de moindre ampleur que celle de ces derniers jours avaient déjà été constatées sur ces réservoirs cylindriques de 11 mètres de haut et 12 mètres de diamètre assemblés par rangées à quelques centaines de mètres des réacteurs.
Mercredi soir, Tepco avait reconnu la possibilité que l'eau ayant fui du réservoir défectueux soit partiellement descendue jusqu'à la mer en empruntant un étroit ruisseau qui court jusqu'à l'océan.
Des patrouilles sont censées vérifier régulièrement qu'il n'y a pas d'anomalie, mais jusqu'à lundi elles n'avaient pas remarqué cette fuite qui, selon toute vraisemblance, durait depuis plusieurs semaines, l'eau s'étant écoulée plutôt lentement, selon les données publiées par Tepco.
Au total, Tepco a installé non loin des réacteurs de Fukushima Daiichi un millier de réservoirs de différents types pour stocker les millions de litres d'eau radioactive issue des systèmes de refroidissement des réacteurs, mêlée à la pluie et à de l'eau souterraine.
Compte-tenu du rythme infernal d'augmentation des quantités à stocker (400 tonnes de plus quotidiennement), la compagnie doit monter ces réservoirs à la hâte (un de plus est nécessaire tous les deux jours et demi), mais leur résistance fait douter les experts.
"Nous allons renforcer les moyens affectés au traitement de l'eau contaminée, un problème de première importance", a expliqué mercredi un vice-PDG de Tepco, Zengo Aizawa, reconnaissant que cette eau est "un facteur de risque et de danger".
Le problème de l'eau contaminée est très large: il concerne également les importantes quantités qui ont engorgé le sous-sol de la centrale et s'écoulent aussi dans l'océan Pacifique voisin, comme l'a récemment avoué Tepco.
Auto-écoles : des pratiques opaques pointées du doigt
Le Monde.fr avec AFP
L'association de consommateurs CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) dénonce jeudi 22 août dans une enquête publiée dans Le Parisien/Aujourd'hui en France le manque de transparence des auto-écoles en matière de tarifs et les écarts observés sur le territoire. Pas moins de 447 établissements sur les quelque 11 000 recensés en France ont été passés au crible.
Pour un tiers d'entre eux, les prix affichés se sont révélés incomplets ou incompréhensibles. Ils s'avéraient même inexistants dans 10 % des cas, alors que les auto-écoles ont l'obligation légale de les afficher de manière visible à l'extérieur.
DES TARIFS QUI VARIENT DU SIMPLE AU DOUBLE
L'association fustige également les disparités géographiques puisque le forfait initial de vingt heures de conduite, d'un coût moyen de 1 067 euros, peut grimper jusqu'à 1 425 euros à Paris et descendre à 780 euros à Lille, soit près du simple au double. Par ailleurs, ce forfait initial doit très souvent être complété par des heures de conduite supplémentaires facturées au prix fort.
"Nous avons observé des manquements graves dans certains établissements. Il existe ainsi un vrai flou des tarifs pratiqués par les auto-écoles. Avec une différence parfois abyssale entre le coût prévu pour passer son permis de conduire et le coût réel de son obtention. Et ce alors qu'aujourd'hui le permis de conduire constitue la plupart du temps une dépense contrainte, la plupart des employeurs l'exigeant lors d'une embauche", explique Olivier Gayraud, chargé de mission à CLCV.
L'association souligne également que le taux de réussite à l'épreuve pratique sur route est extrêmement variable d'un département à l'autre (autour de 45 % en 2011 à Paris et de 70 % dans les Alpes-de-Haute-Provence), ainsi que le délai de présentation à l'examen, qui va du simple au triple. "D'une manière générale, il convient d'homogénéiser l'obtention du permis de conduire afin que les candidats sachent dans quoi ils s'engagent et soient égaux dans toute la France", ajoute M. Gayraud. "Cela passe par un affichage systématique et clair des tarifs et du taux de réussite dans chaque auto-école."
Philippines: les eaux se retirent de Manille, envahie par la boue
(AFP)
Manille — Les travaux de nettoyage ont démarré jeudi à Manille, après quatre jours de violentes précipitations qui ont inondé la moitié de la capitale des Philippines, causé la mort de 16 personnes et obligé 400.000 habitants à fuir leur logement.
Les eaux, qui étaient montées jusqu'à parfois plus d'un mètre dans les rues de la moitié de Manille mardi, se sont retirées quasiment partout, sauf dans 10% de la métropole, a indiqué à l'AFP Gwendolyn Pang, la secrétaire générale de la Croix Rouge des Philippines.
Les pluies tombées sur la capitale et une grande partie de l'île principale de l'archipel, Luzon, les plus violentes depuis quatre ans, ont tué 16 personnes, a indiqué Reynaldo Balido, porte-parole du Conseil de gestion des catastrophes naturelles.
Plus de 186.000 restaient encore jeudi dans des refuges ouverts par le gouvernement et 200.000 autres habitent temporairement chez des proches, a-t-il ajouté.
"Il y a de la boue et des ordures partout. Notre télévision et notre ventilateur ont été détruits", a déclaré à l'AFP Flordeliza Miranda, épouse d'un cordonnier, et qui habite dans un bidonville près de la rivière San Mateo qui a débordé de son lit. Elle a passé la nuit sous une tente de fortune montée sur un pont, au-dessus du déluge.
La Bourse de Manille a réouvert, ainsi que les bureaux, les commerces et les entreprises. Mais la plupart des écoles resteront fermées jusqu'à lundi, dans cette métropole de 12 millions d'habitants.
Il est tombé sur la ville 671,6 millimetres de pluie entre dimanche et mercredi, soit plus que les 504,2 mm en moyenne qui arrosent la métropole pendant tout le mois d'août.
La violence des précipitations s'explique par la conjonction de la mousson et de la tempête tropicale Trami, qui se dirigeait jeudi vers la province chinoise du Fujian.
Les Philippines essuient chaque année une vingtaine de cyclones et de violentes tempêtes, dont plusieurs très meurtrières. Il y a un an, 51 personnes sont mortes lorsque des pluies correspondant à un mois de précipitations s'étaient déversées sur Manille en 48 heures.
Un aéroglisseur de la marine russe débarque sur une plage bondée
Un aéroglisseur de la marine russe pesant près de 550 tonnes s'est arrêté dimanche sur une plage bondée de l'enclave de Kaliningrad (Russie).
Ce véhicule imposant, le «Zubr» (bison en russe) est le plus gros aéroglisseur du monde, il peut transporter jusqu'à 400 hommes. Selon les autorités cet aéroglisseur était en pleine manœuvre.
Il effectuait une exercice de routine, un atterrage. Presque tout parait normal au ministre russe de la Défense, «ce qui n'est pas clair, c'est ce que faisaient les gens sur la plage pendant un essai militaire» s'est-il interrogé. Manifestement, les baigneurs ne le savaient pas mais ils profitaient du soleil sur un terrain militaire.
RECORD A BATTRE ? :Un Polonais survit à un taux de 13,74 g d'alcool dans le sang
Un trentenaire polonais aurait pu mourir la semaine dernière après avoir ingurgité une énorme quantité d'alcool indique le quotidien polonais Wiadomosci Gazeta sur son site internet. L'homme a été retrouvé inconscient par les policiers dans un fossé. Emmené aux urgences, il a été secouru de justesse, un œdème étant en train de se former dans le cerveau de ce père de deux enfants. Une prise de sang faite par l'équipe médicale a permis de voir que ce jeune homme avait un taux hallucinant de 13,74 g d'alcool dans le sang !
"L'équipe médicale polonaise est tombée d'accord : c'est un miracle que l'homme soit toujours en vie et presque sans séquelles", précise MSN.
Selon les spécialistes, un taux de 5g d'alcool dans le sang est déjà théoriquement fatal.
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